De quoi est le signe, le lâche assassinat de la journaliste d'Al-Jazeera?

Que l'entité sioniste en vienne à abattre une journaliste à coup d'arme de précision en la frappant à la tête cette journaliste connue travaillant de surcroît pour la chaîne qatarie Al-Jazeera, une journaliste qui ne s’entourait ni de Palestiniens ni de combattants ni de rien du tout, cela veut dire que la fin d'Israël n'est pas loin comme le disait il y a quelques jours l'ex-ministre de la guerre Ehud Barak, se basant sur des textes bibliques où il est dit que tout règne des Juifs (si on considère les sionistes comme des Juifs) ne durerait que 80 ans et depuis 1948, on en est à la 75 ème année passée. Cette fin est proche non pas seulement parce que Jénine est devenue un QG de l'armée nationale palestinienne aussi forte, aussi solide que Gaza et que c'est à partir de là qu'est pilotée la vague d'opérations commando contre Israël, un Jénine que l'armée israélienne n'a pas osé depuis deux mois prendre d'assaut par crainte d'avoir à en subir des missiles qui sortiraient soudain du cœur des territoires occupés de la Palestine pour tomber encore sur ces mêmes territoires occupés.

Vidéo: les funérailles de la journaliste Sheerin Abu Akala (Via Twitter) 

La fin d'Israël est proche surtout parce que Sheerin Abu Akala, tuée lors d'une attaque parfaitement ciblée représentait le Qatar, soit l'incarnation d'une branche compromissioniste des Frères musulmans qui a longtemps ramé dans le sens des intérêts d’Israël de l'Irak en Syrie en passant par le golfe Persique ou le Yémen et qui de part cet assassinant prouve que les Frères se sont réellement secondés et que le Hamas a définitivement basculé dans le camp de la Résistance. C'est pour le reste, la conclusion qui semble avoir tiré le président Assad dont le pays a été mis à feu et à sang par ces mêmes Frères musulmans qui en 2011 avaient juré de démembrer la Syrie pour en en empêcher l’élan à titre d'une puissance régionale. 

Que les Snipers sionistes chassent les journalistes à Jénine cela montre qu'ils ont peur de faire face à la Résistance, qu'ils sont pris au piège, qu'ils ont perdu le sens de la réalité et que face à autant de coups qui leur tombent dessus, l'armée israélienne est redevenue ce qu'elle est en réalité, une poignée de mercenaires et d'assassins à la solde. L'assassinat ciblé tend d'ailleurs à devenir l'unique stratégie guerrière de l'entité. Ces derniers jours la presse israélienne a largement parlé de l'assassinant de Sinwar. Mais là encore l'hésitation le dispute à la crainte des répercussions que cette option risque de contenir.

« Le Hamas a menacé de déclencher une guerre immédiate si Israël tentait d'assassiner son chef dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar. Peut-on prendre un tel risque? », se demande le journal israélien Yedioth Ahronoth qui a publié mardi 10 mai une note reconnaissant que le régime sioniste n'avait pas réussi à vaincre le Hamas ; cependant, ces dernières années, il a mené de nombreuses opérations contre ce mouvement.

« Ces opérations n'ont eu aucun effet sur la capacité du Hamas à continuer à tirer des missiles dans les profondeurs de la Palestine occupée. la situation actuelle indique que la guerre à venir n'est pas différente par rapport aux précédents combats. Par conséquent, la demande de certains d'assassiner le chef du Hamas Yahya Sinwar dans la bande de Gaza n'est pas pratique. Il se peut qu'Israël puisse assassiner Sinwar, mais cela conduira à une guerre avec le Hamas alors que le régime sioniste "ne peut subir la même défaite une fois de plus".

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« La défaite d’Israël est certaine, d’après les estimations des institutions de sécurité israéliennes qui mettent en garde contre toute nouvelle action insensée parce que Sinwar est très populaire auprès du peuple palestinien », ajoute Yedioth Ahronoth. Selon le journal, Israël doit accepter toutes les revendications du Hamas sur la levée du blocus, la reconstruction de Gaza et le lancement d’un port en échange du désarmement du Hamas. Il va de soi que le Hamas n'acceptera pas cette velléité d’Israël. En effet, chaque fois que Tel-Aviv lance une opération, il est obligé de mettre fin à la guerre avant que ses objectifs ne soient concrétisés en raison de la pression de l’opinion publique. Les manifestations des minorités juives aux États-Unis contre les opérations de l’entité sioniste sont devenues une source d’inquiétude pour le régime sioniste.

Que faire donc? « Israël doit changer son approche et se soumettre aux exigences du Hamas, compte tenu des récents événements et du succès du Hamas à encourager le peuple palestinien à protester contre les événements qui se sont reproduits au monde des Temples », poursuit l'article en citant Yoni Ben Menachem, ancien officier du service de sécurité du Shin Bet, qui reconnaît la faiblesse du régime sioniste face à la Résistance palestinienne avant de préciser que le régime sioniste redoutait de nouvelles attaques des Palestiniens en Cisjordanie.

« C'est vrai, on a peur, diablement peur et on ne peut rien face aux opérations commandos qui donnent une image de totale faiblesse d'Israël et qui passent très mal auprès des pays arabes avec qui Israël a normalisé. Car comment Israël saurait conduire une "OTAN anti Iran" quand il n'est pas capable de faire régner l'ordre chez lui! »

Et le journal ne croit pas si bien dire. Les sources iraniennes rapportent ce mercredi 11 mai, la prochaine visite aux Émirats arabes unis du président iranien Ebrahim Raïssi et on n'écarte pas que cette visite soit un début pour un processus de dé-normalisation. La mort de la journaliste d'Al-Jazeera pourrait même avoir un lien avec cette nouvelle crainte qui ronge les entrailles d’Israël : et si le Golfe (Persique) se mettait à dé-normaliser comme ce que semble faire l'Arabie en prenant le chemin de la paix avec Ansarallah... L'assassinant de Sheerin est-ce un pré avertissement aux amis arabes d'Israël?