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Zoom Maghreb du 23 juin 2022

Zoom Maghreb du 23 juin 2022

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie

- Marine algérienne plus forte que celle de la France

African Lion 2022 se déroule actuellement dans tous les domaines mais les Américains ne perdent pas de vue la Méditerranée eux qui convoite Dakhla. Que possède l'Algérie en mer? Les forces armées algériennes disposent aujourd’hui de six sous-marins de dernière génération, tous acquis auprès de la Russie, son partenaire militaire privilégié. Les quatre derniers, des Kilo 636, ont été réceptionnés entre 2010 et 2019. Sur les six missiles sous-marins algériens, deux ont été réceptionnés depuis les années 80 et les quatre autres, des Kilo 636, acquis et mis en service entre 2010 et 2019. Les 2 plus anciens, des Kilo 877EKM, ont été mis à jour au début des années 2000. Mais les autorités algériennes prévoient d’acquérir deux autres Kilo 636. Les sous-marins Kilo 636 sont conçus pour mener une guerre sous-marine et à la surface. Cette dernière caractéristique fait la particularité de ce sous-marin qui a une capacité de destruction supérieure. Après l'entité sioniste, l’Algérie est le seul pays en méditerranée à disposer de ces missiles capables de mener des attaques à la surface. Ni la France, ni l’Italie, ne disposent de ce type de missile sous-marin. Les Kilo 636 disposent aussi d’un écosystème avancé de capteurs et de radars qui leur permettent d’effectuer des tâches d’espionnage, de surveillance et de patrouille sous-marine. Pesant 3 670 tonnes sur une longueur de 73,8 mètres, ces missiles peuvent opérer à une profondeur de 300 mètres et atteindre une vitesse maximale de 36 km/h. Ils ont une autonomie de 45 jours environ et peuvent prendre un équipage de 52 personnes. Outre le Kilo 636, l’Algérie dispose aussi d’une version d’exportation du missile Kalibr russe, le Club-S capable d’agir dans un rayon de 300 km et pouvant accueillir une ogive de 450 kilos. Toutes ces acquisitions positionnent la marine algérienne comme l’une des plus avancées technologiquement et en armement, assurent les autorités algériennes.

Source : Bladi.net

- Mossad: l'Algérie contre-attaque 

Pegasus, ce logiciel d'espionnage israélien frappant tout le Maghreb ou encore ce coup qui a fait scandale il y a quelque semaine qui a consister à faire fusionner le  renseignement marocain avec le Mossad afin de mieux disposer des leviers qui permettraient de s'infiltrer en Algérie? Toujours est -il et alors même que les Yankee simulent en présence des Israélien une méga guerre au Sahara occidental et ce pour la seconde fois, en y traitant l’Algérie d'ennemi à abattre, les Algériens eux se réarme contre les infiltrations sinonistes. Et de quelle façon? en faisant appelle évidemment aux Russes qu'on sait être pour beaucoup dans les capacités israéliennes d'espionnage. Génial comme coup dans la mesure où en ces temps d'antisionisme en Russie où Israël fait directement saigner l'armée russe en Ukraine, elle n'hésiterait pas à transmettre ce qu'il faut aux Algeriens pourque ces derniers renvoient au Mossad l'ascenseur. Le renseignement algérien étant l'un des plus performant de la région, on tendrait même à y voir une espece de riposte à ce phagocytage des services secrets marocains par le Mossad, une entreprise qui vise avant tout à semer la méfiance entre les Maghrebin car  on ne cesse de parler de ses recrus qui seraient eux des Marocains immigrés clandestin! Or , une cybercoopération Russie/Algérie serait déjà un pas en avant dans le sens de la neutralisation des tentatives sionistes. 

 Ainsi, lors de sa participation à un forum économique international, le ministre algérien de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, rencontre une délégation d’hommes d’affaire russes qui envisagent d’investir en Algérie, notamment dans le domaine de la cybersécurité. En marge de sa participation au Forum économique international de Saint-Pétersbourg en Russie, le ministre algérien de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a rencontré, ce vendredi, une délégation d’hommes d’affaire. Il s’agit d’investisseurs russes souhaitant investir en Algérie, dans le domaine de la cybersécurité. Et ce, en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Moscou. Il s’agit de ce que rapporte EL Bilad.  Au cours du même forum, Zeghdar s’est également entretenu avec le vice-ministre biélorusse de l’Industrie, Dmitry Kharitochik. Cela afin d’examiner les projets de partenariat réalisables et rentables. Au fait, les deux parties ont discuté de l’évaluation de la coopération économique entre les deux pays. Dans le même document du ministère de l’Industrie, il a été indiqué que les deux parties ont convenu de la nécessité d’accélérer l’inventaire des domaines de partenariats, qui peuvent commencer à s’incarner à court terme. Ainsi que d’intensifier les rencontres entre les opérateurs économiques. L’objectif en est de conclure des partenariats significatifs pour les deux parties. Cette rencontre a visé aussi d’augmenter le volume des échanges entre les deux pays, en permettant, de la sorte, aux produits algériens d’accéder au marché biélorusse.

Source : Avec Dzairdaily.com

- Arkab : le gazoduc qui changera la donne 

Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arakab, a révélé que l’Algérie travaillait à la mise en place d’un gazoduc entre le Nigeria et l’Algérie via le Niger pour l’Europe, qui pourrait être achevé dans trois ans. C’était dans une interview avec le magazine allemand Der Spiegel, dimanche.Arkab a répondu à une question sur la possibilité d’augmenter considérablement la production et les voies de transport par lesquelles le gaz pourrait atteindre l’Europe.« Nous avons un projet sur lequel nous travaillons actuellement, le pipeline transsaharien de 4000 km du Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. »« Le pipeline peut être achevé en trois ans et nous pouvons transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz du Nigeria. »Sur l’existence d’un projet de pipeline concurrent du Nigeria via le Maroc, et la préférence de certains États européens, car ils ne veulent pas compter uniquement sur l’Algérie, Arkab a répondu « le pipeline d’Alger est plus sûr et plus économiquement viable. »« L’autre pipeline traversera 12 pays sur 6 000 kilomètres et une partie traversera l’océan Atlantique. C’est plus compliqué. Le financement n’est pas clair non plus. »« L’Algérie, d’autre part, a les moyens et la volonté de financer une grande partie du pipeline transsaharien. »

Lundi, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a été reçu à Abuja (Nigeria)

Le Ministre a participé aux travaux de la deuxième réunion tripartite entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria sur le projet de gazoduc transsaharien TSGP avec la participation des délégations des trois pays concernés.Le ministre a souligné que le projet de gazoduc transsaharien « est un exemple de la volonté de nos trois pays de mettre en place une infrastructure régionale de portée internationale conforme à nos objectifs nationaux et à nos engagements internationaux ».Il a souligné la confiance dans l’expérience des trois pays dans la production, le transport et la commercialisation du gaz naturel et les avantages fournis par le projet pour améliorer les capacités de production et d’exportation.

Source : Algerie-focus.com

  • Maroc

- Maroc/USA: lancement de la plateforme « Dakhla Market » avec le soutien du gouvernement américain

Est-ce une bonne chose ou une arnaque US de plus destiné à piller les richesses nationales des Etats ? Le lancement de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir les opportunités économiques à Laâyoune et Dakhla », financé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à travers l’Initiative de partenariat des Etats-Unis au Moyen-Orient (MEPI).

Ce projet, mis en œuvre par le bureau d’études et de conseil international JE Austin Associates (dont les bureaux sont à Washington, et qui dispose d'un bureau régional à Rabat), en partenariat avec le Centre régional d’investissement (CRI), vise à « améliorer la visibilité des produits d'artisanat typiques de la région, à augmenter les volumes de vente des artisans locaux et leurs revenus et à valoriser le savoir-faire des artisans, des coopératives et des Groupements d’intérêt économique (GIE) de la région.»

Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, le directeur régional adjoint de MEPI (US-Middle East Partnership Initiative), Tyler Joyner, a mis l’accent sur l’importance de ce genre d’initiatives dans le développement des compétences des artisans, faisant part de la détermination de MEPI à lancer d’autres produits à Dakhla. Et pourtant depuis la normalisation avec l'entité sioniste qui coïncide avec ce regain d'intérêt US avec Dakhla il n'y que des mauvaise nouvelles du côté de l’économie:

La Banque centrale du Maroc revoit à la hausse ses prévisions d’inflation en 2022. Elle prévoit également un ralentissement de la croissance économique.

L’inflation au Maroc devrait atteindre 5,3% cette année contre 4,7% initialement prévue, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM), la Banque centrale marocaine. En cause, la flambée des prix de l’énergie et des prix alimentaires ainsi que l’accélération de l'inflation chez les principaux partenaires commerciaux du pays, souligne la Banque centrale. Mais les aides sont jugées insuffisantes par les syndicats face à la cherté de la vie. Le Maroc fait face depuis plusieurs mois à des hausses continues des prix, en particulier des hydrocarbures, conséquence notamment de la guerre en Ukraine.

  • Tunisie

- Africain Lion 2022: la présence de militaires israéliens ne passe pas en Tunisie

Depuis que le Maroc, simultanément avec plusieurs autres États arabes, a rétabli ses relations avec Israël, la Tunisie est régulièrement citée comme l’un des prochains pays de la région à franchir le pas de la normalisation.

A chaque fois, les autorités tunisiennes ont démenti catégoriquement, sans réussir à calmer la polémique. La Tunisie est de nouveau soupçonnée par la propagande sioniste de faire un pas vers la normalisation à cause de sa participation aux exercices militaires conjoints African Lion 2022, organisés par le commandement américain en Afrique (Africom).

Les observateurs israéliens seront-ils autorisés à assister à l’exercice pendant sa phase tunisienne ? La Tunisie n’a pas normalisé ses relations avec Israël et a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois qu’elle ne comptait pas le faire.

Qualifiées de « plus grand exercice militaire en Afrique » et pilotées par les États-Unis et le Maroc, les manœuvres African Lion 2022 ont débuté lundi 20 juin à Agadir (Maroc).

Elles s’étaleront jusqu’au 30 juin avec des exercices prévus au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et au Ghana. 7500 soldats d’une dizaine de pays y prendront part, ainsi que des observateurs de l’OTAN et d’une quinzaine de pays, parmi lesquels, pour la première fois, l'entité israélienne.

C’est cette présence de militaires israéliens qui ne passe en Tunisie, Plusieurs voix se sont élevées pour réclamer le retrait immédiat de la Tunisie de ces manœuvres.

Le Parti républicain (Al-Joumhouri) a appelé au retrait de ces exercices auxquelles participent « plusieurs pays, dont la Tunisie, aux côtés de l’armée d’occupation sioniste ».

Jeudi dernier, un communiqué officiel du ministère tunisien des Affaires étrangères a réfuté « catégoriquement les allégations infondées, rapportées par des sites appartenant à l’entité d’occupation, quant à l’existence de discussions diplomatiques avec la Tunisie », avant d’enfoncer le clou : « La Tunisie n’est pas concernée par l’établissement de relations avec une entité occupante et demeurera, autorités officielles et peuple, un soutien à nos frères palestiniens dans leur lutte jusqu’à ce qu’ils recouvrent leurs droits légitimes, à leur tête la fondation de leur État avec Al Qods Al Sharif comme capitale ».

Source : Tsa-algerie.com

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SOURCE: FRENCH PRESS TV