Au sommaire :
1- Portefeuille d’identité numérique en France
La Macronie cherche à écraser la Chine de Xi en envoyant ses bulldozers de fabrication sioniste contre le plan zéro covid de Xi et pour cause, c'est justement à cause de cette même Chine que la Marine française n'a pas pu revendre ses sous-marins diesel obsolètes à l'Australie.
Rappelons que sur ce marché juteux, la France s'est encore une fois laissée prendre par son rival anglo-saxon et que la Marine australienne a fini par acheter les soi-disant sous-marins nucléaires américains pour que l'Australie s'ingère dans la zone de la mort contre l'Empire du Milieu sous prétexte d'affaires taïwanaises, hongkongaises ou ouïghoures. C'est ainsi que les États-Unis éliminent leurs adversaires.
Ce fut récemment le cas de l'Europe subjuguée par le sionisme américain actuellement en pleine guerre par procuration contre la Russie, et dans ce gâchis, la Chine de Xi inspirée par le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme semble s'avancer timidement vers la Russie pour s'unir. Faites-nous savoir que l'armée du chaos ne dort que d'un œil et que les demi-mesures ne suffiront pas à régler les conflits dans le monde du 21ème siècle. Et dans la foulée on apprend cette info de RT France : "Emmanuel Macron n’aura pas perdu de temps." Seulement quelques heures après son élection, un décret autorisant la création d’un nouveau système baptisé Service de garantie de l’identité numérique (SGIN) a été publié. Le portefeuille d’identité numérique arrive en France…
La Commission européenne à la manœuvre
En juin 2021, la Commission européenne a exprimé le souhait de créer une identité numérique pour tous les Européens. Pour cela, elle souhaite la mise en place d’un portefeuille européen d’identité numérique permettant de stocker et de gérer des documents officiels grâce à une application mobile.
Bon élève, la France est donc sur le point de lancer son portefeuille d’identité numérique. Le décret, signé par Jean Castex et Gérald Darmanin, permettra aux possesseurs d’une carte d’identité équipée d’une puce NFC de conserver leurs documents officiels dans leur portefeuille numérique, afin de s’authentifier auprès « d’organismes publics et privés ». Il pourra être utilisé pour « des services en ligne proposés par des fournisseurs liés par convention à FranceConnect », ainsi que pour « générer des attestations électroniques comportant les seuls attributs d’identité dont il [l’usager] estime la transmission nécessaire aux tiers de son choix ».
Une traçabilité du citoyen ?
D’après le texte, l’application associée au SGIN pourra traiter de nombreuses données personnelles, comme le nom, le prénom, la date de naissance, la photo, l’adresse mail ou encore l’adresse postale. En juin 2021, la Commission européenne, pour illustrer l’utilisation de son portefeuille d’identité numérique, avait donné l’exemple de Myra qui « fait la queue devant une boîte de nuit et [à qui] le vigile […] demande ses papiers. Au lieu de présenter sa carte d’identité, elle utilise son portefeuille d’identité numérique européen ». Le gouvernement pourra donc savoir que Myra est allée en boîte de nuit ce soir-là. Le gouvernement ne pourrait-il pas finir par trouver que Myra va trop souvent en boîte pour une demandeuse d’emploi ?
Un portefeuille numérique à points à Bologne ?
L’Italie va également instaurer un portefeuille d’identité numérique. En effet, la ville de Bologne a lancé le « portefeuille du citoyen vertueux ». Son fonctionnement s’apparente au mécanisme d’une « collecte de points de supermarché », par lequel « les citoyens seront récompensés s’ils trient leurs déchets, utilisent les transports publics, gèrent bien leur énergie, ne reçoivent pas d’amende de la municipalité et sont actifs avec la carte culture. Le comportement vertueux correspondra à un score que le Bolognais pourra ensuite « dépenser » pour obtenir des prix en cours de définition. »
L’instauration de ce portefeuille numérique peut entraîner de nombreuses dérives autoritaires, transformant ce portefeuille en pass, accordant des bons ou des mauvais points selon vos comportements. Si vous ne rentrez pas dans le moule, vous deviendrez des sous-citoyens avec moins de droits que les autres. C’est le choix qu’a fait la Chine en instaurant une dictature numérique avec son crédit social, et c’est le chemin que prend l’Europe.
Source : Réseau International
2- Taïwan/Chine : la tension monte
La situation autour de Taïwan continue de s'aggraver et de plus en plus de pays surveillent les développements.
Des pays comme les États-Unis et Grait Britain élaborent déjà un plan d'action en cas d'invasion de Taïwan par les troupes chinoises.
La Chine elle-même se contente pour le moment de faire aux opérations de reconnaissance.
Le 30 avril, deux chasseurs Su-30 de l'Armée populaire de libération de Chine (APL) sont entrés dans le ciel de Taïwan. Cela a été rapporté par Taiwan News, citant le ministère local de la Défense nationale et le Liberty Times.
Les combattants se trouvaient dans la zone d'identification de la défense aérienne de Taïwan le samedi 30 avril. Les incursions ont eu lieu à 8 h 53 et 13 h 23. à 9 800 mètres d'altitude. Des avions ont été repérés au nord-est de l'archipel de Dunsha (îles Paracel).
Les combattants ont finalement fait demi-tour après que l'armée taïwanaise a mis ses avions en l'air, envoyé des avertissements radio et déployé des systèmes de missiles anti-aériens pour suivre les cibles.
En avril 2022, Taïwan a enregistré 72 incursions de ce type. Au total, 78 cas d'incursions de ce type ont été enregistrés et 348 avions chinois ont traversé l'espace aérien.
Dans ce contexte, il est important de noter la position des États-Unis, qui parient sur la réduction du risque de guerre avec la Chine à cause de Taïwan, mais sur la préparation à la guerre en dernier recours.
Les États-Unis ont eu des entretiens de haut niveau avec la Grande-Bretagne sur la manière dont ils pourraient travailler plus étroitement pour réduire la probabilité d'une guerre avec la Chine au sujet de Taïwan et ont pour la première fois explorée des plans en cas de conflit. Les parties ont également discuté du rôle que jouerait la Grande-Bretagne si les États-Unis se retrouvaient dans une guerre avec la Chine à propos de Taiwan.
Dans le même temps, la position officielle des États-Unis est la suivante : « Les États-Unis reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme le seul gouvernement légitime de Chine, il n'y a qu'une seule Chine et Taïwan fait partie de la Chine. ”
La position officielle de la Grande-Bretagne exprime également sa solidarité avec la constitution de la RPC : Taiwan est une province de la RPC, la Grande-Bretagne reconnaît le gouvernement de la RPC comme le seul gouvernement légitime de Chine. Nous ne traitons pas avec les autorités taïwanaises et nous évitons toute action qui pourrait impliquer leur reconnaissance.
Les régulateurs chinois ont récemment tenu une réunion avec les dirigeants des banques chinoises sur la protection des actifs étrangers contre d'éventuelles sanctions américaines. Les responsables ont tenu la réunion par crainte de sanctions américaines en cas d'action militaire à Taïwan. La réunion a réuni des responsables de la Banque centrale et du ministère des Finances de Chine, ainsi que les chefs de dizaines de prêteurs locaux et internationaux. Les responsables et les participants n'ont pas mentionné de scénarios spécifiques, mais une invasion chinoise de Taïwan est considérée comme un déclencheur possible de telles sanctions. Les énormes avoirs en dollars de la Chine vont de plus de 1 billion de dollars en bons du Trésor américain aux immeubles de bureaux à New York. Certains banquiers présents se sont demandé si Washington ne pourrait jamais se permettre de rompre ses liens économiques avec la Chine, compte tenu de son statut de deuxième économie mondiale, de son énorme stock d'actifs en dollars et de ses relations commerciales étroites avec les États-Unis. Il est difficile pour les États-Unis d'imposer des sanctions massives contre la Chine, mais la possibilité n'a pas été exclue.
La question de Taiwan va bien au-delà des relations sino-taiwanaises et comporte une multitude d'aspects. Un tel problème privé pourrait potentiellement affecter les plus grandes relations économiques du monde - les relations commerciales sino-américaines. L'introduction de troupes chinoises à Taïwan comporte un grand nombre de risques, et il n'est pas encore clair si la Chine est prête à prendre ces risques.
