Au sommaire :
1-L’hubris de l’Empire et l’émergence du monde nouveau
La Une du magazine « The Economist » à l’égard du prince Mohamed Ben Salman révèle un basculement majeur dans l’équilibre interne de ce que l’on appelle, faute de mieux, l’Occident collectif.
L’avenir appartient au noyau créé autour des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Les tentatives de relance des conflits dans les Balkans et en Mésopotamie sont condamnées à l’échec. Ni l’indépendance du Kosovo et encore moins la « révolution nationale en Irak » à laquelle a appelé Moqtada Sadr ne seront pas suffisantes pour allumer les deux régions géopolitiques respectives de la Serbie et de l’Irak.
Le risque élevé d’une conflagration mondiale en mode ouvert (hot) est en Europe orientale sur les marches occidentales de la Russie bien qu’il semble maîtrisé en deçà d’un certain seuil de non-retour. Ce n’est pas le cas dans l’ancien détroit de Formose et en péninsule coréenne où le risque de déflagration est d’autant plus extrême que l’accumulation de puissance y est formidable. En dépit des leçons de l’histoire militaire récente de l’Occident collectif en Asie et plus particulièrement en Asie orientale et en Asie du Sud-Est, certains stratèges nourrissent la folie d’une illusion de grandeur : engager la Russie et la Chine à la fois s’assimile à un suicide collectif assuré.
C’est l’hubris puissance 100 et c’est au milieu de cette folie que l’Iran reconnaît pour la première fois qu’il dispose des capacités techniques pour fabriquer la bombe nucléaire.
La visite de Nancy Pelosi à Taïwan comporte tous les éléments du Vaudeville. D’abord par rapport au personnage profondément corrompu, impopulaire et incompétent chargé d’assumer cette provocation. Secundo par le modus operandi et le risque encouru : un avion officiel US avec à bord une vieille harpie sénile de la gérontocratie ploutocratie et kleptomane ayant pris en otage les États-Unis d’Amérique abattu par un missile « chinois » ? Un scénario de cinglés camés avec un mélange d’acide, de LSD et d’opium frelaté voulant rééditer l’attaque sous faux drapeau du golfe du Tonkin… S’agit-il de débilité simulée ou est-ce que les planificateurs de guerre de l’Empire du mensonge prennent le reste de la population pour une multitude d’idiots assistés ? Mais qui est l’imbécile qui voudrait attenter à la vie d’une Pelosi ou d’un George W. Bush ?
Comment envisager mener un conflit mondial quand les services de renseignement et leur sous-traitant sont tellement déclinants en termes de rendement et d’efficacité qu’ils ne sont même pas capables d’obtenir des informations fiables sur un site ou un simple blog pense-bête ?
Ce n’est pas avec une bande de pieds nickelés qu’ils vont gagner la troisième guerre mondiale. Sur ce point, il n’y a aucun doute possible. Cet empire du mensonge a fini par s’auto intoxiquer parvenir au delirium tremens. Inutile d’être pro-russe ou pro-chinois pour l’affirmer. Cet empire s’est décrédibilisé aux yeux de ses propres populations par sa kleptomanie organisée, son racket, ses mensonges (celui du cirque C19 étant l’une des plus grosses couleuvres du genre) et sa nature profondément belliqueuse.
En réalité, ce que l’on appelle l’Occident collectif est géré depuis une trentaine d’années par des incompétents notoires dont le niveau ne cesse de baisser dangereusement… La preuve, on se retrouve tous aujourd’hui à une seconde d’un conflit nucléaire généralisé qui n’aura pas lieu pour un certain nombre de facteurs rationnels lié à la nature des élites impliquées dans les processus de prise de décision dans les nations-empires ciblées.
Les temps sont durs pour tout le monde, mais la période historique est assez intéressante dans la mesure où on assiste à une hubris dans sa forme de folie la plus pure.
La résistance a déjà gagné, car sa littérature, élaborée dans les années 60 et 70 et confinée dans des cercles à taxinomie régulée et idéologiquement orientée a fini par être adoptée et mise en œuvre dans le cadre des stratégies développées par des puissances globales. Rien que ce fait étonnant et incroyable est une victoire impossible sur l’Empire du mensonge.
Seule une révolution interne sauvera cet empire pris en otage par une secte de parasites sans foi ni loi. Mais cela est une autre histoire.
Source : Strategika51
2- France : Ne touche pas aux superprofits !
Après l’Assemblée, le Sénat rejette lui aussi le projet de taxe sur les « superprofits »
Défendu par la gauche et les centristes, le projet de taxe sur les « superprofits » a été rejeté par le Sénat à majorité de droite, aligné sur le gouvernement qui était contre cette proposition. Après l’Assemblée nationale il y a un peu plus d’une semaine, le Sénat à majorité de droite a rejeté à son tour le 1er août l’idée d’une taxe sur les « superprofits » ou « bénéfices exceptionnels » des grands groupes, malgré une offensive conjuguée de la gauche et des centristes. Les amendements au projet de budget rectificatif pour 2022 pour tenter de mettre en place une telle taxation, déjà appliquée en Grande-Bretagne ou en Italie, ont tous été rejetés. Vote serré Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait d’emblée redit son opposition au « réflexe pavlovien de la taxe », soutenant que les grandes entreprises « doivent participer à l’effort collectif, en rendant l’argent directement aux Français plutôt qu’au Trésor public ».
« Vous réduisez les propositions des sénateurs à des “réflexes pavloviens”, mais les chiens de garde du Parlement que nous sommes veillent pourtant sur la Nation avec un esprit de justice fiscale et sociale », a rétorqué la centriste Sylvie Vermeillet. Il n’y a rien de choquant pour nous à avoir une taxe qui est bornée dans le temps.
Le groupe centriste a proposé d’instituer, pour les entreprises dont le bénéfice net aurait été en 2021 supérieur de 20 % à la moyenne des trois années 2017, 2018 et 2019, une « contribution exceptionnelle de solidarité sur les superprofits » à hauteur de 20 %. « On a été capables de voter des soutiens exceptionnels [pour les entreprises], il me semble aujourd’hui qu’on peut espérer une contribution exceptionnelle », a plaidé Sylvie Vermeillet. « Il n’y a rien de choquant pour nous à avoir une taxe qui est bornée dans le temps », a appuyé la centriste Nathalie Goulet.
L’amendement a finalement été rejeté par 155 voix pour et 177 contre. Le groupe PS a pour sa part mis sur la table une taxe exceptionnelle de 25 % sur les superprofits des sociétés pétrolières et gazières, les sociétés de transport maritime, comme CMA-CGM, et les concessionnaires d’autoroutes. Selon le PS, cette taxe permettrait de récolter environ 4 milliards d’euros pour Total, 925 millions d’euros pour Engie, 4,4 milliards d’euros pour CMA-CGM, et 875 millions d’euros pour les concessionnaires d’autoroutes. Elle « rétablirait de l’équité fiscale entre les entreprises françaises », selon Rémi Féraud. « Il faut qu’on sorte de ce débat avec au moins un euro de contribution des entreprises », a exhorté Pascal Savoldelli pour le groupe CRCE à majorité communiste.
Pour l’écologiste Daniel Breuiller, « il faut des petits impôts pour les petits revenus et de gros impôts pour les gros bénéfices ». La droite opposée à des mesures « faussement équitables » « Tous ces amendements ont le goût sucré des mesures qui n’ont que l’apparence de la justice sociale », a balayé le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, les jugeant « faussement efficaces et faussement équitables ». Entre autres arguments pour s’opposer à une taxe, le ministre a lui mis en avant la « stabilité fiscale » qui « n’a pas de prix ». « Les grandes entreprises vont faire un effort pour aider les Français », a rappelé le patron des sénateurs RDPI, à majorité La République en marche, François Patriat. Si elles « ne tiennent pas leurs engagements, alors nous en tiendrons compte dans le budget futur ». TotalEnergies a par exemple annoncé une remise de 20 centimes d’euros par litre de carburant à la pompe entre septembre et novembre dans toutes ses stations-service, puis de 10 centimes par litre sur le reste de l’année.
Source : RT France
3-Poutine met en garde contre une guerre nucléaire !
Poutine prévient qu’il n’y aurait « pas de vainqueurs dans une guerre nucléaire »
Dans un message adressé aux participants d’une conférence des pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire, le président russe a tenu à rappeler que, selon lui, il ne pourrait y avoir de « vainqueurs dans une guerre nucléaire ». Le président russe Vladimir Poutine s’est prononcé le 1er août contre tout conflit nucléaire. « Nous partons du principe qu’il ne peut y avoir de vainqueurs dans une guerre nucléaire et que cette dernière ne doit jamais être déclenchée », a-t-il expliqué, dans un message adressé aux participants d’une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Lire aussi Lavrov dénonce une situation internationale « dangereuse » et met en garde les Occidentaux.
Dans ce message publié sur le site du Kremlin, il a assuré que la Russie continuait de suivre « la lettre et l’esprit » de ce traité.
La Russie avait annoncé avoir placé ses forces nucléaires en état d’alerte peu après le lancement de son opération militaire en Ukraine du 24 février. Vladimir Poutine avait, lui, évoqué des représailles « rapides comme l’éclair » en cas d’intervention directe de l’Occident dans le conflit. De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait prévenu le 22 mars que la Russie n’utiliserait l’arme nucléaire en Ukraine qu’en cas de « menace existentielle ». Toujours le 1er août, États-Unis, Royaume-Uni et France ont appelé Moscou « à cesser sa rhétorique nucléaire et son attitude irresponsable et dangereuse ».
Source : RT France
4-Ukraine : le Harpoon neutralisé
La Chine frappe le détroit de Taïwan avec 50 missiles PHL-16 :
La Chine a lancé au moins 50 missiles PHL-16 dans le détroit de Taïwan.
Les forces de l’Armée populaire de libération de Chine ont lancé au moins 50 frappes dans les eaux du détroit de Taïwan avec des missiles PHL-480 à longue portée (jusqu’à 16 kilomètres - ndlr). Le coup était de nature massive et a été corrigé de plusieurs directions à la fois, comme indiqué par les images vidéo correspondantes.
Des séquences diffusées dans la nuit du 31 juillet montrent la Chine effectuant une frappe à travers le détroit de Taïwan à l’aide de plusieurs systèmes de lance-roquettes capables d’atteindre des cibles à des distances allant jusqu’à 480 kilomètres à l’aide de missiles guidés. La frappe était initialement considérée comme limitée, mais selon les journalistes, au moins 50 roquettes ont été tirées au total, un avertissement sévère et clair que toute rhétorique agressive contre Pékin serait traitée immédiatement.
Selon des sources ouvertes, début 2022, la RPC était armée d’au moins 80 systèmes PHL-16, ce qui indique qu’en réalité, la Chine peut faire tomber, du moins en théorie, jusqu’à 640 frappes simultanées à la fois sur Taïwan et sur le groupe de frappe du porte-avions américain si ce dernier entreprend des actions provocatrices ou agressives contre la souveraineté de la RPC.
Source : Avia-pro.fr
5-La Chine pilonne Pelosi !
La Chine frappe le détroit de Taïwan avec 50 missiles PHL-16
La Chine a lancé au moins 50 missiles PHL-16 dans le détroit de Taïwan.
Les forces de l’Armée populaire de libération de Chine ont lancé au moins 50 frappes dans les eaux du détroit de Taïwan avec des missiles PHL-480 à longue portée (jusqu’à 16 kilomètres - ndlr). Le coup était de nature massive et a été corrigé de plusieurs directions à la fois, comme indiqué par les images vidéo correspondantes.
Source : Avia-pro.fr