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E-Press du 9 juillet 2022

Améthyste (S605)

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Au sommaire :

1- Europe : la terre gronde !

L'Italie, les Pays-Bas et la Pologne sont secoués par des manifestations importantes du secteur agricole, qui dénoncent la hausse des prix des matières premières.

Autant de pays ayant connu des manifestations spontanées, dans un contexte de hausse des prix. Depuis le 4 juillet, plusieurs pays européens, comme l’Italie, les Pays-Bas ou encore la Pologne, connaissent une vague protestataire émanant du monde agricole, dans un contexte particulièrement rude marqué par une hausse généralisée des prix et la mise en place de mesures visant à endiguer le changement climatique.

Aux Pays-Bas, ce sont ainsi des centaines d'agriculteurs qui ont mené différentes actions coup de poing, dont une opération escargot, et ont manifesté en protestation d'un plan gouvernemental prévoyant la réduction des émissions d’azote. Les forces de l’ordre ont notamment fait usage de leurs armes de service le 5 juillet, lors d’un rassemblement dans le nord du pays, à Heerenveen. Des supermarchés ont été bloqués, ainsi que leurs chaînes de distribution. Selon plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, des agriculteurs néerlandais auraient mené une opération de blocage à la frontière avec l’Allemagne. A en croire d'autres images, le slogan « Pas d'agriculteurs, pas de nourriture » aurait par ailleurs été formé à l'aide de véhicules agricoles lors d'un rassemblement à Moerdijk, au sud de Rotterdam.

En Italie, dont la partie nord est frappée par la sécheresse, les agriculteurs se sont mobilisés pour dénoncer la spéculation sur les denrées alimentaires et la flambée des prix qui, selon eux, en découle. En Calabre, un important cortège de tracteurs a ainsi défilé dans la région sous la houlette du jeune Movimento Territorio e Agricoltura (Mouvement Territoire et Agriculture), a rapporté le Corriere della Calabria le 6 juillet.

Des slogans tels que « Nous ne sommes pas des esclaves, nous sommes des agriculteurs » ou encore « Allons à Rome » auraient été scandés selon des publications partagées par le parti souverainiste Ancora Italia. La formation politique s'est félicitée de la mobilisation des agriculteurs italiens. « L’injustifiable augmentation des prix des matières premières et des biens de première nécessité – fruits des choix politiques scélérats et bellicistes de ce gouvernement [Mario Draghi] – est en train de mettre à genoux nos agriculteurs », a écrit le parti sur Twitter.

D'autres publications témoignent d'une manifestation dans le centre de la capitale polonaise, Varsovie, le 7 juillet, devant le ministère de l’Agriculture. Ainsi qu'annoncée par la presse locale, la mobilisation dénonçait l'inflation liée à « l’importation incontrôlée » de céréales et d’autres denrées depuis l’Ukraine. Cité par l'hebdomadaire Do Rzeczy, le mouvement politique agraire conservateur AGROunion estime en effet que le stockage en Pologne de céréales ukrainiennes serait à l'origine d'une « déstabilisation des marchés céréaliers » et participerait aux difficultés rencontrées par les agriculteurs polonais qui peinent à « vendre et à stocker leurs récoltes ».

Alors que ces différentes mobilisations ne bénéficient pour l'heure que d'un faible écho médiatique, il est à noter qu'elles surviennent au moment où les pays membres de la zone euro connaissent une inflation importante et que la monnaie unique a récemment atteint son plus bas niveau, depuis deux décennies, face au dollar américain. Selon les récentes analyses portant sur la hausse des prix des denrées alimentaires, il s'agit d'un phénomène aux causes potentielles multiples, parmi lesquelles le redémarrage de l'économie post-Covid-19 et le conflit en Ukraine – Moscou contestant néanmoins jouer un rôle dans cette inflation et pointant l'impact des politiques de relance américaines. Fin juin, le médiatique président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, estimait pour sa part que l'Ukraine avait « bon dos » pour expliquer à elle seule une flambée des prix qu'il a pour sa part qualifiée de « suspecte ».

Source : RT France

 

2- L'Ukraine fait des SDF aux USA !

Les taux hypothécaires et les prix des appartements aux États-Unis ont considérablement augmenté. 

Mai est devenu le mois le plus cher depuis 2006 pour les achats immobiliers aux États-Unis. Un grand nombre de résidents locaux ont refusé d'acheter une propriété. Les vendeurs en raison de la baisse de la demande ont dû réduire considérablement le prix demandé des appartements et des maisons. Une traduction exclusive du matériel a été fournie par la publication Polit Expert.

L'indice d'accessibilité à la propriété de la National Association of Realtors des États-Unis a fortement chuté à 102,5 en mai. Cet indicateur est le plus bas depuis 2006, où il était de 100,5 points. Lors du calcul, trois paramètres sont pris en compte : le coût moyen de l'immobilier, le revenu familial et le taux des prêts hypothécaires, rapporte le Wall Street Journal.

Acheter un bien immobilier pour les citoyens américains en 2020 et 2021 était beaucoup plus facile qu'aujourd'hui, car le taux hypothécaire était bas à l'époque. La forte demande a provoqué une augmentation des prix des logements. Cependant, déjà en 2022, les Américains ont brusquement cessé d'acheter de l'immobilier. La chute du marché était due aux conditions défavorables du prêt et à la valeur du bien, estime l'auteur.

Source : politexpert.net

 

3- Chine : la France brandit son sous-marin nucléaire !

La mission « Confiance » contrairement à celle effectuée en 2020/21 dans l’océan Pacifique par le sous-marin nucléaire d’attaque français [SNA] Émeraude et le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] « Seine », n’a pas fait l’objet d’énormément de publicité, tant de la part de la Marine nationale que de l’État-major des armées [EMA]. Il aura donc fallu attendre le 6 juillet – et le retour à Toulon du SNA Améthyste et du BSAM « Loire » – pour en connaître les détails.

« Le SNA Améthyste revient de près de 6 mois en océan Indien. Sa mission, baptisée Confiance, a contribué à la connaissance de la zone par la France et à son autonomie stratégique », a en effet indiqué la Marine nationale, via Twitter, avant de rappeler qu’elle est l’une des seules à monde à pouvoir effectuer un « tel déploiement lointain » de longue [voire de très longue] durée.

Rappelant que l’océan Indien est une région « d’intérêt stratégique » pour la France, la Marine a précisé que l’Améthyste avait participé à plusieurs exercices de lutte anti-sous-marine avec des « partenaires de premier plan », dont l’Inde [avec les manœuvres annuelles Varuna] et les Émirats arabes unis. Si le sous-marin français et le BSAM « Loire » ont pu s’appuyer sur les forces françaises stationnées à Djibouti [FFDj], c’est à Goa [Inde] que les relèves d’équipages ont eu lieu.

« Navires de combat et instruments de puissance, les SNA sont des unités stratégiques pour le renseignement et l’anticipation des crises. La mission Confiance permet de garantir la capacité de la Marine à se déployer avec réactivité si le besoin était avéré » a encore souligné la « Royale ».

Quoi qu’il en soit, ces déploiements de SNA pendant de longues périodes sont de nouveau possibles depuis l’admission au service des BSAM, qui apportent le soutien technique et logistique qui faisait alors défaut depuis le retrait des Bâtiments de soutien mobile [BSM] et du Bâtiment Atelier Polyvalent [BAP] Jules Verne durant les années 2000.

À noter que, selon des informations du magazine spécialisé « Le Marin au moment du départ de l’Améthyste vers l’océan Indien, trois autres SNA étaient alors en opération : Le Rubis était alors affecté au groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle tandis que l’Émeraude et le Casabianca étaient déployés dans l’Atlantique Nord pour y surveiller les sous-marins russes.

Source : Opex.360

 

4- Avec Israël, la patience russe a atteint ses limites

Les informations selon lesquelles le gouvernement russe a ordonné à l’Agence juive de cesser ses activités dans tout le pays, pour la première fois en trente ans, ne sont pas une surprise étant donné les tensions croissantes dans les relations israélo-russes.

Cette décision indique que le président Vladimir Poutine est à court de patience face à la politique israélienne consistant à manger à tous les râteliers à la fois dans la crise ukrainienne.

