Au sommaire :
1- Important entretien téléphonique Raïssi/Macron
Les sanctions américaines contre l’Iran nuisent à l’économie mondiale et à l’Europe, déclare le président iranien Ebrahim Raïssi dans un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron
Lors de l’appel téléphonique, le président iranien Ebrahim Raïssi a réitéré que les sanctions américaines contre la République islamique à la suite du retrait unilatéral de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 ont nui à l’économie mondiale, en particulier à l’Europe.
Lors de l’appel téléphonique de 120 minutes avec son homologue français Emmanuel Macron samedi, Raïssi a ajouté : « Malgré les sanctions américaines, l’Iran a réussi à réaliser une croissance spectaculaire de sa coopération politique et économique avec divers pays à travers le monde. »
Le président a condamné les mesures et positions non constructives des États-Unis et des pays européens contre l’Iran et a déclaré : « La publication d’une résolution au sein de l’Agence [internationale] de l’énergie atomique était une initiative provoquant une crise visant à créer une pression contre la nation iranienne, ce qui a sapé la confiance politique. »
Par ailleurs, il a souligné la nécessité pour l’Iran de pouvoir récolter les bénéfices économiques de l’accord sur le nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), à travers une éventuelle relance de l’accord multilatéral, que les États-Unis ont unilatéralement abandonné trois ans après leur signature.
« La République islamique d’Iran estime que la conclusion d’un accord [sur la relance du JCPOA] dépend de la résolution complète des clauses concernant la sauvegarde et de la fourniture des garanties nécessaires, y compris l’adhésion continue des parties à l’accord et la réalisation des intérêts économiques de la nation iranienne », a souligné le chef de l’exécutif iranien.
Dans la foulée, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA annonce avoir adopté une résolution le 8 juin, accusant l’Iran de ne pas coopérer avec l’agence. La résolution a été approuvée avec 30 voix pour, 2 contre et 3 abstentions. Le conseil d’administration de l’AIEA adopte une résolution anti-Iran parrainée par l’Occident.
Cela intervient alors que l’Iran et les cinq autres parties au JCPOA avaient tenu plusieurs séries de pourparlers dans la capitale autrichienne de Vienne depuis avril de l’année dernière pour rétablir l’accord, qui avait été abandonné par l’ancien président américain Donald Trump en mai 2018.
En démissionnant de l’accord, Trump a rétabli les sanctions contre l’Iran dans le cadre de ce qu’il a appelé la campagne de « pression maximale » contre le pays. Ces sanctions sont appliquées à ce jour par l’administration Joe Biden, même si elle a reconnu à plusieurs reprises que la politique était une erreur et un échec.
Pendant ce temps, l’Iran et les États-Unis ont conclu deux jours de pourparlers indirects, médiatisés par l’Union européenne, dans la capitale qatarie de Doha fin juillet dans le but de sortir de l’impasse dans la relance du JCPOA.
« En l’absence de la campagne antiterroriste de l’Iran, Daech aurait capturé l’Europe »
Le président iranien a également déclaré à son homologue français que le groupe terroriste Daech déclarerait aujourd’hui un « califat » en Europe s’il n’y avait pas le rôle de la République islamique dans la promotion de la sécurité dans la région, notamment sa lutte contre le terrorisme et son soutien à la souveraineté territoriale et l’intégrité nationale des pays.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a tenu les services d’espionnage occidentaux et le régime israélien responsables des raids violents des forces israéliennes contre les fidèles palestiniens à l’intérieur de l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa ainsi que des attaques terroristes en Afghanistan.
Raïssi a ajouté que les questions régionales devraient être réglées par les nations et les gouvernements de la région, soulignant que « l’intervention étrangère va à l’encontre de la sécurité et de la stabilité ».
La France continuera à jouer un rôle actif jusqu’à la conclusion de l’accord final assure Macron.
Le président français, pour sa part, a déclaré que son pays poursuivrait son rôle dans le processus de conclusion des négociations pour relancer le JCPOA.
Macron a ajouté que l’Iran joue un rôle de premier plan dans la mise en place de processus politiques dans la région. Il a exprimé le soutien de son pays à la position de l’Iran contre les opérations militaires de certains pays de la région contre la Syrie. Les présidents iranien et français ont également discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale ainsi que des développements régionaux et internationaux et de grands défis mondiaux, notamment la sécurité alimentaire et énergétique.
Source : PressTV
2-La France otage des Multinationales
La taxe sur les « superprofits » de certaines multinationales rejetée par l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a rejeté l’idée d’une taxe sur les « superprofits », le 23 juillet (image d’illustration).
