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Les hordes takfiristes frappent au cœur la Route de la Soie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bandar ben Sultan, ancien diplomate saoudien.

Un incident frontalier Taliban/Iran après une semaine marquée par le carnage des chiites hazaras dans plus de six attaques terroristes visant pour leur majorité les mosquées chiites. Selon des sources bien informées à Hérat, le point de passage frontalier Islam Ghaleh vient d'être fermé entre l'Iran et l'Afghanistan sans aucun heurt. Et pourtant, la tension semble monter sur les frontières Est de l'Iran après le coup d’État US contre Imran Khan. Que se passe-t-il au juste ?

Après avoir été vaincus dans les guerres précédentes, les États-Unis et leurs alliés habiles dans le meurtre sont en train de préparer dans les coulisses une nouvelle guerre par procuration dans la région, affirme le journal Al-Binaa dans une note signée Muhammad Sadiq al-Husseini.

La guerre que mène l’Occident contre l’Iran, la Russie et la Chine semble être sur le point de s’enflammer dans le Moyen-Orient. Loin de se borner aux frontières irakiennes, elle commence par l’Inde pour atteindre les territoires occupés dans l’ultime objectif d’éliminer la cause palestinienne.

Citées par Al-Binaa, les sources informées affirment que les Américains ont chargé Bandar ben Sultan, diplomate saoudien à la retraite, de fomenter la sédition entre les musulmans et les hindous en Inde pour ainsi affaiblir New Delhi et de l'empêcher de s'aligner économiquement et militairement avec la Russie, cette dernière étant dans une confrontation ouverte avec l'Occident.

Et ce Bandar ben Sultan, souligne le journal, est le même qui a supervisé le coup d'État contre le gouvernement d’Imran Khan au Pakistan organisé par les wahhabites pakistanais qui, connus pour leurs idées extrêmes, ont stipendié treize dissidents au sein du parti Tehreek-e-Insaf d'Imran Khan pour voter contre lui au Parlement.

Les sources ajoutent que Bandar ben Sultan est aussi chargé d'unir les mouvements sunnites en Irak pour établir une région sunnite dans la région d’al-Anbar en Irak en œuvrant avec des individus proches des États-Unis, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de la Turquie d’Erdogan. Les récentes opérations turques dans le Nord irakien visent à préparer le terrain pour l’établissement du corridor reliant la Turquie et la Palestine occupée via la Jordanie et l’Irak.

La Jordanie suppose, quant à elle, que le plan américano-israélien vise à renverser son trône en supprimant sa responsabilité religieuse et administrative qui consiste à protéger les lieux saints à Qods pour ainsi les remettre au trio Arabie-Maroc-Turquie dans le cadre de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui cherche à éliminer la cause palestinienne, indique Al-Binaa.

Pour Bandar ben Sultan, poursuit le journal, l’établissement d’un croissant s’étendant de l’Inde à la Palestine, est la seule réponse au croissant chiite de l’axe de la Résistance qui commence à défier les sionistes. Déjà il a soutenu le groupe terroriste Fatah al-Islam formé dans le camp de réfugiés de Nahr al-Bared au Liban.

A en croire les révélations de Seymour Hersh, journaliste d’investigation américain, lors d’une interview avec CNN, Bandar ben Sultan est également celui qui a signé avec l’ancien vice-président américain Dick Cheney et l’ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Elliot Abrams, un accord sur le financement secret par le régime saoudien du groupe terroriste de Fatah al-Islam pour contrebalancer l'influence du Hezbollah au Liban.

Hersh a déclaré: « C'était une opération secrète que Bandar a menée avec nous », affirmant que pour Bandar les responsables libanais devaient tolérer les groupes terroristes radicaux étant donné qu’ils sont considérés comme ennemis du Hezbollah. Ce qui a conduit à la libération des terroristes de Fatah al-Islam.

Aujourd’hui, les Américains et les sionistes répètent à une échelle plus large ce qu’ils n’ont pas réussi à faire au Liban. Le croissant chiite de l’axe de la Résistance est entouré par le terrorisme et des conflits qui s’étendent depuis New Delhi jusqu’à al-Anbar, affirme Al-Binaa, avant de conclure que l’ennemi n’a pas appris que ces complots ne tardent à se retourner rapidement contre lui, d’autant plus que les nations musulmanes sont plus matures et conscientes que jamais.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV