Les forces terrestres de l’armée iranienne ont lancé un grand exercice militaire de trois jours avec la participation des forces de combat dans une zone frontalière de la province de l’Azerbaïdjan occidental.
Le colonel Hamid Firuzjaei, commandant de la 164e brigade d’assaut mobile des forces terrestres de l’armée, a déclaré que l’exercice de trois jours a débuté le samedi 22 octobre dans le district de Pasveh (Piranshahr) afin d’évaluer la puissance de combat des forces et de montrer leurs capacités militaires.
« Les forces participant à l’exercice utilisent des armes légères, semi-lourdes et lourdes conformément aux objectifs de l’exercice et démontrent leurs capacités de combat et de défense », a déclaré Firuzjaei.
Le commandant de la 164e brigade mobile d’assaut a souligné que les forces menaient des opérations de parachute héliporté, des raids nocturnes, des combats en hélicoptère, le contrôle des routes de communication, la capture des hauteurs et la destruction offensive et la guerre urbaine lors de l’exercice à Piranshahr.
Le mois dernier, les forces terrestres de l’armée iranienne ont organisé une série d’exercices militaires de deux jours dans la ville de Nasr Abad, dans le centre de l’Iran, qui visaient à mesurer leur capacité à écarter de nouvelles menaces.
Les exercices ont réuni diverses unités issues des unités d’infanterie, de blindés, d’artillerie, d’aviation de l’armée, de drones, d’ingénierie et de guerre électronique de l’armée de la République islamique d’Iran.
L’exercice à grande échelle a eu lieu après que le ministère iranien de la Défense eut annoncé avoir équipé 51 villes du pays de systèmes de défense civile pour surveiller et contrecarrer toute menace [de motifs biologiques, radiologiques et chimiques, NDLR] dans les plus brefs délais.
S’appuyant sur sa doctrine militaire, la République islamique d'Iran affirme qu’elle ne serait jamais partie à l’initiation d’un conflit.
L’armée, cependant, a déclaré à de nombreuses reprises qu’elle porterait à tout agresseur potentiel un coup bien plus grand que ce que ce dernier pourrait infliger au pays. À noter que les responsables des forces armées de la République islamique d'Iran ont annoncé à plusieurs reprises que les forces armées iraniennes ne laisseraient même pas l’ennemi penser à la moindre violation des frontières de l’Iran.