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E-Press du 13 juillet 2022

Le président français Emmanuel Macron (C) observe lors d'une visite à STMicroelectronics en Isère pour dévoiler la stratégie et les investissements pour l'électronique dans le cadre de France 2030 à Crolles, dans le sud-est de la France, le 12 juillet 2022. ©AFP

Au sommaire :

1- Iran: la méga bourde du Mossad

Le régime sioniste a été contraint de libérer les 20 Israéliens arrêtés dans l'affaire présumée d'espionnage pour le compte de l'Iran en raison de preuves insuffisantes et de l'impossibilité de prouver un acte criminel.

Les 20 personnes arrêtées il y a environ six mois pour collaboration avec un Iranien à des fins d'espionnage, n'ont été libérées que sous caution. Tous les accusés, toutes des femmes, ont été convoqués au siège du Service de sécurité du Shin Bet. Après un interrogatoire, elles ont été libérées sans inculpation. Selon une source, les services de renseignement israéliens ne sont pas arrivés à prouver les actes d’espionnage de ces femmes car leurs activités ne correspondaient pas aux accusations graves dont elles faisaient l’objet.

Les services de renseignement du régime sioniste avaient fait état du démantèlement d’un vaste réseau d'espionnage. Le réseau employait des Israéliennes qui avaient pour mission de collecter des informations pour le compte de l’Iran.

Début janvier 2022, des actes d'accusation ont été déposés contre 5 Israéliens, - quatre femmes et un homme -, devant le tribunal israélien. Les femmes auraient envoyé des photographies de plusieurs sites stratégiques en Israël à la demande d’un agent iranien.

Source : Tasnim

 

2- Le Big Brother vous déshumanise tous

En Occident en général et en France en particulier, on assiste à une « ubérisation lente mais rampante » des populations et nul ne peut plus se targuer d'avoir échappé aux effets collatéraux et déshumanisants de ce phénomène néfaste du XXIe siècle qui se propage d'ailleurs rapidement des USA à la planète.

Le site Voltaire revient sur cette affaire scandaleuse parfaitement dépeinte dans un article du Monde intitulé "Les manœuvres d'Uber pour s'imposer en France" et fait le point sur les faits scandaleux qui se succèdent et deviennent miraculeusement mondiaux.

L’enquête du Monde et de ses partenaires illustre comment une multinationale peut recourir à des moyens colossaux, des jeux d’influence à très haut niveau et des méthodes agressives pour faire changer la loi à son avantage. C’est une plongée inédite dans la boîte noire du lobbying.

Le Monde et ses partenaires ont pu avoir accès à plus de 18 giga-octets de données internes – courriels, présentations, comptes rendus de réunion – de l’entreprise Uber.

Ces données, transmises au quotidien britannique The Guardian, ont été analysées par plus de 40 rédactions dans le monde sous la supervision du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

Elles incluent notamment la période la plus « chaude » d’Uber : les années 2014-2016, durant lesquelles l’entreprise s’implante notamment en France, sur fond de manifestations violentes de taxis et de questions sur son modèle sans contrat de travail.

Cette gigantesque quantité de documents détaille, par le menu, la manière dont Uber a utilisé, en France comme ailleurs, toutes les ficelles du lobbying pour tenter de faire changer la loi à son avantage.

L’entreprise ne s’est pas contentée de nouer, classiquement, des contacts à tous les niveaux du monde politique et de l’administration. Elle a aussi écrit des amendements « clés en main », transmis à des parlementaires sympathisants de sa cause ; embauché des agences aux méthodes douteuses pour mener des campagnes d’influence ; payé des universitaires pour écrire des études soigneusement encadrées pour leur être favorables ; fait appel aux ressources de la diplomatie américaine ; ou encore aidé secrètement à créer une organisation « indépendante » de défense des chauffeurs VTC dont elle contrôlait en réalité l’action.

Mis bout à bout, ces jeux d’influence dépeignent à quel point les grandes entreprises peuvent démultiplier les angles d’attaque pour contourner les législations nationales

Voltairenet nous donne une vision encore plus large en scrutant des faits scandaleux qui se propagent rapidement et se succèdent miraculeusement un peu comme les pièces d'un puzzle chronologique :

En juin 2022, Chris Pincher, Whip du parti conservateur britannique, a été vu à Londres en état d’ébriété draguant des hommes au Carlton Club. Par la suite, le 3 juillet, divers témoignages ont montré que ce n’était pas la première fois qu’il violait la morale puritaine de la classe dirigeante du pays. Il s’en suivit des démissions en chaîne au sein de l’administration de Boris Johnson (63 collaborateurs sur 179) et finalement la démission du Premier ministre sans aucun lien avec son action politique, le 7 juillet 2022.

Le 8 juillet 2022, l’ancien Premier ministre japonais et homme fort de son parti politique, Shinzo Abe, a été assassiné lors d’un meeting électoral. Son père avait introduit l’Église de l’Unification du révérend Moon au Japon dans les années 50. L’ensemble du clan Abe était très lié à ce groupe militaro-politico-religieux, outil indispensable de la CIA durant la Guerre froide. Shinzo Abe et la secte Moon influaient le Japon pour qu’il s’allie publiquement aux USA contre la Chine.

Le 10 juillet 2022, plusieurs jeunes femmes ayant assisté à une soirée d’été du parti social-démocrate allemand ont manifesté des malaises. Un millier de personnes participait à cet événement dont le chancelier Olaf Scholz, les parlementaires du parti et leurs équipes. Il semble qu’au moins neuf jeunes femmes aient été droguées à leur insu et éventuellement violées.

Le 11 juillet 2022, le quotidien Le Monde publie en fin de matinée le premier volet d’une étude de documents parvenus à un consortium de médias attestant des méthodes de la société Uber. Le président français Emmanuel Macron y apparait comme ayant contracté un accord secret avec la société états-unienne pour l’implanter en France en modifiant à son profit les lois en vigueur. Cependant, pour le moment, aucun document publié n’autorise à parler de corruption.

Avec Le Monde et Réseau Voltaire

 

3- Uber: "Je le referais”! (Macron)

Macron « assume à fond » son action après les révélations des Uber Files

En déplacement dans l'Isère, le chef de l'Etat a expliqué « assume[r] à fond » son action auprès d'Uber alors qu'il était ministre de l'Economie. Il s'est dit « extrêmement fier » d'avoir agi, selon lui, « pour créer des milliers d’emplois ».

Emmanuel Macron a affirmé le 12 juillet, en marge d'un déplacement dans l'Isère, « assume[r] à fond » son action contestée auprès d'Uber lorsqu'il était ministre de l'Economie, soulignant avoir agi à l'époque « pour créer des milliers d’emplois ». « Moi je suis extrêmement fier [...], il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a renchéri le chef de l'Etat.

« Je le referais demain et après-demain », a-t-il insisté après une visite du site de l'entreprise STMicroelectronics. Dans le cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l'existence d'un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy.

Les oppositions ont continué le 12 juillet d'accuser le chef de l'Etat d'avoir défendu les intérêts d'Uber à l'époque où l'entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l'Economie de François Hollande (2014-2016). « On introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond et en vous regardant! J'ai vu des chefs d'entreprise, l'horreur! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J'en suis fier! S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela », a plaidé Emmanuel Macron. « Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m'en touche une sans faire bouger l’autre », a insisté le chef de l'Etat en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac.

Source : RT France

 

4- Des « mines à haut pouvoir de destruction » françaises en Ukraine

Au-delà de la discrétion affichée par Paris au sujet de ses livraisons d’armes à Kiev, on sait que des missiles anti-chars MILAN et anti-aérien MISTRAL ont pris le chemin de l’Ukraine, de même que douze Camions équipés d’un système d’artillerie [CAESAr], bientôt rejoints par six autres exemplaires, et un « nombre significatif » de Véhicules de l’avant blindé [VAB].

Et probablement qu’il faut ajouter à cette liste la mine antichar à haut pouvoir de destruction [HPD F2]. Étant donné que celle-ci est en dotation au sein des forces françaises, belges et norvégiennes [et aussi suisses, sous l’appellation Panzerabwehrmine 88 – ou Pzaw Mi 88], on ne peut cependant pas avoir de certitude sur la provenance des exemplaires livrés à l’armée ukrainienne, qui a assuré en disposer.

En effet, une photographie montrant un officier ukrainien prendre la pose devant un stock de mines HPD F2 a récemment été diffusée via Twitter… De même qu’une vidéo d’un blindé russe présumé détruit par l’une d’elles.

« Elles sont meilleures que celles d’origine soviétique que nous avions », a commenté l’officier ukrainien à l’origine de ces documents.

La mine HPD F2 a été mise au point par Thomson-TRT Défense [TTD, devenu Thales Optronique SA en 2000, ndlr]. D’une masse totale de 7,2 kg, son fonctionnement repose sur l’effet « Misznay-Chardin », c’est-à-dire que le souffle de son explosion s’étend perpendiculairement à la couche de sa charge explosive. Composée d’un allumeur électronique qui détecte le passage d’un véhicule à sa verticale, elle peut perforer jusqu’à 150 mm de blindage.

Cette mine s’arme après un délai de dix minutes après avoir été enfouie [jusqu’à 1,5 mètre de profondeur, ndlr]. « Après 30 jours révolus », explique un document de l’École du Génie d’Angers, elle s’auto-neutralise. Dès lors, sa « localisation au détecteur de mines devient possible » et le « franchissement du champ de mines est sans danger ».

Source : Opex360.com

 

5- Nouveau missile hypersonique antinavire russe

La Russie développe un nouveau missile hypersonique anti-navire avec une portée énorme

Dans le contexte de l'émergence d'une menace réelle de l'Occident, on a appris que la Russie développait le dernier missile hypersonique anti-navire. Ce dernier sera utilisé dans le cadre de systèmes de missiles côtiers, cependant, il aura une portée colossale.

Le dernier développement russe a déjà reçu son nom, cependant, pour des raisons évidentes, il n'y a actuellement aucun détail sur le dernier missile hypersonique en cours de développement. Néanmoins, compte tenu des informations actuellement disponibles, nous pouvons parler d'un analogue du complexe chinois DF-26, qui en Chine se positionne comme un complexe conçu pour faire face à de grandes cibles navales, bien qu'en substance, nous parlons de moyen balistique missile de portée.

« Le missile balistique Zmeevik avec équipement de combat hypersonique est développé depuis assez longtemps. Il sera conçu pour détruire de grandes cibles de surface, principalement des porte-avions. - rapporte l'agence de presse TASS.

On ne sait pas à quel stade se trouve actuellement le développement du dernier missile hypersonique russe, cependant, selon les experts, il n'y a pas vraiment besoin d'un développement hâtif, car aujourd'hui l'armée russe dispose d'un certain nombre d'anti- navires qui sont en fait des systèmes de missiles côtiers.

Source: Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV