L'acte de piraterie à laquelle les USA ont poussé la Grèce, la quelle Grèce a détourné un navire transportant du pétrole iranien, est un acte illégal et dénué de toute réflexion politique. Il montre en ces temps de crise de l'énergie où tous les pays tentent de se faire des amis dans les rangs des pays producteurs, à quel point le suivisme aveugle envers les Américains pourrait coûter cher car de cette affaire de détournement de piraterie de mer où l'Amérique a joué le rôle de tireur de ficelles c'est non seulement la relation d'Athènes avec Téhéran qui en a grandement pâti mais encore les intérêts mêmes de la Grèce. Après s'être vu saisir deux de ses pétroliers par les forces armées iraniennes dans le golfe Persique, la Grèce se voit désormais privée de son grand marché énergétique au Moyen-Orient.
Un média britannique a rapporté qu'une grande compagnie pétrolière avait déclaré qu'elle éviterait les pétroliers battant pavillon grec pour le chargement au Moyen-Orient (Asie de l'Ouest) après que l'Iran eut saisi deux pétroliers grecs dans le golfe Persique.
Pendant les périodes de tensions géopolitiques, les tarifs maritimes ont tendance à augmenter. Les opérateurs exigent une compensation supplémentaire pour envoyer leurs navires vers certaines zones, et les compagnies d’assurance augmentent le coût pour assurer les navires et leur cargaison contre les menaces potentielles, augmentant les primes de risque de guerre.
Vendredi, la Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a saisi deux navires battant pavillon grec Delta Poseidon et Prudent Warrior en représailles à la saisie par Athènes du pétrole iranien détenu à bord d'un navire dans les eaux grecques à la demande des États-Unis.
Le politologue Pierre Dortiguier et le géopoliticien Luc Michel s'expriment sur le sujet.
