Un scandale a éclaté chez le géant américain de la technologie Google à la suite d’une rébellion du personnel contre l’intégration de l’entreprise à l’armée israélienne.
Cette absorption de Google dans la boîte à outils d’Israël s’est développée de plusieurs manières.
Le point culminant de cette intégration est la liaison de Google et d’Amazon avec l’armée israélienne par le biais du projet Nimbus. Ce contrat de 1,2 milliard de dollars consiste à construire au moins six centres de données en employant 500 Israéliens sur chaque site.
Le projet fournira également une infrastructure « cloud » aux institutions du régime de Tel-Aviv, y compris l’armée israélienne et l’Autorité foncière israélienne, qui est l’agence responsable du vol des terres palestiniennes et de leur attribution aux colonies sionistes.
Il a été révélé que, via Nimbus, Google fournira des mécanismes d’intelligence artificielle très avancés à l’armée israélienne.
Les documents de formation de Nimbus, qui ont été exposés par le site « The Intercept », ont révélé que le « Cloud Vision API » de Google renforcerait les mécanismes de reconnaissance faciale d’Israël.
Il a également été confirmé que Nimbus pourra traiter des données à des fins de détection de mensonges. Une tournure intéressante dans le contrat du projet Nimbus est qu’il contient une clause anti-BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions).
Il est interdit aux entreprises de retirer les services de toute institution. Cela aurait certainement été inséré pour imposer l’intégration avec l’armée israélienne, quelle que soit l’horreur de ses crimes contre les Palestiniens.
Ainsi, Google et Amazon ont le pouvoir d’empêcher que leur technologie ne soit utilisée pour des violations des « droits de l’Homme » s’ils le souhaitent.
Malgré les conditions humiliantes de cet accord, la porte-parole de Google, Shannon Newberry, s’est tout de même vantée : « Nous sommes fiers que Google Cloud ait été sélectionné par le gouvernement israélien pour fournir des services de cloud public afin d’aider à transformer numériquement le pays. » Mais près de 40 000 membres des clients et un millier d’employés de Google ont signé une pétition appelant le géant de la technologie à se retirer du contrat, et certains membres du personnel démissionnent déjà de leurs postes en signe de protestation.