L’Assemblée nationale a rejeté de peu une taxe sur les « superprofits » de certaines multinationales, votée conjointement par des députés Nupes et RN. La majorité présidentielle a pu compter sur le vote des Républicains pour rejeter le texte. L’Assemblée nationale a rejeté de peu le 23 juillet l’idée d’une taxe sur les « superprofits » ou « bénéfices exceptionnels » des grandes multinationales de transport de marchandises ou pétrolières, malgré les protestations de la gauche et du RN.
Les votes ont été très serrés (96 pour, 114 contre) pour rejeter des amendements principalement issus des rangs de l’alliance de gauche Nupes, mais aussi du Rassemblement national. Quatre députés de la majorité se sont abstenus, parmi lesquels Sacha Houlié et Caroline Janvier, qui avaient défendu le principe de cette taxe. Un de leurs collègues d’Horizons a voté pour. Les députés de l’opposition souhaitaient une « taxe exceptionnelle de 25 % sur les superprofits » des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroutes.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a critiqué le principe d’une taxe − de « l’emphase idéologique », selon lui − et salué les gestes opportuns de Total Energies et de la CMA CGM. Les géants de l’énergie et du transport maritime ont proposé le 22 juillet une remise à la pompe de 20 centimes pour l’un et une réduction des taux de fret de 750 euros par conteneur de 40 pieds pour l’autre. Renaissance et Les Républicains contre la taxe, les oppositions indignées des députés de la majorité avaient déposé des amendements pour proposer cette taxe, retirés suite aux annonces des deux géants internationaux. La majorité a pu compter sur l’appui des Républicains (LR) sur ce texte. « Notre ADN, c’est de taxer moins », a déclaré la députée LR de l’Orne Véronique Louage. « Oui, la pression de l’Assemblée nationale sur Total et sur CMA CGM a été efficace et je remercie tous les parlementaires, tous bancs confondus », s’est réjoui Bruno Le Maire, pour qui la contribution volontaire des deux groupes rend « plus d’argent aux Français ».
Des propos qui ont déclenché l’ire de la gauche. « Le peuple français est en train de souffrir quand Total est en train de se gaver », a tancé la présidente du groupe LFI et députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot. « Vous vous refusez à une mesure légitime et qui se répand autour de nous », a déploré la députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pires Beaune, citant les cas de l’Espagne, de la Grande-Bretagne ou de l’Italie, qui ont adopté des taxes exceptionnelles sur les « superprofits ». « Fut un temps, dans cet hémicycle, au début de la IIIe République, où les grands patrons siégeaient directement pour défendre leurs intérêts, ça avait le mérite de la transparence, maintenant ils sont ministres », a attaqué le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, parlant de « numéro indécent » entre « lobbying et la défense de la Macronie». « Le seul lobbyiste ici, c’est moi », a balayé Bruno Le Maire.
Source : RT France
3-AUKUS n’a aucun sens !
L’Australie reconnaît enfin que l’accord AUKUS n’a aucun sens
En septembre 2021, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis annonçaient l’accord AUKUS, une nouvelle alliance en vertu de laquelle l’Australie achèterait des sous-marins nucléaires aux États-Unis ou au Royaume-Uni et abandonnerait son contrat pour les sous-marins français à moteur diesel.
J’ai déjà expliqué les détails et les conséquences négatives de cet accord :
Pour se protéger de l’hostilité des États-Unis, l’Australie décide d’acheter des sous-marins américains
Ce fut une victoire énorme, mais à court terme, pour les États-Unis, avec un prix de consolation pour la Grande-Bretagne et une perte stratégique de souveraineté et de contrôle budgétaire pour l’Australie.
Cela a aussi été une nouvelle gifle de la part des États-Unis à l’encontre de la France et de l’Union européenne. L’accord mettra en colère la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie et, bien sûr, la Chine. Il bouleversera le régime international de non-prolifération nucléaire et pourrait conduire à une nucléarisation militaire accrue de la Corée du Sud et du Japon.
Il était facile de prévoir que l’accord bouleverserait le calendrier de développement de la marine australienne. Il est évident qu’il coûterait également beaucoup plus d’argent que son budget ne peut en fournir :
Mais les sous-marins à fonctionnement nucléaires présentent également de nombreux points négatifs. Ils sont plus grands et plus chers que les sous-marins conventionnels. Ils coûtent près de 50 % de plus. Ils nécessitent également une infrastructure dédiée et une formation nucléaire très spécialisée pour les équipages. L’Australie n’a ni ne peut fournir le combustible nécessaire aux réacteurs nucléaires.
Le premier des sous-marins français destinés à l’Australie devait être prêt au début des années 2030. Il faudra maintenant attendre une longue période, peut-être une décennie, pour que l’Australie obtienne de nouveaux sous-marins.
Sa classe Collins actuelle nécessitera plus qu’un simple carénage pour être maintenue aussi longtemps. Cela va coûter cher. Les Allemands pourraient s’engouffrer dans la brèche en proposant leurs sous-marins de type 214 à propulsion par hydrogène. Bien que ces sous-marins soient beaucoup plus petits, ils offrent une longue endurance, peuvent être approvisionnés assez rapidement et coûtent beaucoup moins cher que les sous-marins à propulsion nucléaire.
Dans l’ensemble, je ne vois aucun avantage pour l’Australie dans cette décision.
Depuis, l’Australie a élu un nouveau gouvernement. Celui-ci reconnaît le gâchis que l’accord a créé. Il n’y aura pas de nouveaux sous-marins avant au moins 2040. Ils seront probablement très chers.
Selon les experts, l’Australie n’a pratiquement aucune chance d’obtenir un sous-marin du programme actuel des États-Unis, alors qu’un autre rapport montre que les États-Unis ont du mal à répondre à leurs propres besoins.
L’ancien ministre de la Défense, Peter Dutton, a suggéré que les États-Unis pourraient donner à l’Australie quelques-uns de leurs sous-marins, une suggestion qui a été largement rejetée.
Marcus Hellyer, analyste principal à l’Australian Strategic Policy Institute, a déclaré que la « seule façon » pour l’Australie d’obtenir un sous-marin à propulsion nucléaire d’ici 2030 serait que les États-Unis nous donnent un de leurs propres engins. « Mais leur nombre diminue alors qu’ils souhaitent l’augmenter », a-t-il déclaré.
Hellyer a déclaré que cela signifiait que tout sous-marin que l’Australie achèterait proviendrait probablement de la prochaine génération de sous-marins américains, qui commenceront à être achetés au milieu des années 2030 et seront beaucoup plus chers.
Il a estimé, sur la base du modèle actuel, que l’ensemble du programme de construction de huit sous-marins coûtera 171 milliards de dollars au final, inflation comprise.
Cela représente 21,4 milliards de dollars australiens par sous-marin. Si tant est qu’ils soient réellement construits.
4-Le Pentagone « boudé »
L’US Army a de sérieux problèmes de recrutement :
Depuis quelques années, l’US Army connaît des difficultés récurrentes pour recruter, au point d’envisager d’assouplir ses critères de sélection afin d’élargir le « vivier » de candidats potentiels à un engagement.
Ainsi, en 2016, le chef du Pentagone, qui était alors Ashton Carter, lui avait demandé de revoir ses « normes de recrutement » afin de s’assurer qu’elles n’étaient pas « trop restrictives », notamment s’agissant du surpoids, de la forme physique, de tatouages et de consommation passée de marijuana. Faute quoi, avait-il dit, l’US Army « risquerait de s’isoler du reste de la population ».
En outre, M. Carter avait expliqué qu’il était de plus en plus difficile de recruter de nouveaux soldats dans les États du nord-est… alors que les forces armées américaines avaient moins de peine à trouver des candidats à un engagement dans leurs « viviers traditionnels », à savoir le monde rural et les États du sud.
Et M. Carter de souligner que les « enfants de militaires » avaient deux fois plus de chance que les autres de s’engager dans l’US Army, qui, selon ses termes, « commençait à ressembler à une entreprise familiale », d’où la nécessité pour celle-ci, avait-il estimé, d’avoir une approche « moins décourageante vis-à-vis de certaines catégories de personnes dont le nombre croît rapidement ».
Six ans plus tard, la situation ne s’est pas améliorée… Et elle risque même de se dégrader davantage, selon le général Joseph Martin, chef d’état-major adjoint d l’US Army.
Ainsi, a-t-il dit lors d’une audition parlementaire, cette semaine, 10 000 recrues vont manquer à l’appel pour l’exercice 2022. Et, selon des projections pour 2023, le déficit devrait s’aggraver, avec plus de 28 000 postes qui ne seraient pas pourvus. Au total, et si ces prévisions se révèlent exactes, cela équivaut à l’effectif de neuf à dix brigades [Brigade Combat Team, BCT] de l’armée américaine… Ce qui est significatif.
Pour expliquer cette situation, le général Martin a évoqué les conséquences de la pandémie de Covid-19, la concurrence du secteur privé et la réduction du vivier de recrutement, la part de la population potentiellement apte pour s’engager étant passée de 29 à 23 %. Et il a aussi souligné le fait que de « moins en moins d’Américains manifestent un intérêt à servir ». En clair, le « vivier » de candidats potentiels – que se partagent aussi l’US Navy, les Marines et l’US Air Force – se réduit comme peau de chagrin.
S’agissant de l’impact de la crise Covid, et au-delà des aspects économiques, l’US Army fait valoir que l’enseignement à distance s’est traduit par une « baisse du niveau académique et de la forme physique », ce qui joue évidemment sur l’aptitude des candidats potentiels à un engagement.
