Le Jihad islamique de la Palestine a menacé de lancer des missiles sur Israël chaque fois que l'armée du régime occupant Qods tue un Palestinien à Jénine , ou si elle attaque le camp de réfugiés dans cette région. Que signifie cette mise en garde?
Les désaccords font toujours rage au sein de l'establishment sécuritaire israélien sur la manière de traiter avec la Résistance palestinienne dans le nord de la Cisjordanie, alors que les militaires israéliens appellent à une réoccupation de la Cisjordanie pour barrer la route aux mouvements du Jihad islamique de la Palestine (JIP) et de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas. Cela intervient alors que le ministre israélien de la guerre Benny Gantz s’oppose à cette approche à tout affrontement avec le JIP et le Hamas, affirmant que cette politique a fait ses preuves lui-même ces derniers mois, affirme la presse régionale.
Yoni Ben Menachem, analyste politique israélien a révélé que des services de renseignement de l'armée et le Service de sécurité intérieure (Shin Beth) avaient tiré la sonnette d’alarme quant à l’intensification des affrontements entre Israël d'une part et la Cisjordanie et la bande de Gaza de l'autre, devenus une seule et même entité dans les faits et ce, à l’approche de la visite du président américain en Palestine occupée et de la tenue des élections législatives.
« Il semble que le JIP en particulier l'aile qui se fait appeler les "Brigades de Jénine", se renforce dans le nord de la Cisjordanie, et ses opérations s'étendent de Jénine à la ville de Naplouse, qui est considérée comme la capitale du mouvement "Fatah" en Cisjordanie », a-t-il averti. Et de poursuivre : « Malgré les avertissements des hauts gradés de l'armée et l’ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin pour lancer une opération militaire à grande échelle contre le nord de la Cisjordanie pour en finir avec la Résistance palestinienne, l'échelon politique a préféré prendre en considération des conseils de Gantz et s'abstenir de mener toute opération à grande échelle, et augmenter le rythme des petites opérations précises pour rechercher les Palestiniens et les armes ».
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Ben Menachem a également révélé que "l'administration américaine a récemment demandé à Israël d’éviter de recourir à toute escalade dans les territoires occupés de la Palestine avant la visite du président Biden, les Yankee ayant visiblement peur d'une frappe de la Résistance au cours de la tournée présidentielle. On se demande « Que va-t-il se passer sur le terrain après la visite de Biden au Moyen-Orient les 13-14 juillet ? Cette politique de l'armée israélienne va-t-elle continuer ?
« Les indices montrent que cette politique se poursuivra pour plusieurs raisons : un calme relatif s’est installé dans les villes centrales d'Israël et il n'y a plus aucune pression de la part du public israélien sur le “gouvernement” pour dessécher la Résistance palestinienne dans le nord de la Cisjordanie. Les partis de l'armée qui soutiennent la politique de Benny Gantz affirment qu'il n'existe actuellement aucun groupe palestiniens ni laboratoire d'explosifs pour préparer des attentats dans le nord de la Cisjordanie, comme ce fut le cas lors de la deuxième Intifada ; par conséquent, il n'est pas nécessaire de lancer une opération militaire à grande échelle dans le nord de la Cisjordanie », a-t-il dit, avant d’ajouter : « L'Autorité autonome de la Palestine a perdu tout contrôle sur le nord de la Cisjordanie, et les groupes armées ayant embauché des centaines d'hommes, se multiplient de jour en jour. Le JIP fait partie de l’un des mouvements les plus importants ayant créé les "Brigades de Jénine" ».
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Aux yeux de cet analyste israélien le JIP et le Hamas ont établi une nouvelle équation, « Jénine-Gaza », et ils ont menacé de lancer des missiles sur colonies de peuplement chaque fois que l'armée israélienne tue un Palestinien à Jénine, ou si elle attaque le camp de réfugiés dans cette région. Le JIP, estime que la dissuasion de l'armée israélienne s'est érodée, et que les Brigades de Jénine ont commencé à étendre leur activité aux villes de Naplouse et de Tulkarem », a-t-il dit.
« Le JIP a déjà créé une nouvelle équation de dissuasion contre l'armée israélienne . Le temps est venu pour l'armée israélienne de changer de politique immédiatement après la visite de Biden dans la région, et de lancer une opération militaire à grande échelle contre la Résistance palestinienne dans le nord de la Cisjordanie. certes le résultat, on ne le connaît pas d'avance et il se pourrait qu'on se trouve heurté à de méga surprise et la pression de l'opinion est trop intense pour qu'on puisse la supporter ».
