Le ministère iranien des Affaires étrangères a appelé par la voix de son porte-parole à une résolution intra-régionale des problèmes du Caucase, exprimant une fois de plus son opposition à l'ingérence étrangère dans les affaires de la région.
« La résolution des problèmes du Caucase passe par les capitales des pays de la région, et non par les forces extra-régionales », a déclaré le mardi 8 novembre le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Ces remarques ont été faites dans un contexte de tension persistante entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, au sujet de la région contestée du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh est internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, mais a été peuplé d'Arméniens de souche.
« La République islamique est attachée au respect des règles du bon voisinage et de l'intégrité territoriale d'autrui. Elle condamne l'occupation des territoires azerbaïdjanais et soutient un règlement pacifique du différend entre les pays du Caucase conformément au droit international », a affirmé M. Kanaani.
« Nous annonçons une fois de plus que nous sommes prêts à aider à résoudre les questions en suspens entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie dans divers formats, y compris le mécanisme de coopération bilatéral, trilatéral et également le format 3+3, qui comprend les trois pays du Caucase du Sud de l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan plus la Russie, la Turquie et l'Iran », a-t-il ajouté.
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En réaction aux récents propos tenus par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev concernant le soutien de la République islamique d'Iran à l'Arménie, il a déclaré :
« Notre politique de principe est basée sur le bon voisinage et l'expansion des relations avec tous nos voisins. »
Il a réitéré que l'Iran ne renforçait jamais ses liens avec un voisin au détriment d'un autre.
« La République islamique d'Iran a toujours souligné la nécessité de préserver l'intégrité territoriale de chaque pays et de résoudre pacifiquement les différends entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Par conséquent, nous condamnons l'occupation des territoires azerbaïdjanais et soutenons leur libération au plus haut niveau politique », a-t-il ajouté.
« Cela fait maintenant près de deux ans que les responsables politiques, militaires et de la sécurité d'Azerbaïdjan s'entretiennent avec les responsables arméniens pour ouvrir la voie à la paix et à l'amitié que nous soutenons. Mais la raison de leurs inquiétudes quant à nos contacts naturels entre voisins nous est incompréhensible », a-t-il conclu.
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