D’après CNN, l’armée américaine pourrait baisser une nouvelle fois ses normes de recrutement, l’idée de ne plus exiger un diplôme d’études secondaires pour s’engager ayant été avancée. Cependant, cette orientation n’est pas privilégiée. C’est ce qu’a en effet laissé entendre Christine Wormuth, la secrétaire à l’US Army, dans un entretien donné à l’Associated Press.
« Nous sommes confrontés à une question fondamentale : devons-nous abaisser les normes pour atteindre nos objectifs ou devons-nous revoir nos objectifs pour maintenir une force professionnelle de qualité ? », a demandé Mme Wormuth. Et pour elle, la qualité doit primer sur la quantité. Sauf que cela ne peut pas résoudre le problème, sauf à réduire le format de l’US Army, ce qui aurait des conséquences capacitaires et opérationnelles.
Source : Opex 360
5-Kiev a piégé les sites radioactifs ?!
Moscou accuse Kiev d’avoir piégé des installations de stockage de déchets radioactifs et chimiques à Konstantinovka
La Russie multiplie ses mises en garde contre des attaques ukrainiennes contre des sites sensibles, contenant des substances chimiques ou radioactives pour les attribuer à ses forces et ses alliées, surtout dans les zones de Donetsk où se concentre actuellement l’essentiel des batailles.
Elle a accusé ce samedi 23 juillet les forces ukrainiennes d’avoir piégé des installations de stockage de déchets radioactifs et chimiques à Konstantinovka, dans le but de les faire exploser lors de leur retrait, et d’accuser les forces russes de le faire.
Konstantinovka est une ville industrielle de l’oblast de Donetsk, située sur la rivière Krivyï Toretsk, à 58 km au nord de Donetsk. Elle fait l’objet d’une offensive russe destinée à en déloger les militaires ukrainiens.
« Des extrémistes ukrainiens à Konstantinovka ont piégé des installations de stockage de déchets radioactifs et chimiques dans une entreprise de production de premier plan », a déclaré le chef du Centre de surveillance de la défense nationale russe, Mikhail Mezintsev.
Le responsable russe a noté que « les autorités de Kiev prévoient ainsi une nouvelle provocation dans une installation dangereuse, afin d’accuser l’armée russe de créer une prétendue contamination radioactive dans certaines régions d’Ukraine ».
Selon le site d’information russe sur Telegram, Instel Slava Z, l’artillerie russe a détruit ce samedi les positions ukrainiennes à Konstantinovka et Toretsk.
Résultats des attaques contre Kramatorsk, Konstantinovka et Bakhmut
Des combats font rage dans cette ville ainsi qu’à Kramatorsk, Artemovsk et Bakhmut, selon le site russe.
Le lundi 18 juillet, les forces armées russes ont atteint le point de déploiement temporaire de mercenaires de la « Légion étrangère » ukrainienne à Konstantinovka jusqu’à 250 combattants étrangers, sept véhicules blindés et 12 véhicules spéciaux ont été détruits, selon les médias russes.
Ces derniers avaient indiqué la semaine passée que les troupes alliées ont occupé un tronçon de l’autoroute Konstantinovka-Avdeevka près du village de Kamenka citant le colonel du ministère de l’Intérieur de la RPL, Vitaly Kiselev.
Craintes d’une attaque contre la centrale nucléaire de Zaporojié :
À noter que le 21 juillet, Moscou avait révélé par la voix de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, que les forces armées ukrainiennes ont lancée le 18 juillet, une attaque sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié.
Elle a précisé que la frappe en question a été effectuée à l’aide d’un drone « à proximité immédiate » de cette centrale, située dans cette région ukrainienne sous contrôle de l’armée russe.
Le jour même, l’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire déclarait que la Russie stocke des armes lourdes et des munitions sur le site de la centrale de Zaporojié. Selon Energoatom, au moins 14 unités de matériel militaire lourd avec leurs munitions seraient ainsi stockées dans la salle des machines du réacteur n° 1 de la centrale, la plus grande d’Europe.
Le 23 avril, Moscou a accusé les États-Unis de préparer de nouvelles provocations, dans le but de rendre l’armée russe responsable de l’utilisation d’armes chimiques, biologiques ou nucléaires en Ukraine.
« Le ministère russe de la Défense dispose d’informations sur la préparation de provocations par les États-Unis dans le but d’accuser les forces armées russes d’utiliser des armes chimiques, biologiques ou nucléaires », avait alors déclaré Igor Kirillov, commandant des forces de défense radiologique, chimique et biologique de l’armée russe.
Le président américain Joe Biden avait précédemment nié que son pays possédait des armes biologiques et chimiques en Ukraine, et expliqué que les accusations russes contre son pays étaient un « signe » de l’intention de la Russie d’utiliser de telles armes.