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Le Hamas retend la main à Bachar Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Pour le président syrien, l’unité des groupes palestiniens est le principal facteur leur permettant d’affronter le régime de Tel-Aviv. (Photo d'illustration)

Le président syrien a rencontré une délégation composée de dirigeants et de représentants des factions palestiniennes, une première visite après une décennie de rupture de leurs relations. 

Lors de cette réunion, ce mercredi 19 octobre à Damas, capitale syrienne, les deux parties ont discuté des résultats des pourparlers de réconciliation nationale qui ont eu lieu entre différents groupes palestiniens en Algérie. Les possibilités de donner du poids à ces pourparlers, afin que le processus de réconciliation soit en pleine harmonie avec le développement du principe de la résistance populaire contre les occupants israéliens; les crimes continus dans les territoires palestiniens ont été également à l'ordre du jour de cette réunion.

Le Hamas avait annoncé le 15 septembre dernier sa volonté de rétablir ses relations avec le pouvoir syrien, à la lumière des rapides développements régionaux et internationaux liés à sa cause. Un communiqué précise que cette décision est « dans l’intérêt de la nation et de ses justes causes, au cœur desquelles se trouve la cause palestinienne, et vise à promouvoir les développements régionaux et internationaux ».

Pour Bachar al-Assad, l’unité des groupes palestiniens est le principal facteur leur permettant d’affronter le régime de Tel-Aviv et de recouvrer leurs droits. « Toutes les tentatives de supprimer la cause palestinienne de l'esprit des nouvelles générations dans les pays arabes, en particulier des jeunes palestiniens, sont vouées à l’échec. En réalité, les événements actuels en Palestine montrent que les jeunes adhèrent à la Résistance. En dépit de la guerre dans laquelle il est impliqué, Damas n'a pas changé sa position de soutien à la Résistance, car le peuple syrien croit profondément aux valeurs de la Résistance », a-t-il déclaré. 

« La Résistance n'est pas une idéologie, mais un principe permettant de revendiquer des droits. La Syrie que le monde connaissait avant la guerre ne changera pas après la guerre : elle apportera son soutien sans faille à l’axe de la Résistance. »

La délégation palestinienne a considéré la Syrie comme le pilier principal de la Résistance. Son chef de file, Khalil Hayya, chef du bureau des relations arabes et islamiques, a indiqué que « la nation et les groupes palestiniens sont bien conscients de l'importance, du statut, du rôle et des positions de la Syrie. La Syrie a toujours été un foyer de la résistance et un refuge pour les Palestiniens dans les moments difficiles ».

« Tous les groupes palestiniens se tiendront aux côtés de la Syrie pour faire face à l'agression et aux conspirations américano-sionistes. La récente rencontre entres les responsables syriens et de la Résistance palestinienne donne beaucoup de l’entrain aux habitants de Gaza et de la Cisjordanie, d’autant plus que la puissance de la Syrie est la puissance de la nation palestinienne. »

Dans une interview avec Al-Aqsa Voice mercredi soir, le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a pour sa part souligné : « Dans une prochaine phase, nous souhaitons renforcer nos relations avec la Syrie dans le sens de la cause palestinienne, vu l’intensification des exactions du régime sioniste. »

Il a ajouté que les groupes palestiniens étaient déterminés à entretenir de forte relations avec les pays voisins afin d'attirer autant que possible les soutiens régionaux en faveur de la Résistance et du projet de libération de la Palestine.

Parmi les membres de la délégation présente à Damas se trouvaient des figures de proue comme : Ziyad al-Nakhalah, le secrétaire général du mouvement Jihad islamique ; Talal Naji, secrétaire général du Commandement du Front populaire ; Mohammed Qaïs, secrétaire général de l'organisation Saeqe (Éclair) ; Ziyad al-Saghir Abu Hazemn, secrétaire du Comité central du mouvement Fatah ; Jamil Mazher, secrétaire général adjoint du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ;  Khaled Abdel Majid, secrétaire général du Front de lutte populaire de Palestine ; Youssef Moqdeh, secrétaire général du Front de libération de la Palestine ; Khalil Hayya, membre du Bureau politique du Hamas ; et Samir Rifai, ambassadeur de Palestine en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV