Depuis que la France a lancé un exercice militaire conjoint avec Rabat, aux portes de l'Algérie, que les Américains ont décidé de sanctionner les entreprises algérienne pour leur lien avec Gaza et surtout que l'entité sioniste contre qui le peuple marocain ne cesse de protester en appelle à Rabat pour qu'il intercède en sa faveur après d'un Gaza qui en tient la laisse en main, et bien Alger semble avoir pensé à étendre son bouclier aérien à la Mauritanie, après en avoir implanté les éléments à l'aide des Russes au Sahel, ou plus particulièrement au Mali. ce bouclier aérien qui vise évidemment à faire descendre des chasseurs ennemis si l'envie prenait à ces derniers de se mesurer à l'armée algérienne va de paire d'ailleurs avec un corridor maritime que l'Algérie a fait établir en direction de la Mauritanie, et ce dès 2021, soit dès l'arrivée de l'entité sioniste par RAbat interposé au SAhara occidental. Pas facile pour l'axe US/Israël de faire une percée face à un bouclier aérien et un corridor naval de cette envergure même si tout indique qu'après son échec en Ukraine face aux Russes l'axe en question n'hésitera pas à tenter sa chance au MAghreb et surtout après ce ridicule sommet anti terroristes au MAroc animés par les seigneurs de guerre US/Otaniens.
Lundi 30 mai, l’état-major de l’armée mauritanienne a fait part dans un communiqué du renforcement de la coopération Algérie- Mauritanie sur le plan militaire et de défense. Le communiqué a été publié au terme d’une visite de travail de sept jours en Algérie du chef d’état-major de l’armée de l’air mauritanienne, le général de division Hamadi Aal Mouloud.
Le texte fait référence également à la rencontre du responsable militaire mauritanien avec son homologue algérien, le général de division Mahmoud Larraba. Le Général-Major Ould Alaa Mouloud a été mis au courant du niveau d’avancement technique et méthodologique dans un certain nombre d’écoles militaires supérieures pour la formation des pilotes, des ingénieurs de vol et des techniciens en Algérie. Il a également remarqué de près des installations militaires à caractère industriel spécialisées dans la fabrication, la maintenance et le renouvellement des avions et hélicoptères de l’armée de l’air algérienne.
La frontière mauritanienne a récemment été le théâtre d’attaques de l’armée marocaine, qui a bombardé des camions de civils, en utilisant des armes aériennes de pointe. Parallèlement, le ministre algérien de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, s’est entretenu à Alger avec son homologue tunisien, Naila Nouira El-Kenji, des moyens de renforcer la coopération industrielle entre les deux pays. Les deux parties ont discuté de la coopération algéro-tunisienne dans le secteur industriel et des perspectives de son renforcement à la lumière de la grande dynamique dans les relations distinguées et profondes entre les deux pays. Les deux parties ont passé en revue les capacités industrielles des deux pays et les opportunités de partenariat bilatéral fructueux dans de nombreux domaines et branches industrielles.
Leurs discussions ont porté sur de diverses questions, dont les industries alimentaires et manufacturières, de la manutention, des industries électriques, des petites et moyennes entreprises et du développement des pôles technologiques. Par ailleurs, les deux ministres ont convenu d’accélérer le développement des zones d’activités dans les zones frontalières communes et de les doter des infrastructures et de l’écosystème nécessaires.
Les deux responsables ont souligné le renforcement de la coopération institutionnelle entre les deux ministères en charge de l’industrie des deux pays, notamment en matière de promotion des investissements, de normalisation, de certification de conformité, de mesurage et de propriété industrielle.
Les développements de ces derniers mois dans la région de l'Afrique du Nord, en particulier après la décision du Maroc de normaliser avec Israël et les tensions qui en ont résulté à ses frontières avec ses voisins ont conduit l'Algérie, la Mauritanie et la Tunisie de renouer les liens au point où on assiste aujourd'hui à la formation d’une Troïka en Afrique du Nord contre Israël, son soutien américain et son nouvel allié régional, le Maroc. La Russie, quant à elle, semble avoir étendu son soutien militaire à l'Algérie. Dans ce sens, le vice-Premier ministre du gouvernement russe pour l’industrie militaire, Yuri Borisov, a déclaré que les systèmes de défense aérienne S-500 avaient commencé à entrer en service.
Selon un rapport du magazine Military Watch, spécialisé dans les affaires militaires, l’Algérie a été incluse dans une liste de 3 pays sur laquelle figurent également la Chine et l’Inde comme « clients potentiels » du système S-500 dans le monde. Le magazine n’a pas précisé de date possible de la livraison du système de défense russe le plus avancé à ces pays, estimant que les systèmes entrent dans la phase d’exportation à la fin de cette année, avec le début de la production en série des missiles du système depuis août dernier. A noter que l’armée algérienne dispose actuellement de système de défense aérienne russe S-400.
Les sociétés concernées sont Agrogate Holding basée au Soudan, Sidar Company basée en Algérie, Itqan Real Estate JSC basée aux Émirats arabes unis, Trend GYO basée en Turquie et Anda Company basée en Arabie Saoudite, a détaillé la même source.