Max Civili,
PressTV, Rome
Samedi, plusieurs partis antisystèmes, étiquetés par les médias italiens comme les forces de la dissidence se sont réunis à Rome pour discuter des défis auxquels sont confrontées l’Italie et l’UE, mais aussi de leurs stratégies à l’avenir. La réunion a été suivie par des groupes politiques comme « Italie souveraine et populaire » (ISP), « Reconquérir l’Italie » et des formations alternatives plaidant pour la protection des intérêts souverains de l’Italie et pour protéger un nombre croissant d’Italiens qui paient un lourd tribut à ce qu’ils appellent une dictature de néolibéralisme.
Des journalistes indépendants et des analystes géopolitiques ont également assisté à la réunion. Ils ont critiqué l’UE pour sa vulnérabilité à la corruption et l’OTAN pour sa position belliqueuse. Ils ont fait valoir que la crise de l’énergie avait été délibérément déclenchée pour favoriser les géants de l’énergie et leurs actionnaires.
La désaffection envers la politique est très élevée en Italie. Le taux de participation aux élections générales de septembre dernier était d’environ 64 % le plus bas jamais enregistré et environ 9 % de moins par rapport au vote de 2018.
Suite aux dernières élections italiennes tenues en septembre, une coalition de droite dirigée par Giorgia Meloni a gagné l’élection. Tous les partis antisystèmes sont restés en dehors du Parlement. Le Mouvement 5 étoiles autrefois anti-establishment a réussi à recueillir 18 % des voix. Mais son action au Parlement semble avoir perdu à la fois du pouvoir et du potentiel alors que le parti a évolué vers des positions plus modérées.