La Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mené une nouvelle série de frappes de drones et de missiles contre des groupes séparatistes anti-iraniens dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
Le CGRI a annoncé, mardi 22 novembre, que les attaques avaient été menées par des drones kamikazes et des missiles contre les positions du soi-disant Parti de la liberté du Kurdistan (PAK) à la périphérie de la ville de Kirkouk dans le nord de l’Irak.
Soulignant que les raids visaient des endroits situés profondément dans la région du Kurdistan et détruisaient les positions du PAK, le CGRI a annoncé que les attaques avaient porté un coup dur au groupe terroriste séparatiste. Le CGRI n’a pas encore fourni de détails sur les pertes causées aux terroristes.
Mohammad Kazem Al-e-Sadeq, ambassadeur d’Iran à Bagdad, a déclaré plus tôt dans la journée que la République islamique d’Iran avait dit au gouvernement central irakien et à la région du Kurdistan qu’elle était sérieuse au sujet de sa sécurité nationale après qu’un certain nombre de centres militaires iraniens ont été frappés depuis le sol du Kurdistan irakien.
L’ambassadeur a rejeté les informations sur l’avancée terrestre de l’Iran dans la région du Kurdistan irakien, déclarant : « L’Iran respecte la souveraineté de l’Irak et a pris plusieurs mesures pour améliorer la stabilité, l’unité et la prospérité dans ce pays ».
Depuis le 24 septembre, le CGRI a fréquemment lancé des raids aériens contre les positions des terroristes, qui sont retranchés au Kurdistan irakien cherchant à déclencher des émeutes et des troubles dans les villes frontalières occidentales de l’Iran.
L’Iran a averti à d’innombrables reprises les autorités locales du Kurdistan irakien qu’il ne tolérerait pas la présence et les activités de groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que le pays y donnerait une réponse décisive si ces régions devenaient une plaque tournante des terroristes anti-iraniens.
En mai dernier, le CGRI a frappé les positions de groupes terroristes opérant près des frontières occidentales de l’Iran dans la capitale régionale kurde du nord de l’Irak, Erbil.
