Le commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que l’Iran possédait une puissance de drones de niveau mondial et était désormais un pionnier de la technologie de missiles balistiques.
Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh a fait les remarques lors d’une cérémonie tenue, dimanche 20 novembre, affirmant que l’Iran était à égalité avec les puissances mondiales en termes de technologie de drones et que ses réalisations dans ce domaine avaient défié les puissantes armées du monde.
« Il existe de nombreux autres acquis militaires qui seront dévoilés au temps opportun, comme la capacité de toucher des cibles ennemies à une distance de 1 500 kilomètres », a déclaré le général Hajizadeh.
Il a ajouté qu’en termes de technologie de missiles, l’Iran se situe au-dessus du niveau mondial, ajoutant : « La nouvelle du dévoilement du missile balistique hypersonique avancé capable de manœuvrer en dehors de l’atmosphère n’a pourtant pas été un acquis nouveau, mais le CGRI a décidé de l’annoncer récemment. »
Il a ajouté que le missile hypersonique iranien représentait une poussée de croissance générationnelle et que les ennemis ne seraient pas en mesure de le contrer pendant des décennies.
« Dans le domaine spatial, nous avons récemment pu lancer le porte-satellites Qaem-100 à combustible solide », a déclaré le commandant iranien en ajoutant : « Nous mettrons le premier satellite en orbite avant mars 2023 en utilisant le porte-satellites Qaem-100. »
Plus tôt ce mois-ci, la Force aérospatiale du CGRI a lancé avec succès le lanceur à trois étages Qaem-100 à propergol solide.
Le Qaem-100, premier du genre fabriqué par des scientifiques iraniens, est capable de mettre sur orbite des satellites pesant jusqu’à 80 kg à une distance de 500 km de la surface de la Terre.
Au cours des dernières années, l’Iran a réussi à fabriquer et à mettre dans l’espace différents satellites et à lancer divers lanceurs.
Fin juin, l’Iran a testé pour la deuxième fois sa fusée porteuse de satellites à propergol hybride développée dans le pays, appelée Zuljanah, à des « fins de recherche prédéterminées ».
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