En signe de solidarité avec la nation palestinienne, le peuple marocain a organisé une manifestation devant le Parlement et brûlé le drapeau du régime sioniste.
Le peuple marocain a souligné son soutien continu à la cause palestinienne, et ce, malgré l’accélération du processus de normalisation des autorités marocaines avec le régime sioniste.
Les attaques brutales contre la bande de Gaza par les forces d’occupation israéliennes ont mobilisé les instances politiques, les intellectuels et le peuple marocains contre ces massacres.
Des partis tels que le Parti islamique de la justice et du développement, le Parti socialiste uni et le Parti de la Voie démocratique travailliste ont publié des déclarations condamnant l’occupation israélienne et considérant le meurtre d’enfants et de civils comme un « crime contre l’humanité ».
La déclaration du Parti de la Voie démocratique travailliste est accompagnée d’une ferme condamnation : « Nous, dans la Voie démocratique travailliste, qui considère la cause palestinienne comme une question nationale, offrons nos plus sincères condoléances aux familles des martyrs, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. Nous condamnons fermement les crimes sionistes contre le peuple palestinien assiégé, crimes qui expriment la nature terroriste et criminelle de l’ennemi sioniste. »
Dans un communiqué, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, qui comprend des dizaines d’organisations qui rejettent toute relation avec l’entité occupante, a appelé tous les combattants de ses corps constitutifs et toutes les organisations soutenant la cause palestinienne et tous les Marocains à participer fortement dans cette veillée, dénonçant l’agression perfide des sionistes contre la bande de Gaza, selon le site d’information « Algérie Focus ».
Dans ce droit fil, l’Association marocaine des droits de l’homme a exprimé son mécontentement face à l’atermoiement total du régime makhzen et à son abandon de la souveraineté nationale au profit de l’entité sioniste occupante, en concluant davantage de partenariats et en signant de nombreux accords dangereux avec les services de renseignement et l’armée sioniste.
La plus grande association de défense des droits de l’homme au Maroc, dans un communiqué qui a couronné la réunion de son bureau central, a également dénoncé « l’intensité et l’accélération » des activités de normalisation du régime marocain avec l’entité sioniste, qui a ouvert ses bras aux criminels de guerre sionistes, y compris les ministres et la sécurité officiels, ainsi que « la normalisation académique, technique et sportive… dont la dernière en date a été la participation d’une délégation de l’entité sioniste à la tournée professionnelle de beach-volley à Agadir.
Par ailleurs, le prince marocain Moulay Hicham, cousin du roi, surnommé le Prince rouge, a publié un article sur le site français “Orion 21”, hier, lundi, sous le titre “La cause palestinienne est présente malgré tous les obstacles”, expliquant les objectifs de la normalisation de chaque pays arabe séparément avec Israël, et il se termine par un large résumé qui dit : la cause palestinienne continuera. La libération est une aspiration humaine fondamentale qui résiste à toutes les pressions géopolitiques et religieuses qui la gouvernent actuellement.
Devant le Parlement, dans la capitale, Rabat, des centaines de Marocains ont participé à une manifestation d’envergure pour soutenir la cause palestinienne et dénoncer les opérations israéliennes.
Les manifestants ont brandi des banderoles condamnant “l’agression sioniste contre la bande de Gaza” et scandé des slogans dont “Le peuple veut abandonner la normalisation”. Les manifestants ont brûlé le drapeau israélien, scandant des slogans tels que “Mort à Israël” et “La Palestine est une confiance, la normalisation est une trahison”.
En décembre 2020, le Maroc, avec le soutien et l’insistance de l’administration de l’ancien président américain Donald Trump, a normalisé ses relations avec le régime sioniste. À son tour, Donald Trump, avait annoncé qu’il reconnaissait “la souveraineté du Maroc” sur le Sahara occidental.
Des activistes marocains des droits de l’homme et certaines personnalités politiques ont fermement condamné cette décision, la qualifiant d’immorale et de trahison à la cause palestinienne.
Lors de la dernière tentative du Maroc de se rapprocher d’Israël, Yaakov Shabati, le chef de la police israélienne, est arrivé au Maroc vendredi dernier et a rencontré les autorités de Rabat.
Le mois dernier, Aviv Kochavi, le chef de l’état-major de l’armée israélienne, accompagné de Gideon Saar, le ministre israélien de la Justice, s’est rendu au Maroc, ce qui a suscité de nombreuses protestations.
