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E-Press du 28 novembre 2022

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, prononce un discours depuis Kiev devant un public au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 23 mai 2022. ©AP

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Au sommaire :

1- France : une prison à ciel ouvert

Alors que le président de la République française démultiplie ses discours magistraux et voyagent "pour rependre  paix et liberté " dans le monde, on apprend de RT France que le nombre de personnes incarcérées en France atteint son plus haut niveau historique.

D'après les statistiques du ministère de la Justice pour le mois de novembre, 72 809 personnes sont actuellement détenues en prison dans l'Hexagone, soit un record absolu, constituant une densité carcérale de 120%. 

Le nombre de détenus en France a atteint son plus haut historique au mois de novembre, avec 72 809 personnes derrière les barreaux, dépassant le précédent record atteint juste avant le confinement, mi-mars 2020, selon les données statistiques du ministère de la Justice repérées par l’AFP le 27 novembre. 

Les établissements pénitentiaires français comptaient au 1er novembre 72 809 détenus pour 60 698 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 120%, contre 115,4% il y a un an.

Le précédent record (72 575 détenus) avait été enregistré en mars 2020, à la veille du confinement décidé pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et qui avait entraîné une chute drastique du nombre de prisonniers. 

Les statistiques étaient remontées régulièrement depuis, jusqu'à frôler ce plus-haut historique le mois dernier, avec 72 350 personnes incarcérées au 1er octobre. Sur une année, on dénombre 2 997 prisonniers en plus – ils étaient 69 812 au 1er octobre 2021 – soit une hausse de 4,3%.  

Selon les chiffres officiels du ministère, 15 469 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles dans les établissements pénitentiaires (contre 13 170 il y a un an). 

En raison de cette surpopulation, 2 225 sont contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol.  3,5% des personnes incarcérées sont des femmes et 0,8%, des mineurs. 

Plus du quart des détenus (26,9%) sont des prévenus, c'est-à-dire des personnes en attente de jugement – et donc présumés innocents. La densité carcérale dans les maisons d'arrêt, où sont incarcérés ces prévenus et les condamnés à de courtes peines, grimpe à 142,8%.

Source : RT France  

2- Bruxelles : heurts avec la police et actes de vandalisme, en marge du match Belgique-Maroc 

Médias et police font état de jets de projectiles contre les forces de l'ordre et d'actes de vandalisme, ce 27 novembre à Bruxelles, alors qu'avait lieu le match de la Coupe du monde au Qatar : Belgique-Maroc. 

Le média public belge RTBF rapporte, cet après-midi du 27 novembre, qu'en marge du match Belgique-Maroc au Qatar, « un attroupement » s’est formé dans le centre de Bruxelles sur une zone réservée aux piétons au niveau du palais du Midi, « des dizaines de jeunes » s'y étant rassemblés, « certains avec un drapeau marocain sur le dos ». 

Puis, selon la même source, des tensions ont éclaté « lorsque l’arbitre a annulé le premier but [du joueur marocain] Ziyech » et «la tension est montée encore un peu plus au début de la deuxième mi-temps ». Selon RTBF toujours, quelque 150 « jeunes » se sont alors « énervés » : des pétards et des feux d’artifice ont été tirés et le feu a été mis à une poubelle. Par la suite, indique le média public belge, « une voiture de location vide a été abîmée et projetée contre d’autres véhicules ». La police est intervenue pour disperser les fauteurs de troubles, et des affrontements ont éclaté entre ceux-ci et les forces de l'ordre, durant quelques minutes.

D'autres médias belges font état d'incidents dans la capitale, en lien avec le match de football : « Des supporters marocains ont envahi l’espace public et caillassé des voitures », écrit ainsi le site de La Libre Belgique. 

Le média DH évoque lui des « voitures renversées et incendiées, pétards », du « mobilier urbain détruit » et des « trottinettes en libre-service saccagées ». 

Les forces de l'ordre ont demandé aux habitants et supporteurs d'éviter certains quartiers du centre-ville, selon l'AFP. Des stations de métro ont été fermées et des rues bloquées pour limiter les attroupements, d'après la même source. 

Dans un communiqué cité par l'AFP, la police locale a confirmé qu'avant même la fin du match, en centre-ville de Bruxelles, « des dizaines de personnes, dont une partie cagoulée, ont cherché la confrontation avec les forces de l'ordre, ce qui a compromis la sécurité publique ». 

La police note l'utilisation par des individus de matériel pyrotechnique, la présence de manifestants armés de bâtons, un incendie sur la voie publique ou encore de la destruction d'un feu de signalisation. 

Source : RT France 

3- L'Otan s'épuise dans la guerre contre la Russie

L'Occident a de plus en plus de mal à approvisionner l'Ukraine en armes et en munitions, aujourd'hui seuls quelques pays sont en mesure de fournir une assistance militaire à Kiev. Le New York Times a écrit un article à ce sujet.

Selon le journal américain, les deux tiers des pays de l'OTAN ont presque complètement tari leur potentiel militaire et ne sont plus en mesure de fournir des armes et des munitions à l'Ukraine. 

