Le président américain Joe Biden va rencontrer le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors de sa visite prévue en Arabie saoudite, a fait savoir jeudi, la Maison Blanche. Biden applique la profonde politique de la Maison-Blanche au Moyen-Orient où il a de nombreuses cartes à jouer, à savoir, les bases américaines dans la région du golfe Persique, qui n'ont pas été établies pour protéger les pays d’accueil, mais pour dicter les ordres de l’impérialisme et de l’arrogance mondiale.
Le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré aux journalistes à Washington que Biden aura des « réunions bilatérales » avec le roi saoudien et son équipe, ainsi qu'avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors de sa visite au Moyen-Orient la semaine prochaine.
Kirby a indiqué que Biden discutera également du cessez-le-feu au Yémen et des questions relatives à la sécurité énergétique lors de ses rencontres avec les dirigeants du golfe Persique
Ce sera le premier déplacement de Joe Biden au Moyen-Orient en tant que président des États-Unis.
Joe Biden participera également à un sommet du Conseil de coopération du golfe Persique (GCC) qui se tiendra le 16 juillet dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah.
Après l’épisode rapporté mais jamais confirmé d’un incident entre le prince héritier Mohammed ben Salmane et le conseiller à la Sécurité nationale US Sullivan, des officiels saoudiens ne cachaient plus en effet leur mécontentement sur la gestion militaire de Washington du conflit au Yémen et dénigrent pour la première fois depuis 1935 la qualité des armements occidentaux dont le nec plus ultra est engagé sur le théâtre des opérations face à un Ansarallah qui en a fait une bouchée de pain en 8 ans de guerre.
Dans ces circonstances, l'administration Biden assumera-t-elle cette défaite pour hisser le drapeau blanc de la capitulation ? Et bien « non ». Biden applique la profonde politique de la Maison-Blanche au Moyen-Orient où il a de nombreuses cartes à jouer, à savoir, les bases américaines dans la région du golfe Persique, qui n'ont pas été établies pour protéger les pays d’accueil, mais pour dicter les ordres de l’impérialisme et de l’arrogance mondiale.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Arnaud Develay, juriste international s'expriment sur le sujet.
