Après la spectaculaire opération commando le 8 octobre au poste de contrôle Shuatat où un combattant palestinien qui reste introuvable a liquidé une soldate sioniste et en a blessé plusieurs autre, opération à laquelle les terroristes sionistes ont tenté de riposter en encerclant le camp de Shuatat sans se douter que là encore la riposte ne tarderait pas et que les combattant de « Fosse des Lions », soit ce groupe qui réunit en son sein une majeur partie des officiers de Fatah dégoûtés par toute forme de compromission, y compris des accords d’Oslo passeraient rapidement à l’offensive à Naplouse et qu’ils éliminerait un officier sioniste à peine deux jours plus tard, soit le 10 octobre, qu’y a –t-il de nouveau sur le front de guerre totale anti sioniste en Cisjordanie ?
Une toute dernière information fait état de la destruction d’un drone abattu dans le ciel d’al Khalil, soit l’une des localités palestiniennes les plus encerclées par des colonies sionistes. Comment ont-ils fait les palestiniens ?
Alors que l’armée sioniste prétend avoir perdu l’engin pour cause de panne technique, les sources palestiniennes affirment l’avoir descendu à coup de mitraillette. Belle coïncidence quand on se rappelle qu’en Ukraine où l’armée otanienne est à l’œuvre, pas une seule fois celle-ci n’a réussi à abattre un engin kamikaze russe à l’aide des mitraillettes. Mais ce n’est pas tout : « Les journées de rages » annoncées par « Lion’s Den » de Naplouse se poursuivent et à regarder de plus près les images en provenance de Qods occupé, d’Antata, de Silwan entre autres soit ces colonies drastiquement « protégées » par l’armée d’occupation, on assiste à l’émergence d’un génie militaire qu’envieraient les plus grandes armées occidentales
Au fait, « Lion’s Den » a a donné une grande impulsion à la résistance, qui a commencé avec des bataillons stationnés principalement dans le nord de la Cisjordanie, de Jénine à Naplouse, Tubas et Tulkarm, et en quelques semaines c'est devenu le casse-tête d'Israël". Un rapport du site Internet hébreu "Walla" a affirmé que "Aren Al-Aswad" est un groupe "composé de prisonniers libérés et de jeunes hommes qui ont décidé d'affronter Israël et ont reçu un large soutien populaire. Mais c’est plus que cela :
"le groupe comprend des dizaines de jeunes hommes armés de pistolets et de fusils, et certains d'entre eux appartiennent au Jihad islamique, au Hamas et au Front populaire, mais ils ont décidé de se battre ensemble et professionnellement ». Et le résultat après les deux méga opérations de cette semaine ?
De violents affrontements ont opposé les Palestiniens aux militaires du régime sioniste dans le quartier d’al-Isawiya situé dans la ville occupée de Qods. Selon un rapport du mercredi soir, 12 octobre de la chaîne d’information palestinienne PalToday, d’intenses affrontements font rage dans tous les villages et différents quartiers de la ville de Qods occupée, notamment sur le passage du camp de Shuafat situé au nord-est de Qods.
La police israélienne a presque perdu le contrôle de la situation. Des affrontements ont éclaté entre des jeunes Palestiniens et des militaires israéliens dans les colonies de peuplement de Kafr Aqab et de Silwan, situées au sud de la mosquée al-Aqsa. Lors des attaques contre des maisons des Palestiniens les militaires israéliens ont fait usage du gaz lacrymogène, tuant un nourrisson. Cités par des médias israéliens, la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera a rapporté que lors de ces affrontements, deux membres des forces de police du régime sioniste ont été blessés dans le quartier d’al-Isawiya.
Mais cette version qatarie de la guerre omet de reconnaître qu’il y a en Cisjordanie une intifada entre les intifada ou dit autrement, chaque parcelle de la terre cisjordanienne est un front à part entier. Nasrallah a décrit cette réalité comme étant une « nouvelle perception du monde pour une entité sioniste qui vit désormais au plus profond d’elle le sentiment d’impuissance : il fut un temps où les opérations anti sionistes était en nombre d’ un ou deux tous les deux ou trois mois, désormais c’est trois ou quatre opérations par jour
Abdallah al-Aqrabawi, chercheur en relations internationales et études stratégiques, affirme que la Cisjordanie connaît sans aucun doute une augmentation de la qualité et du nombre d'actions de Résistance, étant donné l'échec des stratégies de l’entité sioniste pendant 15 ans pour réprimer la Résistance palestinienne. L'expansion des colonies et les violations de l'occupation à Qods ont contribué ont eu un effet inverse en contribuant à attirer davantage de jeunes à rejoindre la Résistance. « La Cisjordanie symbolise la défaite de 70 ans d'occupation et les appareils de sécurité israéliens affiliés à des organisations de l’Autorité autonome palestinienne ne sont plus en mesure de contrôler toutes les régions en Cisjordanie où se forment des groupes de Résistance armés ».
