Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rencontré, ce samedi 2 juillet, le président syrien Bachar al-Assad à Damas, la capitale syrienne.
Lors de cette rencontre, tout en transmettant les salutations du Leader de la Révolution islamique et du président iranien à Bachar al-Assad, Amir-Abdollahian a qualifié la récente visite du président syrien à Téhéran de tournant dans les relations entre la République islamique d'Iran et la Syrie et l'a jugé efficace et fructueuse pour faire avancer les relations entre les deux pays.
Saluant les efforts du gouvernement et du président syriens dans la consolidation de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la Syrie, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré : « Les opposants à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Syrie tentent de déstabiliser le pays. »
Amir-Abdollahian a également condamné les attaques du régime sioniste contre la Syrie et a qualifié le silence des milieux occidentaux et de « comportement double standard » et a ajouté : « Le refus par l’Occident d’une réaction ferme aux actes agressifs du régime sioniste témoigne du fait que les allégations occidentales sur la stabilité de la Syrie ne sont pas réelles et leur position rend de plus en plus insolent le régime raciste sioniste en vue de déstabiliser la Syrie. »
Le patron de la diplomatie iranienne a précisé que « nous comprenons les préoccupations existantes, mais nous sommes contre le recours aux opérations militaires pour résoudre les problèmes. Nous pensons que les problèmes doivent être résolus par le dialogue direct et par la coopération ».
Lors de cet entretien, le président syrien Bachar al-Assad a qualifié d’importante, la visite du ministre iranien des Affaires étrangères à Damas dans la situation actuelle et compte tenu des développements régionaux et internationaux et a affirmé : « La nouvelle situation changera l'équilibre dans la région en notre faveur. »
Il a accusé les pays occidentaux de déstabiliser la situation en Syrie pour régler des comptes, rivaliser et arracher des concessions aux autres parties.
En allusion aux préoccupations et aux dangers prévalant dans la région, le président syrien a indiqué : « Certains de ces problèmes sont communs entre les pays de la région et doivent être résolus par des voies politiques et diplomatiques. Nous sommes heureux que dans une telle conjoncture, la République islamique d'Iran fasse partie de la solution politique dans la région. Nous saluons la solution qui sortira la Syrie de la guerre. »
Le président syrien a estimé que les relations entre l’Iran et son pays s’inscrivent dans le cadre d’une alliance stratégique, sans manquer de souligner que tout au long de ces 40 dernières années, les relations Téhéran-Damas ont connu un essor considérable.
Il a souligné que la Palestine était une question d'intérêt commun pour la République islamique d'Iran et la Syrie et a rappelé : « Vu les pressions sur les pays de l'axe de la Résistance, une alliance s'est formée, une alliance de volontés pour affronter l’ordre de l’hégémonie, et bien sûr, peu de pays dans le monde ont une telle volonté. »