Il ne s’agit pas de rumeurs, de spéculations ou même d’un vœu pieux. C’est le début d’un changement fondamental dans la politique russe, auquel a fait allusion la ministre de l’Immigration Pnina Tamano et tel que rapporté par plusieurs journaux israéliens, dont le Jerusalem Post, qui a déclaré que la décision pourrait « miner la capacité des russes juifs à émigrer en Israël ».

Cette crise s’inscrit dans le contexte de trois évolutions majeures :

Premièrement : Yair Lapid est maintenant Premier ministre d’Israël, succédant à Naftali Bennett ; en tant que ministre des Affaires étrangères, Lapid a condamné l’opération russe en Ukraine dès le premier jour et a demandé au régime israélien de se tenir aux côtés des États-Unis, de se joindre aux sanctions occidentales contre Moscou et, surtout, de fournir à l’Ukraine des armes, avec en particulier des batteries de Dôme de fer et des drones.

Deuxièmement : des centaines de réservistes militaires et d’agents du renseignement israéliens se sont « portés volontaires » pour combattre en tant que mercenaires dans les milices ukrainiennes, sous le président Volodymyr Zelensky – qui dit vouloir faire de l’Ukraine un « deuxième Israël ».

La capture par les forces russes de mercenaires israéliens combattant aux côtés des troupes ukrainiennes dans la région du Donbass a peut-être changé la donne. Elle a révélé la duplicité et le rôle clandestin d’Israël dans le transfert ou l’aide au transfert de systèmes d’armes, de drones et de personnel militaire et de renseignement vers le pays.

Source : French.almanar.com

 

5- Le nouvel avion stratégique de la Chine ?

La Chine va bientôt mener les essais d’un avion militaire ayant une « importance stratégique et historique »

Depuis maintenant plusieurs années, les autorités chinoises livrent au compte-gouttes des détails sur le Hong-20 [ou H-20], le futur bombardier stratégique de la composante aérienne de l’Armée populaire de libération [APL], dont le développement est assuré par Xian Aircraft Industrial Corporation. Et cela contribue à faire « monter la mayonnaise »… et à nourrir la spéculation, en particulier dans la presse, sur la date d’un premier vol de cet appareil.

Ce vol inaugural va-t-il enfin avoir lieu ? À en croire la presse chinoise, Ge Heping, le responsable du centre d’essais en vol de l’entreprise publique AVIC [Aviation Industry Corporation of China], l’a laissé récemment entendre, lors d’une réunion avec son personnel.

Ainsi, affirme le Quotidien du Peuple, M. Ge a indiqué qu’une campagne d’essais concernant un « type d’avion ayant une importance stratégique et historique cruciale » allait « prochainement » être lancée. Et d’exhorter tous ceux qui y seraient impliqués de prendre conscience de « l’extrême importance de mener à bien cette mission ».

Étant donné la description que M. Ge a donné de cet appareil, il est tentant de penser qu’il s’agit du H-20, appelé à remplacer le Xian H-6 de l’APL, dont le rayon d’action limité et la faible capacité d’emport de munitions font qu’il ne peut pas être véritablement considéré comme un bombardier stratégique. En outre, sa conception est largement dépassée… puisqu’il n’est qu’une copie chinoise du Tu-16 Badger soviétique.

D’après les informations qui ont opportunément « fuité » à son sujet, le H-20 aurait la forme d’une aile volante [comme le B-2 Spirit et le futur B-21 Raider américains]. Son rayon d’action serait d’au moins 12 000 km et il pourrait emporter jusqu’à 45 tonnes de munitions. En clair, il constituerait un saut technologique significatif pour l’industrie aéronautique chinoise. Ce qui expliquerait, d’ailleurs, la raison pour laquelle les pronostics sur son premier vol ont été déjoués au cours de ces quatre dernières années.

Cependant, un expert cité par le Global Times, quotidien proche du Parti communiste chinoise, a mis en garde contre une « surinterprétation » des propos tenus par Ge Heping. Il « existe d’autres possibilités, comme par exemple un chasseur embarqué J-15 pouvant être catapulté ou le chasseur-bombardier furtir J-35 », a-t-il dit. Effectivement, la mise au point de ces appareils pourrait être considérée comme ayant une « importance stratégique » étant donné qu’ils seront destinés au CNS Fujian, le troisième porte-avions chinois récemment mis à l’eau.

Source : Opex.360

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV