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Zoom Afrique du 21 juillet 2022

L'axe US-OTAN: le Togo a frappé fort!

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Actualité en Afrique :

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Analyse de la rédaction :

L’axe USA-OTAN : le Togo a frappé fort !

Plus le Togo s’engage dans sa politique de renforcement des liens avec le Mali, plus l’axe Occident est en panique et tente le tout pour le tout de mettre des bâtons dans les roues de ce pays de l’Afrique de l’Ouest situé dans le golfe de Guinée. 

En effet alors qu’une réunion de travail s’est ouverte ce mercredi à Lomé entre le Togo et le Mali pour discuter de la crise malienne et travailler, d’après Abdoulaye Diop, chef de la diplomatie malienne, pour « lever les obstacles afin de pouvoir faciliter la vie des Maliens et des Maliennes, mais également, renforcer la solidarité entre nos populations », les informations font état des déstabilisations au nord du Togo. Il semblerait que l’axe USA-OTAN cherche à travers ces déstabilisations à appliquer le même schéma qu’il a produit au Burkina Faso et au Bénin, à savoir provoquer l’exode de la population afin d’y établir des bases et faciliter le déploiement de ses soldats.

« Après les dernières attaques dans le nord du pays, la situation devient préoccupante : les populations continuent à quitter leurs villages pour les villes ou d’autres endroits qu’ils estiment moins dangereux. La situation est prise au sérieux, les autorités multiplient les initiatives et le président Faure Gnassingbé est retourné dans la région mercredi 20 juillet où il a rencontré les diverses couches de Dapaong, ville située à l’extrême nord du pays ».

Mais alors que jusqu’ici le Togo était l’un des alliés des USA et entretenait de bonnes relations avec les USA, et que ce pays a été adhéré à un programme international de prévention des conflits, avec les USA, ces attaques revêtent d’une importance particulière.

En effet, le Togo se trouvait entre autres à l’abri des attaques perpétrées par terroristes interposés, mais comme par hasard et dès que ce pays commence à changer de stratégie et de renforcer ses liens avec le Mali, la situation change et les déstabilisations commencent !

Ces attaques dont le chef du DSGE avait promis il y a quelques mois d’un ton sarcastique, quand il avait affirmé que selon ses évaluations fin 2021, début 2022, la violence terroriste arriverait à la côte depuis le Sahel, étaient donc assez attendues.

Il est également important de savoir que le Togo est l’un des premiers pays à être intervenu dans le bras de fer du Mali avec l’Occident et à l’avoir épaulé dans ce bras de fer.

Récemment, le Togo a annoncé avoir accepté d’aider le Mali à régler son différend avec Abidjan autour des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, était ce lundi 18 juillet à Bamako. Il a été reçu par le président de la transition malienne. Selon le communiqué conjoint publié après la rencontre, le colonel Assimi Goïta « s’est réjoui de l’accompagnement fraternel et sans relâche du Togo » et « a salué l’engagement personnel » du président Faure Gnassingbé « pour la réussite de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel au Mali ».

Le Togo se trouve clairement dans le viseur de l’axe USA-OTAN et devrait se tenir prêt de nouveaux actes de sabotages contre le pays. Mais il est sûr que la donne a changé en Afrique et une coalition et union interafricaine sans précédente est en train de naître et de s’étendre à une vitesse inimaginable.

Mali : la Minusma, dehors !

Un pas de plus vers l’expulsion de la Minusma, qui semble être impliqué dans l’affaire ivoirienne.

Le Mali a annoncé l’expulsion du porte-parole de la mission de l’ONU, la Minusma, le 20 juillet. Il est reproché à ce dernier d’avoir publié des « informations inacceptables » sur Twitter, dans un contexte de frictions entre Bamako et l’ONU. Bamako ordonné le 20 juillet l’expulsion du porte-parole de la mission de l’ONU au Mali, la Minusma. Il est reproché à Olivier Salgado, de nationalité française, d’avoir posté sur le réseau social Twitter des « informations inacceptables » au lendemain de l’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako le 10 juillet.

Le gouvernement malien a notifié le 20 juillet à la représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU, Daniela Kroslak, « la décision » de Bamako « invitant M. Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma à quitter le territoire dans un délai de 72 heures », selon un communiqué transmis à l’AFP.

Il avait publié, en tant que porte-parole des Nations unies au Mali depuis la création de la mission en 2013, des éléments de communication de la Minusma sur cette affaire des 49 soldats ivoiriens interpellés. Ceux-là, qualifiés de « mercenaires » par Bamako, étaient selon Abidjan des éléments de soutien au contingent ivoirien de la Minusma, des « Éléments nationaux de soutien » (ENS), une procédure de l’ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs à l’ONU pour des appuis logistiques. Ils devaient, selon la Côte d’Ivoire, prendre la relève d’autres Ivoiriens déployés au Mali. Selon le tweet du porte-parole de la Minusma le 11 juillet, l’information de cette relève « aurait été préalablement communiquée aux autorités nationales », ce que Bamako a démenti.

En effet, le mandat de la Minusma avait été renouvelé pour un an le 29 juin. Ce renouvellement s’est accompagné d’une « opposition ferme » du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus suite à leur refus de respecter les conditions que Bamako leur a fourni s’ils voulaient rester un an supplémentaire. 

Après Barkhane, c’est autour de la Minusma, cette instance totalement au service de l’axe US-OTAN d’être totalement expulsé du Mali. Le Mali a mis les points sur les i, désormais quiconque joue avec la souveraineté et l’indépendance du pays, il sera expulsé sans aucune indulgence.

Guinée : l’Occident s’est pris un vent

Le médiateur de la Cédéao pour la Guinée, l’ex-président béninois Thomas Boni Yayi, était à Conakry depuis mardi 19 juillet soir, avec le président en exercice de la Cédéao et le nouveau président de la Commission de la Cédéao arrivant mercredi. Cette mission de médiation a rencontré les autorités de la transition en Guinée, pour notamment obtenir un « calendrier acceptable » de la durée de la transition et éviter à la Guinée d’être sanctionnée le 1er août.

Il semble que la Guinée agace l’axe Occident. C’est avec Luc Michel, géopoliticien, que nous avons analysé la situation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV