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Le Hezbollah déclare la guerre à Israël

Le Hezbollah déclare la guerre à Israël

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Lors d'un discours prononcé le 9 juin, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a affirmé que son discours n’aurait qu’un seul sujet : « Les récentes évolutions au sujet du pétrole et du gaz, ainsi que la démarcation des frontières maritimes, un événement important qui se profile à l’horizon pour le Liban et tous les Libanais. »


Nasrallah a affirmé que l’acte du régime sioniste consistant à installer la plate-forme gazière Karish en violant l’espace maritime libanais a pour but, non pas d’effectuer des explorations, mais de mener des travaux d’extraction, de production et de tout ce qui reste des étapes d’exportation et de vente du gaz naturel.

« Ce navire [de la compagnie Energean] s’est déployé près du champ Karish soit dans le champ 29 controversé entre le Liban et le régime sioniste. Ce qui s’est produit ces derniers jours constitue une agression, une provocation contre le Liban pour le mettre dans une situation difficile », a indiqué Nasrallah. 

« Le Karish est une affaire nationale, car elle concerne les frontières maritimes libanaises, ses ressources pétrolières et de ce fait chaque Libanais quelle que soit sa confession ou son appartenance politique. Les experts estiment à 200 milliards de dollars les ressources pétrolières et gazières du Liban. C'est une fortune colossale et cette fortune appartient à tout le Liban. Ces ressources ne concernent pas une région uniquement, elles s’étalent sur toute la côte libanaise. Mais quels sont les dangers qui nous guettent si nous n’agissons pas face à cet acte d’agression de la part de l’ennemi israélien ? D'abord les tentatives des USA et de l’ennemi israélien d'arracher au Liban une grosse partie de son territoire maritime, et c’est là où se joue la question des lignes, et ce qu’elle contient comme champs pétrolifères. Puis c'est empêcher le Liban d’extraire le pétrole et le gaz, et c’est un véritable problème, car il faut trouver une solution à cette interdiction. La Résistance estime que toutes les options sont ouvertes et elle ne craint rien, nous ne voulons pas la guerre, mais nous ne la craignons pas non plus. On le dit très clairement à l’ennemi : il doit cesser ses activités rapidement et immédiatement. »

Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Bernard Cornut, s'expriment sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV