Par Yusef Jalali
PressTV, Téhéran
Boutiques fermées et rues agitées par des manifestants qui appellent les commerçants à se joindre à la grève. C’est une image que les médias mainstream tentent de donner de l’Iran. Mais un tour rapide dans les rues de Téhéran révèle que ce n’est pas exactement ce qui se passe, car la vie normale se poursuit dans de nombreux quartiers de la capitale.
Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent la fermeture des magasins du Grand Bazar de Téhéran dans le cadre d’une grève de trois jours qui aurait marqué l’anniversaire des violences urbaines causées par une hausse des prix du carburant en 2019.
Certaines personnes ont un récit différent. Ils disent que ces magasins sont fermés parce que les propriétaires craignent le vandalisme et les émeutiers.
Des rapports non officiels indiquent que des éléments liés à l’organisation terroriste anti-iranienne OMK ont attaqué mercredi le marché du fer de Téhéran. Ils ont endommagé les commerces et ont forcé les gens à cesser leurs activités.
Le gouvernement iranien affirme que les médias étrangers exagèrent ce qui se passe sur le terrain pour attiser les troubles. Les autorités appellent les manifestants à se calmer, les mettant en garde contre le jeu néfaste qui est mené par les ennemis du pays.
