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Hezbollah: la guerre perdue d'Israël

"Grand Israël"? à jamais enterré! "

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Son 40ème anniversaire, le Hezbollah l'a célébré de façon bien singulière: Une reconstitution hologramme de son très grand commandant martyr Imad Moghniyeh a donné le ton pour cette cérémonie qui a eu lieu à peine à une dizaine de jours de l'échéance fixée par Nasrallah au-delà de laquelle le Karish et autres sites gaziers israéliens seront visés si le Liban ne recouvre pas son droit d'exploiter ses richesses offshores.


Dans un discours particulièrement attendu dans la région ainsi qu'à Tel-Aviv et à Washington, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah s'est livré à tracer non seulement les grandes étapes du parcours du mouvement depuis sa naissance en 1982, une "naissance très fortement marquée par les idéaux du défunt fondateur de la République islamique, l'imam Khomeini" jusqu' à son émergence à titre d'un acteur non seulement étatique, d'une puissance régionale, mais il a décrit la place du mouvement au sein de l'axe de la Résistance laissant entendre que toute confrontation anti Israël à venir pourrait voir la contribution aux côtés du Hezbollah d'autres composantes de la Résistance. 

Pour Nasrallah la bataille qui s'annonce proche en Méditerranée est "la victoire de l'an 2000, année où l'entité a fui le Sud Liban et où son mythe d'invincibilité s'est effondré à jamais. Cette guerre prolongerait aussi la victoire de 2006 où le Hezbollah a définitivement fait son entrée dans la ligne de la défense des droits souverains des Libanais qui couvrent évidemment les droits pétroliers et gaziers du Liban et que personne ne se trompe pas! Ce sont des droits à se faire restituer à n'importe quel prix et les matraquages médiatiques, des campagnes de diffamation et d'injure anti Hezbollah n'y changeront rien.
Au fait la victoire de 2006 a débouché sur une constante et irréfragable équation Armée-Peuple-Résistance et c'est cette même équation qui a changé littéralement les règles de guerre avec l'entité sioniste. 

Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban et Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales nous en disent plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV