Au sommaire :
1- Royaume-Uni : Boris Johnson renonce à briguer le poste de Premier ministre
Boris Johnson a annoncé dans un communiqué qu'il ne briguera finalement pas la tête du parti conservateur britannique et ne pourra donc pas faire son retour au 10, Downing Street.
« Au cours des derniers jours, je suis malheureusement arrivé à la conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n'avez pas un parti uni au Parlement », explique-t-il.
Selon les médias locaux, ce retrait laisse la voie libre à Rishi Sunak, ancien ministre des Finances, pour succéder à Liz Truss, qui a démissionné de son poste cette semaine.
Source : Sputnik
2- Manifestations contre la flambée de l'inflation à Madrid
Samedi, le centre de Madrid a été rempli de bruit, de sifflets, de chants et de drapeaux syndicaux alors que quelque 3 000 personnes sont descendues dans la rue pour réclamer une augmentation des salaires et des pensions dans un contexte d'inflation galopante.
Les manifestations du coût de la vie en Espagne ont reflété celles qui se sont déroulées en France, en Belgique, en Allemagne et en République tchèque, la flambée des coûts entraînant une baisse du pouvoir d'achat des gens.
Les prix de la nourriture, du carburant, du loyer et du chauffage domestique ont tous grimpé en flèche et de nombreuses personnes se préparent au pire à venir à l'approche des mois froids.
« Les salaires semblent stagner, et il est urgent de changer. Absolument, les gens ont perdu environ 10% de leur pouvoir d'achat. Plus les salaires baissent, plus les gens auront évidemment des difficultés à payer le loyer et pour d'autres problèmes primaires », a déclaré Antonio Perez, secrétaire général du syndicat FETICO (Fédération des travailleurs indépendants du commerce).
Le gouvernement espagnol a présenté ces derniers mois deux programmes anti-inflation extraordinaires qui ont subventionné l'essence, les transports publics et imposé des taxes exceptionnelles sur les bénéfices excédentaires des sociétés énergétiques et des banques.
Et de nouvelles mesures d'une valeur de 3 milliards de dollars américains sont également en préparation. Les manifestants, cependant, disent que ce n'est tout simplement pas suffisant. Aujourd'hui, une seule d'une série de manifestations s'est transformée en une manifestation beaucoup plus importante au début du mois de novembre.
Source : RT France
3- Sanctions anti-russes : Orban accuse Bruxelles de « tirer » sur la Hongrie
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé le 23 octobre l'Union européenne de « tirer » sournoisement sur la Hongrie avec sa série de sanctions contre la Russie, qualifiées par Budapest de « bombe » sur l'économie.
« Ne nous préoccupons pas de ceux qui tirent sur la Hongrie cachés dans l'ombre, quelque part depuis les miradors de Bruxelles » : lors d’un discours à Zalaegerszeg le 23 octobre, dans l’ouest du pays, à l'occasion de la fête nationale commémorant le soulèvement de la Hongrie contre l’Union soviétique en 1956, Viktor Orban a fustigé la série de sanctions contre la Russie portée par Bruxelles. « Ils finiront là où leurs prédécesseurs ont fini », a-t-il ajouté, prédisant à l’UE un sort similaire à celui du bloc soviétique qui s'est effondré entre 1989 et 1991.
Dans la capitale et le reste du pays, des posters ont été affichés avec un message flanqué d'un missile : « Les sanctions de Bruxelles nous ruinent. »
« Guerre à nos portes, crise financière et ralentissement économique dans l'UE, invasion migratoire au sud [...], nous devons faire face » à de multiples problèmes, a déclaré le Premier ministre assurant que « son gouvernement fort et uni » surmontera cette épreuve.
Ce discours fait écho au lancement par le gouvernement, mi-octobre, d'une « consultation nationale » visant à recueillir l’avis de ses citoyens sur les sanctions européennes contre Moscou.
Le dirigeant hongrois a exprimé à plusieurs reprises son opposition à leurs élargissements, tout particulièrement sur le secteur énergétique. « ll y a un moment où il faut dire stop » avait déclaré début mai le Premier ministre, lors d’une interview, alors que des Etats membres européens appelaient à instaurer un embargo sur le pétrole russe. Mesure qui, aux yeux de Viktor Orban, « équivaudrait à une bombe nucléaire larguée sur l'économie hongroise », dont 65% du pétrole provient de Russie via l'oléoduc Druzhba (qui signifie « amitié »).
Si les dirigeants de l'UE se sont mis d'accord dans la soirée du 30 mai pour réduire de quelque 90% leurs importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année 2022 (embargo sur le pétrole brut dans les six mois et les produits raffinés dans les huit mois), une exemption temporaire a cependant été prévue pour le pétrole acheminé par oléoduc, afin de lever le veto de la Hongrie. A rebours de ses partenaires de l'Union européenne, qui ont réduit leur dépendance à l’égard du gaz russe, la Hongrie a en outre signé un accord avec Gazprom le 31 août, en vue d'une livraison supplémentaire pour les mois de septembre et d’octobre.
Source : RT France
4- La Russie préoccupée par la fabrication d'une « bombe sale » par Kiev
Au cours de l'entretien téléphonique avec son homologue français, le ministre russe de la Défense a évoqué ses préoccupations quant aux provocations d'une « bombe sale » par l'Ukraine.
La situation en Ukraine, qui a tendance à « une prochaine escalade non-contrôlée », a été évoquée par Sergueï Choïgou et Sébastien Lecornu lors de leur conversation téléphonique, selon le ministère de la Défense.
Le ministre russe de la Défense a fait part à son homologue français de ses préoccupations quant à de possibles provocations de la part de l'Ukraine avec le recours à « une bombe sale ».
La dernière fois que les échanges russo-américains entre les deux ministres ont été évoqués date du 25 août. La situation de la centrale nucléaire de Zaporojié a donc été abordée par MM Choïgou et Lecornu.
Le chef de la Défense russe a plus tard fait part à ses homologues turc et britannique de ses préoccupations quant à la fabrication d'« une bombe sale » par l'Ukraine.
Cet entretien téléphonique intervient deux jours après un autre que Sergueï Choïgou a eu avec son homologue américain, Lloyd Austin. Le 21 octobre, les ministres ont échangé pour la première fois depuis plus de cinq mois. Ils se sont également concentrés sur le conflit ukrainien.
Source : Sputnik