Grosso modo, 20 pays de l'OTAN sont « épuisés militairement », et les dix autres persistent à fournir à Kiev des armes pour affronter la Russie. La Pologne et les trois républiques baltes ont été citées parmi les plus « épuisées ».

Et les principaux sponsors sont toujours les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas.

Cependant, ces mêmes pays ont aussi des problèmes. Ces problèmes viennent du fait que l'Occident n'était absolument pas préparé à ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui.

Même au sein de l'OTAN, les autorités ont reconnu que la quantité d'artillerie utilisée en Ukraine est « stupéfiante ». En Afghanistan, les États-Unis tiraient 300 obus par jour, ce qui était considéré comme beaucoup, et le terrain sur lequel se déroule le conflit ukrainien n'a pas été pris en compte : une journée de combat en Ukraine équivaut à un mois d'hostilités en Afghanistan, a annoncé l'Alliance.

Source : Topwar

4- Le pétrole russe n’a pas d’odeur 

Avant l’interdiction de l’importation de pétrole russe au Royaume-Uni, à partir du 5 décembre, des dizaines de cargaisons continuent d’arriver dans les ports britanniques. Le plus souvent sans être déclarées comme provenant de Russie, d’après The Sunday Times.

Mai 2022, une cargaison de pétrole quitte le port russe de Touapsé, sur la mer Noire. Quelques semaines plus tard, le carburant arrive à destination : Immingham, sur la côte nord-est de l’Angleterre. 

« Pourtant, relève The Sunday Times, selon les statistiques officielles, aucune importation de pétrole russe n’a été enregistrée au mois de juin de cette année. Et sans qu’aucune règle de déclaration n’ait été enfreinte. »

Car entre le 6 mai et le 4 juin, la cargaison a été transférée sur un autre navire au large du port grec de Kalamata. Ce type d’opération, déjà employé par l’Iran et le Venezuela pour contourner les embargos, « a fortement augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine », précise l’hebdomadaire londonien, sur fond de sanctions et de boycott des produits russes. Ainsi mélangé à d’autres barils, l’hydrocarbure devient plus difficile à identifier.

Et une faille dans la législation britannique permet de brouiller un peu plus les pistes. « Si toutes les informations sur la provenance sont collectées par les douanes du Royaume-Uni, l’origine d’une importation est officiellement établie à travers le pays d’expédition et non le pays où la marchandise a été produite, indique The Sunday Times. Un conteneur de produits fabriqués en Chine mais exportés au Royaume-Uni par une entreprise allemande peut par exemple être étiqueté comme étant allemand. »

Une étude approfondie des données fournies par les autorités a permis au journaliste Laith Al-Khalaf d’identifier depuis mars 39 cargaisons de pétrole venues de Russie, mais classées comme provenant d’un autre pays, souvent les Pays-Bas, la Belgique ou même la France. 

Pour une valeur de 200 millions de livres (230 millions d’euros), alors que le total des importations d’hydrocarbures russes s’élève à 778 millions de livres (893 millions d’euros) pendant la même période.

L’importation de pétrole russe deviendra illégale au Royaume-Uni à partir du 5 décembre. « Mais jusqu’à cette date, les entreprises qui acquièrent ouvertement du pétrole russe n’en mettent pas moins leur réputation en danger. »

Source : Courrier international

5- Le Japon suit l'exemple de la Chine pour se débarrasser des obligations du Trésor américain

Le Japon a suivi l'exemple de la Chine, de la Russie et de la Turquie en se débarrassant des bons du Trésor américain à un rythme record. La foi dans le dollar commence à s'estomper, même parmi les alliés de Washington.

Les statistiques publiées par le Trésor américain ont montré qu'en septembre, les sorties de capitaux des investisseurs étrangers ont atteint 34,3 milliards de dollars. La majeure partie des obligations d'État américaines vendues est tombée sur l'allié oriental le plus proche. Le Japon s'est débarrassé des obligations financières de Washington pour un montant de près de 30 milliards de dollars.

Plus tôt, la Chine a démontré le même rejet à grande échelle des investissements en dollars. La Russie a vendu presque tous les actifs américains l'année dernière. Cette tendance mondiale a forcé la Réserve fédérale américaine à rallumer la presse à imprimer et à mettre en circulation jusqu'à 500 milliards de dollars non garantis.

Les experts expliquent le retrait des fonds par les investisseurs japonais par la volonté de renforcer la monnaie nationale, ainsi que de maintenir le chiffre d'affaires commercial avec la Chine, contre laquelle les États-Unis ont lancé une guerre commerciale à part entière. Les règlements en yen japonais et en yuan chinois assureront la stabilité des relations commerciales et leur indépendance vis-à-vis de Washington, selon des représentants du gouvernement et des entreprises à Tokyo et Pékin.

Si cette tendance au dumping des actifs américains se poursuit, elle pourrait conduire à une crise du marché mondial de la dette et à une dépréciation importante du dollar par rapport aux devises des pays de la région Asie-Pacifique, selon les experts financiers de Wall Street.

Source : Topcor.ru

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SOURCE: FRENCH PRESS TV