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E-Press du 19 novembre 2022

L'UAV Orbiter peut effectuer des missions de reconnaissance "Over the Hill", des engagements de faible intensité, des combats urbains et des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) à courte portée. ©HT

Au sommaire :

1- Le Pentagone cherche des sources pour fournir à l’Ukraine et à Taïwan des programmes de systèmes de défense antimissiles

Le Pentagone cherche des sources potentielles de systèmes de défense antimissiles qui pourraient être utilisées avec les systèmes d’artillerie à haute mobilité de type HIMARS en Ukraine, en Lettonie et à Taïwan.

« Cet avis est émis par le Commandement des contrats de l’armée américaine, qui cherche à mener des études de marché pour identifier les sources potentielles d’intérêt, les technologies disponibles dans l’industrie et la capacité de répondre aux exigences des ventes militaires à l’étranger », indique un avis de contrat officiel publié par l’administration américaine.

« Le but de la recherche sur le marché et l’approvisionnement est d’identifier les sources intéressées qui sont fiables, et capables de répondre aux besoins de Taïwan, de la Lettonie et de l’Ukraine », a déclaré l’armée US dans son avis.

« L’armée américaine recherche des fournisseurs de logiciels de système de données tactiques d’artillerie terrestre internationale, de formation connexe et de support système », ajoute l’avis.

L’avis a exigé que les parties intéressées présentent une « brève description de leurs entreprises et de leur capacité à répondre aux exigences », et a ajouté qu' »il peut y avoir plusieurs demandes ».

Cela survient après que la Corée du Nord a lancé, au cours des deux derniers mois, plusieurs essais de missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires, et une escalade majeure dans les environs de Taïwan et de la mer de Chine, à la suite de la récente visite de Pelosi à Taipei.

Plus tôt ce mois-ci, le Pentagone a annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’une valeur de 400 millions de dollars, comprenant des chars T-72 remis à neuf et des drones Phoenix Ghost.

Le Pentagone a déclaré, dans un communiqué, ce vendredi, qu' »une nouvelle aide militaire sera fournie à l’Ukraine d’un montant de 400 millions de dollars, qui comprend le renouvellement des systèmes de défense aérienne, la fourniture de chars T-72 renouvelés, ainsi que Drones Phénix Fantômes. »

Il y a quelques jours, l’Associated Press a rapporté que les États-Unis avaient l’intention d’annoncer un nouveau programme d’aide à la sécurité à l’Ukraine d’une valeur de 275 millions de dollars, qui comprend des munitions pour des systèmes de missiles de haute précision et d’autres équipements.

Source : Al Manar

2- La bombe américaine GBU-49 pour armer le futur drone MALE européen

En février, après des mois, voire des années de palabres, l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement a fini par notifier le contrat de développement et de production du futur drone européen MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] à Airbus Defence and Space.

Pour rappel, l’idée de développer un drone MALE européen avait été proposée en 2013 par Airbus, Dassault Aviation et Leonardo. Puis, ayant pris la direction du projet dans le cadre d’une collaboration avec la France, l’Italie et l’Espagne, l’Allemagne fut en mesure d’imposer à ses partenaires le principe d’une double motorisation, l’appareil devant afficher une masse d’environ dix tonnes.

Par ailleurs, la question d’armer ou non cet Eurodrone fut en suspens pendant un temps, l’Allemagne ayant tardé à se décider pour des raisons « éthiques ».

Quoi qu’il en soit, le groupe Safran pouvait espérer bénéficier de ce programme. D’abord avec son turbopropulseur Ardiden TP3 pour la motorisation de ce futur drone européen. Puis avec son kit A2SM [Armement Air Sol Modulaire, ou Hammer] qui, monté sur un corps de bombe [généralement des Mk82 de 500 livres], permet à un aéronef d’atteindre une cible avec une grande précision et à une distance de sécurité.

Seulement, l’Ardiden TP3 n’a pas été retenu par Airbus Defence and Space, qui lui a préféré le Catalyst, proposé par Avio Aero, filiale italienne de l’américain General Electric. Ce choix a fait tiquer quelques-uns… Car si ce turbopropulseur sera fabriqué en Europe, il pourrait intégrer des composants américains susceptibles d’être concernés par la réglementation états-unienne du trafic international d'armes (ITAR), laquelle sert de prétexte aux États-Unis pour bloquer des ventes d’équipements militaires.

La Commission européenne a d’ailleurs indiqué qu’elle suivrait ce dossier. « Avio Aero est tenu, dans le cadre de l’application du droit de l’Union, de fournir tous les éléments de preuve garantissant que la souveraineté européenne sera préservée. À ce titre, la sous-traitance à Avio ne doit pas être contraire aux intérêts de l’UE et de ses États membres en matière de sécurité et de défense », a en effet fait valoir Thierry Breton, le commissaire chargé du marché intérieur, de la politique industrielle, de la défense et de l’espace.

Quant aux munitions qu’emportera l’Eurodrone, la Direction générale de l’armement a récemment indiqué que la bombe GBU-49 qui, composée d’un corps de bombe Mk-82 et d’un kit Enhanced Paveway II, est produite par l’américain Raytheon, en ferait partie. De même que le missile haut de trame MHT.

D’où les interrogations exprimées par des députés lors de la dernière audition d’Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement [DGA].

« L’Eurodrone embarque des bombes GBU-49 de fabrication américaine plutôt que des bombes françaises ou même européennes. Il ne nous semble pas que le groupe Safran ait été consultés à ce sujet », a ainsi déclaré Pierrick Berteloot, membre du Rassemblement national.

Cependant, M. Chiva n’a pas répondu précisément aux interrogations de ces deux députés. « Au moment d’équiper [l’Eurodrone], l’A2SM de Safran n’a pas été retenu. Toutefois, pour la France, nous avons décidé d’équiper, en complément, le drone du missile souverain MHT de MBDA », a-t-il dit.

« La GBU-49 est un armement un peu plus basique et de portée moindre par rapport aux missiles que les armées françaises utilisent », a-t-il ensuite admis.

A priori, il aurait été difficile de faire autrement, pour des questions de coûts. « Si l’on devait, un jour, équiper l’Eurodrone d’un autre type de munitions, il faudrait étudier cette possibilité, tout à fait envisageable en modifiant quelques caractéristiques architecturales. Mais ce sont quelques dizaines de millions d’euros qui devront être consacrés à ce rééquipement », a expliqué M. Chiva. « En résumé, l’équipement choisi pour l’Eurodrone reflète la vie normale d’un projet ; je suis conscient que certains industriels s’offusquent de pas avoir été retenus mais la décision prise résulte d’une étude de définition transparente », a-t-il ensuite fait valoir.

Source : Opex360

3- L'Ukraine a commencé à utiliser des drones israéliens Orbiter contre la Russie

Un drone tactique israélien Orbiter 2 a été repéré au-dessus de la région de Koursk, à 10 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine.

Il s'agit de la première utilisation connue de drones israéliens contre la Russie, ce qui nécessite probablement une explication d'Israël.

Sur des séquences vidéo publiées par des habitants de la région de Koursk, on peut voir, à une altitude relativement basse au-dessus de la région de Koursk, à environ 10 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine, un véhicule aérien sans pilote.

Compte tenu de la forme et de la taille du drone, les experts ont pu établir qu'il s'agissait d'un drone Orbiter 2. Ce drone tactique est conçu pour la reconnaissance tactique par Aeronautics Defense Systems en Israël. Bien qu'il ne soit pas un drone de combat, il est utilisé pour corriger les frappes d'artillerie et effectuer des attaques à la roquette.

Auparavant, Israël avait nié la fourniture d'armes et d'équipements à l'Ukraine, mais on sait que des véhicules blindés, des systèmes d'armes à drones, etc. ont déjà été transférés aux Forces armées ukrainiennes.

Source: Avia-pro

4- Iran: le chef du renseignement du CGRI assassiné à Kermanshah

La série d’attaques terroristes contre les forces de sécurité en Iran se poursuit, avec le martyre du chef du renseignement des gardiens de la révolution, le colonel Nader Bayrami,dans la ville de Sahna, dans la province de Kermanshah.

« Un groupe d’émeutiers et de voyous, a créé le chaos et a attaqué les forces de sécurité avec des armes blanches », a déclaré le gouverneur de la ville de Sahna, Jahanbakhsh Zanganeh Tabar, dans une interview avec IRNA.

Le gouverneur iranien a ajouté que « le colonel Bayrami a été tué lors de cette attaque », soulignant que « les personnes impliquées dans son assassinat ont été immédiatement arrêtées par les services de sécurité et remises à la justice ».

Cela survient après que deux membres des Forces Basigh et deux autres membres des forces des gardes-frontières ont été tués dans deux accidents en Iran, hier jeudi.

Jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a accusé « Israël » et les agences de renseignement occidentales de planifier de diviser l’Iran dans le but de provoquer une guerre civile », soulignant que les « Iraniens ne seront par entrainés dans de tels complots ».

Plus tôt hier, le commandant des Gardiens de la révolution en Iran, le général de division Hossein Salami, a déclaré que son pays « assiste à une grande conspiration contre son peuple, au premier rang de laquelle se trouvent des personnes trompées qui sont devenues des agents de l’ennemi afin de semer la discorde ».

Le général de division Salami a ajouté, dans un discours, que « les ennemis de l’Iran se dirigent aujourd’hui vers la guerre des martyrs », notant que « tous les démons du monde se sont rassemblés contre l’Iran, à savoir l’Amérique, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’entité sioniste, l’Arabie saoudite, et d’autres. »

Le correspondant d’Al-Mayadeen a cité des sources de sécurité disant que « les émeutiers ont entamé une nouvelle phase d’action visant à déclencher une guerre armée interne en Iran ».

Source : médias

5- Nord Stream : après la confirmation du sabotage, Moscou veut identifier « ceux qui sont derrière »

Alors que l'enquête suédoise a dit confirmer la piste d'un sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 qui ont été endommagés en septembre, Moscou ne souhaite pas s'arrêter là. Le porte-parole du Kremlin demande l'identification des responsables.

Alors que le procureur en charge de l'enquête préliminaire suédoise a confirmé que les gazoducs Nord Stream 1 et 2 avaient bien été sabotés, le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a fait savoir que la Russie souhaitait maintenant identifier «ceux qui sont derrière cette explosion».

Commentant l'enquête préliminaire suédoise sur les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs de la mer Baltique, Dimitri Peskov a fait remarquer le 18 novembre que «le fait même que des données aient déjà commencé à paraître en faveur de la confirmation d'un sabotage ou d'un attentat, on peut l'appeler comme on veut, confirme une fois de plus les informations dont la partie russe disposait et dispose toujours». 

«Il est très important de ne pas s'arrêter là», ajoute le porte-parole du Kremlin avant de préciser qu'il faut «identifier ceux qui sont derrière cette explosion».

«Des restes d'explosifs» et «des objets étrangers découverts»

«Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d'explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts», a déclaré dans un communiqué le procureur Mats Ljungqvist, en charge de l'enquête préliminaire sur l'explosion des gazoducs Nord Stream 1 et 2. «La poursuite de l'enquête préliminaire pourra montrer si quelqu'un peut être poursuivi pour crime», a ajouté le parquet. 

Fin septembre, quatre énormes fuites de gaz avaient été détectées sur les gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne, toutes dans les eaux internationales. Deux se trouvent toutefois dans la zone économique suédoise et deux dans celle du Danemark. Les inspections préliminaires sous-marines avaient renforcé les soupçons de sabotage, les fuites ayant été précédées d'explosions, selon les enquêteurs. 

Depuis le début du conflit en Ukraine, les deux pipelines, qui relient la Russie à l'Allemagne, ont été au cœur de tensions géopolitiques.  

Hors service au moment des faits, les deux gazoducs contenaient toutefois d'importantes quantités de méthane, qui se sont échappées pendant plusieurs semaines provoquant des bouillonnements impressionnant.

Source : RT

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SOURCE: FRENCH PRESS TV