Source : South Front
3- Traffic d'armes : Poutine somme Macron !
Vladimir Poutine a félicité Emmanuel Macron pour sa réélection au cours d'un nouvel échange téléphonique, puis les deux dirigeants ont abordé la question ukrainienne dans un contexte de tension croissante entre la Russie et l'Union européenne.
Un nouvel entretien téléphonique entre les présidents français et russe – le premier depuis la réélection d'Emmanuel Macron – a eu lieu le 3 mai.
Au sujet de la situation en Ukraine, le président russe a confirmé à son homologue français que les forces russes respectaient l'accord convenu avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres le 26 avril « pour l'évacuation des civils retenus à l'usine Azovstal par les nationalistes [Ukrainiens à Marioupol] », selon un communiqué diffusé par le Kremlin.
« L’attention a été attirée sur la négligence des pays membres de l'Union européenne face aux crimes commis par des combattants ukrainiens, aux bombardements massifs de villes et localités du Donbass entraînant la mort de civils », est-il ajouté dans le communiqué. « Il a été noté que l'Occident pourrait contribuer à mettre fin à ces atrocités en exerçant une influence nécessaire sur les autorités de Kiev ainsi qu'en arrêtant ses livraisons d'armes en Ukraine », est-il encore précisé dans le texte. Vladimir Poutine a par ailleurs fait savoir que la Russie était toujours « ouverte au dialogue » avec Kiev en dépit des « actions incohérentes » du gouvernement ukrainien et du fait qu'il ne soit pas « prêt à un travail approfondi ». La France demande l'arrêt « de la guerre d’agression menée par la Russie ». De son côté, la partie française a mis l'accent sur « l’extrême gravité des conséquences de la guerre d’agression menée par la Russie », selon un communiqué publié par l'Elysée résumant l'échange.
« Le président de la République a appelé la Russie à être à la hauteur de ses responsabilités de membre permanent du Conseil de sécurité en mettant un terme à cette agression dévastatrice », est-il affirmé. Emmanuel Macron a en outre « exprimé sa profonde préoccupation concernant Marioupol et la situation dans le Donbass, et appelé la Russie à permettre la poursuite des évacuations de l’usine d’Azovstal». Côté alimentaire, le chef d'Etat français a demandé à Vladimir Poutine de « lever le blocus russe des exportations de denrées alimentaires ukrainiennes par la Mer noire au regard de ses conséquences sur la sécurité alimentaire mondiale ». Cette inquiétude de la France a également été rapportée par le Kremlin dans son compte rendu, dans lequel il est précisé que Vladimir Poutine a fait savoir que les sanctions occidentales contre la Russie aggravaient les choses.
Source : RT France
4- L’OTAN a créé un nouveau groupe de bataille en Roumanie
Les choses commencent à prendre une nouvelle dimension sur le théâtre européen. Le Commandement conjoint des forces alliées de l’OTAN a annoncé l’activation de la force de réaction et la création d’un nouveau groupe de bataille en Roumanie.
L’activation de la force de réaction rapide de l’OTAN et la montée en puissance des capacités militaires de l’Alliance en Roumanie coïncident avec une probable extension du conflit en Ukraine en Transnistrie et en Moldavie. Les forces ukrainiennes du secteur occidental sont déjà massées près de cette enclave russe tandis que des analystes affirment que l’objectif de la Russie est d’établir une jonction entre les forces du Donbass et la Crimée avec la Transnistrie en bloquant l’accès de ce qui reste d'Ukraine à la mer Noire et à la mer d’Azov. Ce qui laisse entendre qu’Odessa sera comprise dans le lot.
L’OTAN a déployé des forces de combat et des équipements militaires dans les pays Baltes, en Pologne (QG des opérations en Ukraine), en Roumanie et en Bulgarie.
La livraison par l’Empire d’armes et de mercenaires aux pays d’Europe de l’Est pour alimenter une guerre par proxy contre la Russie mènera tôt ou tard à une confrontation directe entre Washington et Moscou.
Source : Strategika51