TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 31 juillet 2022

Un détail d'un drone de combat turc Bayraktar TB2, nommé par les Lituaniens. ©AFP

Au sommaire

1- Une première en Europe ?

Sur décision d’un tribunal italien, les vaccins à ARN messager seront analysés en septembre 2022 en Italie. 

Saisi par un enseignant refusant de se soumettre à l’obligation vaccinale, un tribunal italien a ordonné l’analyse de deux vaccins à ARN messager afin d’en déterminer l’efficacité réelle contre le Covid-19. Il s’agirait d’une première en Europe.

Un tribunal italien saisi par un particulier opposé à la vaccination anti-Covid a ordonné l’analyse en laboratoire des vaccins à ARN messager (ARNm), a appris l’AFP ce 30 juillet auprès de l’avocate du plaignant. Le tribunal de Pesaro, près de Saint-Marin (est), a commis un expert pour identifier le contenu des vaccins anti-Covid à ARN messager Moderna et Pfizer/BioNTech. Ces analyses seront réalisées en septembre, a précisé l’avocate Nicoletta Morante à l’AFP.

Il s’agit selon elle « d’une première en Italie, et peut-être en Europe ». Le plaignant, qui a déjà contracté la maladie par le passé, est un quinquagénaire exerçant notamment dans l’enseignement et dont l’activité est soumise en Italie à l’obligation vaccinale. Réfractaire, il est selon Nicoletta Morante sous le coup de sanctions administratives.

Outre qu’« il demande d’établir si vacciner les personnes guéries du Covid satisfait à la bonne administration de la médecine », il veut savoir quelles protéines sont présentes dans ces vaccins et si ces derniers contiennent des « excipients à usage non humain ou dangereux pour la santé », selon un résumé de la plainte consulté par l’AFP.

L’expertise d’un chercheur indépendant jointe au dossier : 

Le traitement à ARN messager permet aux cellules de reproduire des protéines présentes dans le virus – les « antigènes » – afin d’habituer le système immunitaire à le reconnaître et à le neutraliser.

À l’appui de la plainte au civil présentée à Pesaro, l’avocate a produit l’avis d’un médecin chercheur, présenté comme virologue indépendant, qui estime que les vaccins à ARNm ne remplissent pas la fonction de protection pour laquelle ils sont injectés. Ces vaccins, écrit-il dans la plainte, « n’ont pas la conformation fonctionnelle déclarée » et la réponse immunitaire qu’ils engendrent « est inefficace ».

Selon l’OMS, plus de 12 milliards de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans le monde et 60 % de la population a reçu deux doses.

Source : RT France

2- Bayraktar, un drone US passé pour turc ?

Alors que le géant turc de la défense Baykar affirme que ses drones armés TB2 populaires proviennent presque entièrement de Turquie, des drones abattus dans de multiples conflits ont révélé des composants fabriqués aux États-Unis, au Canada et en Europe. Un rapport du site Web ProPublica plus tôt en juillet nous en donne les détails.

Le représentant américain Tony Cárdenas a déclaré que les TB2 avaient eu des « effets déstabilisants » dans le conflit de 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur le territoire contesté du Haut-Karabakh, tandis que les Nations Unies ont déclaré que les drones avaient contribué à transformer la lutte « à faible intensité et à faible technologie » de la Libye en un « combat sanglant ».

« Prendre quelque chose sur l’étagère et l’utiliser pour assembler une arme ne franchira peut-être pas techniquement une ligne légale, mais cela devrait être préoccupant », a déclaré Aram Hamparian, directeur exécutif du groupe de pression Armenian National Committee of America.

Alors que les pays du monde entier ajoutent des drones armés à leurs arsenaux, les législateurs fédéraux pressent l’administration Biden d’enquêter sur la façon dont les pièces et la technologie américaines se sont retrouvées dans ce qui est rapidement devenu l’un des modèles les plus populaires sur le marché mondial, le TB2 turc, utilisé dans divers conflits à travers le Moyen-Orient.

Fabriqué par la société turque Baykar Technology, le TB2 peut planer au-dessus d’un champ de bataille et frapper des cibles avec des missiles à guidage laser. Baykar a soutenu que les TB2 sont produites dans le pays, presque toutes les pièces provenant de Turquie.

Mais comme ProPublica l’a rapporté ce mois-ci, les épaves de drones abattus dans de multiples conflits ont montré le contraire. Une gamme de composants a été fabriquée par des fabricants aux États-Unis, au Canada et en Europe.

Le représentant américain Tony Cárdenas a récemment introduit un amendement à la version de la loi d’autorisation de la défense nationale du Sénat. Le projet de loi budgétaire annuel est souvent l’occasion pour les législateurs d’exiger des rapports de l’administration sur des questions urgentes, et Cárdenas s’est concentré sur le TB2, soulignant le déploiement de l’arme par l’Azerbaïdjan dans sa guerre de 2020 contre l’Arménie sur le territoire contesté du Haut-Karabakh.

Des images d’épaves de drones publiées par les médias locaux et l’armée arménienne à l’époque montraient des pièces qui correspondaient à celles fabriquées par plusieurs sociétés basées aux États-Unis. Certaines de ces entreprises ont déclaré à ProPublica qu’elles avaient pris des mesures pour arrêter les ventes directes à la Turquie, mais d’autres continuent de vendre des pièces essentielles.

La Turquie a augmenté ses exportations de TB2 ces dernières années. Au moins 14 pays possèdent désormais ces drones et 16 autres cherchent à en acheter.

Source : Ahval News

3- Pelosi à Taïwan : Xi sort ses hypersoniques

Avec l’apparition dans les eaux au large des côtes de la Chine et de Taïwan d’une formation opérationnelle de la marine des États-Unis, la Chine a mis ses systèmes de missiles antinavires hypersoniques en pleine préparation au combat. Selon des sources chinoises, il s’agit d’au moins 18 systèmes de missiles qui peuvent détruire tout un groupe de porte-avions en quelques minutes seulement.

À l’heure actuelle, 18 systèmes de missiles antinavires hypersoniques DF-21 et DF-21D sont en état de préparation opérationnelle. Ils permettent de mener des frappes de haute précision à de grandes distances. La vitesse de vol d’un missile est supérieure à Mach 5, ce qui le rend quasi intouchable.

La Chine pourrait aussi mettre en alerte complète ses systèmes de missiles DF-ZF, qui sont capables de frapper avec des ogives planantes volant à des vitesses allant jusqu’à 12 Mach. Les systèmes de défense antimissile modernes ne pourraient même pas les intercepter.

Les experts n’excluent pas le risque d’affrontements entre la Chine et les États-Unis. La Chine a annoncé, vendredi 29 juillet, l’organisation samedi d’un exercice militaire « à munitions réelles » dans le détroit de Taïwan, une initiative prise alors que la cheffe des députés américains, Nancy Pelosi, pourrait se rendre prochainement sur l’île.

Pékin menace depuis plusieurs jours de « conséquences » si elle mène à bien son déplacement. « Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler », a averti Xi Jinping.

Source : Avia-pro

4- La Pologne se réarme via la Corée du Sud

La Pologne et la Corée du Sud ont signé ce mercredi matin un contrat d’armement portant sur des chars K2, des obusiers K9 et des avions FA-50. Cette commande est l’une des plus importantes passées par la Défense polonaise (voir le compte Twitter du ministère polonais). « L’équipement commandé va permettre un véritable renforcement du potentiel polonais de dissuasion et de défense », estime le ministère polonais de la Défense.

Une partie de cet arsenal va être fabriquée en Corée et rapidement livrée à la Pologne. Il s’agit de :

- 180 chars K2 dont les livraisons commenceront cette année,

- 48 obusiers K9, dont certains seront livrés à la Pologne cette année aussi,

- 12 avions FA-50 qui seront livrés à la Pologne à la mi-2023. Les FA-50 sont des avions d’entraînement et d’appui.

La seconde partie de ce marché prévoit une fabrication en Pologne avec des transferts de technologies. Elle porte sur : 

- 800 chars dont la production en Pologne commencera en 2026

- plus de 600 autres obusiers qui seront fabriqués en Pologne à partir de 2026

- 36 avions FA-50. Ces 48 avions permettront d’équiper trois escadrons.

Ces livraisons, d’une valeur de 7,5 milliards d’euros, vont permettre de combler les trous dans l’arsenal de la Pologne qui a livré une partie de son parc à l’Ukraine.

Selon l’agence Yonhap, Séoul envisagerait d’envoyer à Varsovie un attaché militaire spécial chargé de la gestion de ces transactions.

Urgence opérationnelle

Varsovie a donc recouru aux services des équipementiers sud-coréens pour reconstituer son arsenal, mais bien sûr avec la bénédiction de Washington. Les États-Unis restent le fournisseur principal de l’armée polonaise qui s’extirpe de son passé et qui remplace les armes d’origine soviétique ou russe par des équipements occidentaux comme des chasseurs F-16 et 250 chars Abrams.

Toutefois, les besoins polonais sont urgents du fait de son parc désormais dégarni et des menaces croissantes venant de l’Est. Or, les fabricants US travaillent actuellement d’abord au profit des forces US dont les stocks ont aussi été réduits du fait des livraisons aux Ukrainiens. Varsovie et Séoul ont donc eu le feu vert de l’Oncle Sam pour ce deal sans précédent.

5- Sa Majesté détourne de l’or

Un tribunal britannique a refusé de rendre au Venezuela son or déposé dans les coffres de la Banque d’Angleterre. Quelque 31 tonnes d’une valeur estimée à 1,95 milliard de dollars.

La demande avait été faite par le gouvernement vénézuélien sur une décision de la Cour suprême du Venezuela (STJ).

Selon l’AFP, la juge britannique Sara Cockerill a statué que « les décisions de la STJ ne peuvent pas être reconnues » dans une cour britannique, car Londres considère que l’opposant Juan Guaido est le dirigeant du Venezuela.

Le Royaume-Uni, comme les États-Unis et au moins une cinquantaine d’autres pays, ne reconnaît pas Nicolas Maduro comme président depuis sa réélection et soutient Juan Guaido comme « président par intérim ».

Dans le but d’évincer M. Maduro du pouvoir, Washington et ces pays ont reconnu le leader de l’opposition Juan Guaido comme « président par intérim », imposant une batterie de sanctions à Caracas, dont un embargo sur le pétrole qui empêche le Venezuela d’écouler son pétrole brut –qui représentait alors 96 % des revenus du pays– sur le marché américain.

La Cour suprême britannique avait déjà décidé fin 2021 que les tribunaux britanniques ne pouvaient pas contredire l’exécutif, et le jugement de vendredi ajoute que les décisions de la Cour suprême vénézuélienne ne peuvent pas faire référence.

Le camp du président Maduro « envisage de faire appel », affirme vendredi l’un de ses avocats, Sarosh Zaiwalla.

Le dossier doit maintenant revenir devant la Cour de Commerce britannique.

Source : Al-Ahed avec AFP

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV