L’ambassadeur de la RII en Irak a fait un éclairage, lundi 21 novembre dans l’après-midi, au sujet de l’attaque contre les positions des terroristes séparatistes dans la région du Kurdistan irakien.
L’ambassadeur iranien à Bagdad, Mohammad-Kazem Al-e Sadegh a déclaré à la chaîne Al-Alam que la RII avait remis aux responsables d’Erbil plus de 70 documents sur la présence des groupes terroristes armés dans la région du Kurdistan irakien.
Le diplomate iranien a affirmé que Téhéran avait demandé au gouvernement central irakien et aux responsables du Kurdistan irakien de désarmer les groupes terroristes dans moins de 10 jours, avant de préciser que des frappes terrestres contre les groupes terroristes basés dans le Kurdistan irakien ne sont pas à l’ordre du jour.
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L’ambassadeur iranien à Bagdad a indiqué que la RII avait conclu avec le gouvernement fédéral d’Irak et les autorités du Kurdistan irakien, que les forces irakiennes se déploient le long des frontières de la région du Kurdistan ; « mais cette promesse n’a pas été réalisée ».
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« Des infrastructures vitales à Kermanshah ont été prises pour cible par le service d’espionnage israélien Mossad ; et ces attaques étaient menées en provenance du Kurdistan irakien », a rappelé le diplomate iranien.
En allusion aux négociations de la veille sur les questions frontalières, l’ambassadeur d’Iran a affirmé que « nous avons demandé à la partie irakienne que le gouvernement central de Bagdad prenne en charge le contrôle des frontières ».
Toujours selon l’ambassadeur iranien à Bagdad, le gouvernement irakien a accepté cette demande, mais a demandé un délai supplémentaire afin de pouvoir désarmer des groupes séparatistes et dissidents.
« Les groupes séparatistes doivent se désarmer et retourner aux camps en tant que réfugiés », a affirmé l’ambassadeur d’Iran à Bagdad, et d’ajouter que « dans le cadre d’un mémorandum d’entente entre les appareils judiciaires des deux pays voisins, nous avons trouvé un accord avec la partie irakienne au sujet de l’échange d’individus recherchés par la justice de part et d’autre ».
Rappelons que les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont fait état, ce lundi 21 novembre, du début de la nouvelle série d’attaques aux missiles et de drones contre les positions des terroristes dans le nord de l’Irak.
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