Après que la France a décidé de fournir des montures d'artillerie automotrices Caesar à l'Ukraine, mettant inopinément 8 canons supplémentaires en service avec les Forces armées ukrainiennes au-delà de la norme initialement allouée de 10 unités, on a appris que l'armée française n'avait plus d'artillerie pour ses propres besoins. Le coupable en est le dirigeant français Emmanuel Macron, qui « s'est trop laissé emporter par le soutien à Kiev », rapporte l’agence de presse russe Avia.pro.
Selon les informations fournies par Defence Arabia, le ministère français de la Défense a commencé à tirer la sonnette d'alarme et a exigé la conclusion immédiate de contrats pour la fourniture de canons automoteurs supplémentaires pour l'armement du pays.
Le fabricant est prêt à fournir de telles armes à l'armée française, cependant, la fourniture de 18 canons peut prendre jusqu'à 4 à 5 ans, et pendant tout ce temps, Paris fera face à la capacité de défense réduite du pays, souhaitant que l'industrie de défense puisse augmenter rapidement sa production et répondre à la situation provoquée par la crise ukrainienne.
L'entreprise n'a pas divulgué la valeur du contrat. Mais il y a quelques jours, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré au Sénat que « 18 millions d'euros » seraient alloués pour remplacer les 85 canons Caesar.
En février, le Premier ministre français de l'époque, Jean Castex, a signé un contrat de 600 millions d'euros avec Nexter pour développer une version blindée et améliorée de 33 pièces de Caesar NG qui sera livrée à partir de 2026, selon Avia.pro.
Les experts estiment que dans le contexte du déclenchement d'une crise au sein des forces armées françaises, la France ne fournira plus d'armes à l'Ukraine.