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E-Press du 3 mai 2022

Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, invité de RTL, en 2021. Crédit : RTL

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Au sommaire :

1- Législatives : la France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont conclu un accord

La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont conclu un accord dans la nuit du 1er au 2 mai en vue des élections législatives.

Les deux partis ont trouvé un compromis sur l'UE et se sont accordés sur des mesures sociales.

La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont conclu dans la nuit du 1er au 2 mai un accord pour les élections législatives, selon un communiqué des deux partis, tandis que les discussions se poursuivent avec le PS et le PCF.

« Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l'extrême droite », écrivent les deux formations.

En cas de majorité obtenue, « le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l'Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon », ajoutent-elles.

« Nous souhaitons fédérer sur la base d'un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie », expliquent LFI et EELV, poursuivant « Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune "Nouvelle union populaire écologique et sociale". »

Font partie des priorités programmatiques, entre autres, «la hausse du SMIC à 1 400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d'autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l'éradication de la pauvreté, la planification écologique », ou encore une VIe République.

Les deux formations sont parvenues à un compromis sur l'Europe, stipulant que « pays fondateur de l'Union européenne, la France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l'Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique ».

Toutefois, conformément aux souhaits de LFI, pour l'application du programme et « dépasser certains blocages », il faudra être « prêts à désobéir à certaines règles européennes (en particulier économiques et budgétaires) ».

Une nouvelle globalement bien accueillie chez EELV Julien Bayou, secrétaire national d'EELV est intervenu le 2 mai au micro de RMC pour déclarer que sa formation EELV avait « mandat pour construire la coalition la plus large sur le mandat le plus ambitieux ». « Les discussions vont se poursuivre avec d'autres forces.

Europe Ecologie-Les Verts et La France insoumise discuteront dès ce midi [du 2 mai] avec le Parti socialiste », a-t-il ajouté

Enfin les deux forces disent justement «se donner tous les moyens » pour que l'inclusion dans cette alliance du PS et du PCF soit réalisée sous « une bannière commune ». Sandrine Rousseau, ancienne rivale de Yannick Jadot à la primaire d'EELV, s’est-elle aussi réjouie de la conclusion de l'accord avec La France insoumise : « Et que vive la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale ! », a-t-elle déclaré sur son compte Twitter.

Toutefois, cette décision ne fait visiblement pas l'unanimité dans les rangs d'EELV. Interrogé par RT France, Philippe Bouriachi, conseiller régional écologiste en Ile-de-France regrette un « accord de la honte ». « Les dindons de la farce, ce sont bien évidemment les militants et les adhérents d'Europe Ecologie-Les Verts qui ont mouillé la chemise sur le terrain », fait-il valoir.

Le député insoumis Adrien Quatennens a quant à lui qualifié la conclusion de l'accord de « moment d’histoire » sur Twitter également.

« L’accord entre LFI et EELV est acté. La Nouvelle Union Populaire écologique et sociale va s’élargir ! Un autre monde est encore possible : à l’issue des législatives 2022, avec [Jean-Luc] Mélenchon premier ministre, on peut appliquer un vrai programme de rupture », s'est-il félicité.

Le Conseil fédéral d'EELV a validé cet accord négocié au cours des deux dernières semaines, par 84 voix pour, 10 contre, 8 bulletins blancs et une personne qui n'a pas participé au vote.

Il attribue notamment 100 circonscriptions pour le pôle écologiste, ont affirmé des sources proches des négociations. L'investiture des candidats de cette « Nouvelle union populaire écologiste et sociale » aura lieu le 7 mai.

Un accord qualifié de « trahison » par LREM « Trahison » et « abandon » des idées : des membres de la majorité LREM ont critiqué le 2 mai l'accord scellé entre LFI et EELV, et les discussions qui se poursuivent avec le PS, qui actent selon eux le reniement des convictions de ces deux partis. « Incroyable tous ces gens prétendument pétris de principes, prêts à abandonner toute conviction [...] pour une poignée de circonscriptions. Et ils veulent gouverner notre pays ? », a lancé sur Twitter le député LREM Sacha Houlié.

« Ce qui attend les partis, notamment le Parti socialiste, s'ils acceptaient cette alliance, c'est tout simplement une disparition de leurs idées, et aussi une disparition de leur parti politique », a prédit sur RFI Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale, alors que LFI discute toujours avec le PS et le PCF.

« Quand je vois ce qui est prétendument une union de la gauche, je vois aussi des grands élus, des présidents de régions, des maires, refuser cette soumission à LFI, d'abandonner leur histoire politique, leurs valeurs, pour essayer de sauver peut-être une poignée de sièges », a-t-elle ajouté, en référence aux tensions internes au PS.

Fabienne Keller, députée européenne Renew/LREM et vice-présidente d'Agir, a estimé de son côté qu’ « Europe Écologie - Les Verts n’a désormais d’Europe plus que le nom». « Pour quelques circonscriptions aux législatives, le parti renie son engagement européen historique et s’allie à un populiste europhobe », a-t-elle dénoncé sur Twitter.

Source : RT France

2- Avoirs gelés : la Russie rétorque

En réponse au gel des avoirs russes en Occident, la Banque de Russie a bloqué en Russie les fonds des investisseurs étrangers à hauteur d’environ 500 milliards de dollars, a déclaré le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, sur son canal Telegram.

Commentant le projet de loi approuvé par la Chambre des représentants des États-Unis visant à confisquer les actifs russes pour aider l’Ukraine, le parlementaire s’est dit confiant que la Russie pourrait répondre de la même manière.

« Les réserves de change russes d’environ 300 milliards de dollars ont également été gelées…La Banque centrale a interdit aux investisseurs étrangers de retirer des fonds de notre système financier en guise de mesure de rétorsion. Selon certaines estimations, nous parlons de plus de 500 milliards de dollars. Nous avons de quoi répondre », a écrit Volodin.

Il a qualifié l’acte américain de « précédent dangereux qui pourrait se retourner contre les États-Unis », mais a souligné que cet acte ne présentait aucun danger pour l’économie russe.

« Cette décision n’affectera pas l’économie de notre pays. Les yachts, villas et autres biens des riches citoyens saisis n’ont de toute façon pas servi à son développement », a déclaré M. Volodin.

Il a ajouté que les entreprises russes, lorsqu’elles rachètent les actifs des sociétés occidentales qui partent, agissent de « manière civilisée », conformément au droit international, « ce qui n’est pas le cas d’un certain nombre de pays inamicaux : la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et les États-Unis, par exemple, qui ne font que voler ».

Auparavant, le président américain Joe Biden a envoyé au Congrès un projet de loi qui permettrait de vendre à l’Ukraine les actifs confisqués des Russes sanctionnés.

Le Kremlin a qualifié cette initiative d’« expropriation ».

Source : Ruposters

3- France: MBZ commande !

Abu Dhabi contre Le Pen et Erdoğan ? Après avoir apporté son soutien au président de la République française (Emmanuel Macron) sur la question des caricatures du prophète de l’islam, les Émirats arabes unis ont également tenté de s’engager dans sa campagne lors des élections présidentielles 2022.

La situation géographique et géopolitique des Émirats arabes unis en fait un pays de grande importance ; depuis le retrait britannique des Émirats arabes unis en 1956 qui coïncide avec la crise du canal de Suez, ils visent à établir et à préserver des relations fortes avec les pays puissants.

La France a profité de cette occasion pour développer les relations bilatérales et elle a même préféré rester passive face aux frappes aériennes des Émirats arabes unis sur Sanaa, ce qui n’est pas sans rapport avec le plus gros contrat de son histoire (vente de 80 Rafale aux Émirats arabes unis).

En réalité, il s’agirait d’un soutien réciproque : au moment où la publication des caricatures du prophète de l’islam a créé une atmosphère anti-française parmi les musulmans, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, M. Anwar Gargash, a déclaré dans une interview au célèbre journal allemand Die Welt que « le président turc Recep Tayyip Erdoğan est à l’origine du conflit, et non pas le président Macron ; les musulmans doivent s’adapter de plus en plus aux fondements laïcs de la société occidentale et respecter les droits de l’homme, et le gouvernement français a le droit de soutenir la liberté d’expression et de lutter contre l’extrémisme ».

Dans un document récemment publié sur theworldnews.net et alnigm.com, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, prince héritier et ministre de la Défense d’Abu Dhabi, a décidé d’octroyer une aide financière exceptionnelle à la campagne de Emmanuel Macron sous couvert d’une fondation caritative.

Selon ce document, Mohammed ben Zayed a ordonné au directeur de la Fondation Khalifa bin Ziyad Al Nahyan (Khalifa bin Ziyad Al Nahyan Foundation) de fournir une importante somme d’argent au directeur de la campagne électorale de Macron, M. Grégoire Potton.

Il est aussi indéniable que Marine Le Pen, Erdoğan et les musulmans sont visés par ce don, ce qui entraînerait des répercussions négatives et importantes pour les Émirats arabes unis dans la région.

4- Russie : le sort iranien de Renault

Conséquence des sanctions de l’Occident contre la Russie, Renault vend ses 68% de parts d’Avtovaz et Lada à Nami, qui dépend du ministère russe de l’Industrie et du Commerce, pour… un rouble symbolique.

L’annonce arrive pile après la réélection d’Emmanuel Macron. Pourtant, dès fin mars, la décision avait été déjà provisionnée (2,2 milliards d’euros, soit l’investissement par Renault depuis 2013). Jusqu’à cette nationalisation, le marché russe représentait la moitié du résultat du groupe.

Vers le tout électrique

Depuis la mi-février, l’action Renault a perdu 39%. Luca de Meo, PDG de Renault, a assuré qu’en cas de scission, il gardera le contrôle de la partie électrique. Pour se centrer sur les véhicules électriques, Renault devra réduire sa participation à Nissan (43%, soit 7,1 milliards d’euros). L’action Nissan a chuté. Nissan annonce par ailleurs cesser de produire des voitures sous la marque Datsun, dont les ventes ont chuté de 90% en cinq ans. Renault a perdu 8 milliards en 2020. Depuis mi-février, l’action a dévissé de 39%.

Renault abandonne sa clientèle

Renault s’oriente donc vers un public fortuné. Il a le choix entre la Megane E-Tech 100% electrique Icoinic à partir de 40 900 € avec jantes en alliage diamantées, lame F1 gold et sellerie cuir riviera noir titane, et la modeste Zoe e-tech électrique à 32 100 € (modèle de base). La voiture de l’avenir sera, comme dans les années 50, symbole de luxe de quelques privilégiés. D’ailleurs, les riches resteront fidèles à Tesla, plus chère (40 000 € modèle de base), mais tellement plus chic, pour les parcours de moins de 500 km. Le jet privé est chaudement recommandé pour les longs parcours. Quant aux ex-Gilets jaunes, ils n’auront qu’à aller travailler à vélo, et sans rechigner, hein !

La « croissance » 0 avec Emmanuel Macron

Avant l’élection présidentielle, les médias étaient plutôt optimistes : « La France tire la croissance de la zone euro en février 2022 » (Economie Matin). L’INSEE constatait un taux de croissance du PIB de 0,3% au premier trimestre. L’élection étant passée, patatras ! les titres sont unanimes : « Le PIB à 0% : l’économie française stagne au premier trimestre sur fond d’inflation et de guerre en Ukraine » (La Tribune, TF1) et l’Insee annonce : « L’activité économique française a stagné au premier trimestre 2022, avec une croissance nulle (0%). Ce ralentissement économique s’explique notamment par le recul de la consommation des ménages du fait de l’inflation croissante. »

Source : Lemediaen442.fr

5- France : Stop aux généraux va-t-en guerre !

Arrêtons ces fous sinon c’est la guerre nucléaire !

« L’OTAN, ce n’est pas la France, vous êtes des généraux français, pas des généraux otaniens alors défendez-nous bordel de merde ! Au lieu de nous mener à la guerre, parce qu’il va y avoir des larmes, du sang et des radiations. »

Des paroles sincères émanant d'un saint cœur suffisant à réveiller quiconque ne feigne pas de dormir.

L'un de ces soi-disant défenseurs de la France et de sa nation pointés du doigt par notre vaillant soldat de la France digne de ce nom, qui a osé critiquer ses supérieurs hiérarchiques en flagrant délit au péril de sa vie, en ayant diffusé cette vidéo, serait le général de brigade Dominique Trinquand, invitée de toujours des plateaux-télé mensonge et proche conseiller d'Emmanuel Macron en 2017, dont l'épouse Mireille a cédé à la tentation de fraude.

« Je resterai toujours solidaire de Mireille et je la défendrai coûte que coûte. Alors si tu n'arrêtes pas tes méthodes dégueulasses, c'est à moi que tu auras à faire, et je peux te dire que la guerre va être très rude ! » Dominique Trinquand a beau être à la retraite, l'ancien chef de la mission militaire de la délégation française auprès des Nations unies à New York, a conservé un langage offensant, décrit Le Point.

« Condamné à un an de prison dans le passé, cette dernière devra de nouveau répondre devant le tribunal le 15 septembre pour des affaires remontant à un premier mariage avec un certain Arnauld Mouchette, un escroc de haut vol » , rapporte la source le 6 septembre 2017. 

Si le général n'est pas directement impliqué dans l'affaire, les déboires judiciaires de son épouse auraient pourtant embarrassé sa hiérarchie. Dominique Trinquand, alors affecté à la mission militaire de la délégation française auprès des Nations unies, aurait été discrètement rappelé en Paris en 2009. Le Point affirme que les supérieurs du général auraient aimé éviter un scandale, alors que le FBI se penchait sur l'affaire.

Une petite question : Les Français doivent-ils payer de leur peau la faute d'un ancien général fou amoureux de sa femme qui ne mâche pas ses mots devant ses supérieurs, laissant libre cours à sa colère et finissant par céder au chantage du maître chanteur Emmanuel Macron ? Ce dernier, après avoir jalousement épargné ce secret de polichinelle pour Rainy Days, traîne aujourd'hui le général à la retraite, à la généreuse calvitie et aux dents nues, hors du lit pour venir calomnier en sourdine Poutine et son armée sur les émissions de télé-réalité !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV