Ansarallah a averti les Saoudiens et leurs alliés contre toute escalade des tensions après la récente attaque par drone de l'armée yéménite sur le port pétrolier d'« Al-Daba » dans le sud de la province d'Hadramaout, riche en pétrole. Une attaque qui se voulait « un message » à l'adresse des agresseurs selon le mouvement.
Pour le mouvement de la Résistance yéménite, les conditions d'armistice sont différentes des conditions de paix. Les termes d'un cessez-le-feu à court terme sont également différents des termes d'un cessez-le-feu à long terme.
Le cessez-le-feu précédent a conduit à l'ouverture de l'aéroport de Sanaa pour des vols limités, ainsi qu'à l'arrivée de certains navires pétroliers dans le port de Hudaidah. Pour un nouveau cessez-le-feu, Ansarallah exige que le nombre de vols depuis l'aéroport de Sanaa vers plusieurs destinations augmente.
Ansarallah veut également l'ouverture complète du port de Hudaydah au trafic maritime, car il n'y a aucune justification, selon le mouvement, pour empêcher la navigation dans le port et autres ; De plus, il veut payer les salaires des employés administratifs à partir des revenus du pétrole et du gaz, qui affluent actuellement vers les banques saoudiennes pour être dépensés à des fins agressives et pour la guerre contre le Yémen.
Décryptage, Habib Tawa, analyste politique depuis Paris.
