L’OTAN a affirmé le 19 septembre avoir envoyé une délégation pour aider à faire face aux conséquences de l’allégation sans fondement de cyberattaque iranienne contre l’Albanie dans ce petit pays situé dans les Balkans occidentaux.
L’Albanie, qui accueille les hypocrites comme l’un des groupes terroristes les plus dangereux au monde, a annoncé il y a quelques semaines qu’elle couperait ses relations diplomatiques avec l’Iran. Ce pays a affirmé qu’il le faisait à cause d’une cyberattaque de l’Iran, qui a entraîné la désactivation des sites Web du gouvernement de ce pays.
Le 16 septembre, le gouvernement albanais a accusé l’Iran d’une cyberattaque contre ses infrastructures. En annonçant la rupture des relations politiques avec l’Iran, Tirana a donné aux diplomates iraniens un délai pour quitter le pays dans les 24 heures. Ce qui a rencontré la ferme condamnation du ministère des Affaires étrangères de l’Iran.
En réponse à cette mesure du gouvernement albanais, le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, et en rejetant les allégations sans fondement formulées par ce gouvernement contre l’Iran, a qualifié d’une action irréfléchie la décision du gouvernement albanais de rompre les relations politiques avec l’Iran sur la base de telles affirmations sans fondement comme.
Apaturai a déclaré que l’OTAN aidera l’Albanie à recevoir le soutien nécessaire pour faire face aux défis immédiats et à long terme. Outre l’OTAN, les États-Unis et l’Union européenne ont également condamné la cyberattaque présumée contre l’Albanie. La semaine dernière, le gouvernement américain a inscrit les noms de 10 personnes et de deux institutions iraniennes sur la liste des sanctions pour ce qu’il a qualifié de cyberactivité malveillante.
Les États-Unis sont même allés jusqu’à menacer l’Iran d’un recours à l’article 5 dit de défense collective. Plus d’une analyse affirment que les tensions sur les frontières nord-ouest de l’Iran entre Arménie et Azerbaïdjan qui en dépit de la trêve se poursuivent, est un plan otanien destiné à couper le lien géographique entre l’Iran et l’Eurasie, et ce, alors même que les liens Iran-Russie-Chine ne cessent de se renforcer.
Le général de division Mohammad Bagheri a mis en garde mercredi soir dans un message contre toute insécurité et tout changement géopolitique dans la région ajoutant que les forces armées ne toléreraient aucune insécurité et modification des frontières qui menacent les intérêts de l’Iran.
Dans la matinée de ce mercredi, lors de la cérémonie marquant le Semaine de la Défense sacrée, le chef d’état-major des forces armées iraniennes a souligné : « Comme nous l’avons annoncé à plusieurs reprises, nous ne tolérerons aucun changement dans les frontières de la région et nous recommandons aux deux pays d’Azerbaïdjan et d’Arménie de résoudre leurs problèmes par des voies pacifiques et le dialogue. »