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E-Press du 19 avril 2022

L’Allemagne, première puissance économique européenne, vient de prendre le contre-pied de ses voisins européens en refusant catégoriquement un embargo sur le gaz. ©AFP

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Au sommaire : 

1-Pour Poutine, le « blitzkrieg économique » a échoué et s’est retourné contre les Occidentaux

La stratégie des Occidentaux dont les sanctions avaient pour but de rapidement mettre à genoux l’économie russe a échoué, selon Vladimir Poutine. Et pour le chef d’État, cette stratégie s’est même retournée contre ses instigateurs. Lors d’une réunion consacrée aux questions économiques ce 18 avril, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur l’impact des sanctions sans précédent imposées à la Russie par les Occidentaux depuis le lancement de l’opération militaire en Ukraine.

De plus, les sanctions n’ont pas été sans effet pour leurs initiateurs eux-mêmes « Il est évident que le principal facteur négatif pour l’économie ces derniers temps est la pression exercée par les sanctions, une nouvelle pression exercée par les sanctions des pays occidentaux.

L’intention était de saper rapidement la situation financière et économique de notre pays, de provoquer la panique sur les marchés, l’effondrement du système bancaire et des pénuries de marchandises à grande échelle dans les magasins », a ainsi souligné le chef d’État. Lire aussi L’UE retarde-t-elle son projet d’embargo sur le pétrole russe afin de ne pas favoriser Le Pen ?

Or, selon lui, l’objectif visé par les Occidentaux n’a pas été atteint : « Nous pouvons d’ores et déjà affirmer avec certitude que cette politique à l’égard de la Russie a échoué, que la stratégie économique de blitzkrieg a échoué », a-t-il ainsi affirmé. Pire encore pour les Occidentaux, leur stratégie s’est retournée contre eux-mêmes, selon Vladimir Poutine : « De plus, les sanctions n’ont pas été sans effet pour leurs initiateurs eux-mêmes. Je parle ici de la hausse de l’inflation et du chômage, de la détérioration de la dynamique économique aux États-Unis et dans les pays européens, de la baisse du niveau de vie des Européens, de la dévaluation de leur épargne. » « La Russie, comme je l’ai dit, a résisté à cette pression sans précédent.

La situation se stabilise, le rouble a retrouvé les niveaux de la première moitié de février et est déterminé par une balance des paiements objectivement forte », a conclu le chef d’État. Après un effondrement historique dans la foulée de l’offensive en Ukraine, le rouble a depuis retrouvé des couleurs, un succès nourri par la manne énergétique face aux sanctions occidentales. Fin février et début mars, le rouble passe des paliers jamais vus face au billet vert : 100 roubles, puis 120, jusqu’à plus de 140 roubles par dollar atteints le 7 mars. Mais depuis ce jour, la devise russe n’a cessé de se renforcer, revenant à 71 roubles pour un dollar début avril – un record depuis l’automne 2021 – pour se stabiliser aujourd’hui autour de 82 roubles pour un dollar.

2-Biden largué par les agences de renseignement !

Les responsables du renseignement américain rejettent les allégations de « génocide » de Biden : « Ce n’est pas ce que nous constatons ».

Plus tôt cette semaine, le président Biden a semblé dévier du script au milieu de son discours « blâmez Poutine, et non nos politiques idiotes, pour votre coût de la vie qui s’effondre », lorsqu’il a lâché le mot en « g »…

« Votre budget familial, votre capacité à faire le plein, rien de tout cela ne devrait dépendre du fait qu’un dictateur déclare la guerre et commette un génocide à l’autre bout du monde. »

President Biden calls the war in Ukraine « genocide. »

« Your ability to fill up your tank, none of it, should hinge on whether a dictator declares war and commits genocide a half a world away. » pic.twitter.com/lYW7B0xKMB

— CBS News, April 12, 2022

Alors que le monde attendait que le personnel de la Maison-Blanche revienne rapidement sur une autre gaffe de Biden, l’homme de 79 ans a doublé la mise…

« Oui, j’ai qualifié cela de génocide. Parce qu’il est devenu de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d’effacer l’idée de pouvoir être ukrainien. » Ces commentaires ont suscité des réactions dans le monde diplomatique.

Le président français Emmanuel Macron a été le plus franc, refusant de soutenir l’affirmation de Biden selon laquelle la Russie commet un « génocide » en Ukraine. Le dirigeant français a plutôt averti qu’une escalade de la rhétorique n’apporterait pas la paix.

Le jour même où Biden a accusé la Russie de génocide, Newsweek a publié un article citant un haut responsable de la Defense Intelligence Agency du Pentagone, qui a déclaré que les pertes civiles en Ukraine sont typiques d’une guerre moderne et ne constituent « guère » un génocide.

Le responsable de la DIA a déclaré : « Je n’excuse pas une seconde les crimes de guerre de la Russie ni n’oublie que la Russie a envahi le pays ». « Mais le nombre de morts réels ne constitue guère un génocide. Si la Russie avait cet objectif ou tuait intentionnellement des civils, nous verrions beaucoup plus que moins de 0,01 % dans des endroits comme Bucha », a souligné le fonctionnaire.

Comme prévu, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu, selon Reuters, en soulignant l’hypocrisie d’une machine militaire américaine qui a commis des « crimes notoires » dans un passé récent.

« C’est difficilement acceptable de la part d’un président des États-Unis, un pays qui a commis des crimes bien connus dans un passé récent », a décrit Peskov. Tout cela nous amène au week-end et à un rapport plutôt choquant émanant d’un média grand public non moins important que NBC News.

NBC News a rapporté vendredi, en citant de hauts responsables gouvernementaux, que l’accusation du président Biden, formulée en début de semaine, selon laquelle Moscou commettait un « génocide » en Ukraine, a suscité des inquiétudes parmi les responsables de la Maison-Blanche et n’a pas été confirmée par les agences de renseignement américaines.

L’allégation de génocide « n’a jusqu’à présent pas été corroborée par les informations recueillies par les agences de renseignement américaines », indique le rapport.

Pire encore, NBC a cité deux responsables du département d’État qui ont déclaré que les remarques de Biden « rendaient plus difficile pour l’agence de faire son travail de manière crédible ».

« Le génocide inclut un objectif de destruction d’un groupe ethnique ou d’une nation et, jusqu’à présent, ce n’est pas ce que nous voyons », a déclaré un responsable du renseignement américain.

NBC a cependant fourni une certaine couverture dans un paragraphe ultérieur, affirmant que la communauté du renseignement s’inquiète du fait que les actions de la Russie dans la prochaine phase de la guerre pourraient s’apparenter à un génocide, et un fonctionnaire a déclaré que cette évaluation pourrait être une partie de ce qui a incité Biden à prendre une position publique qui est en avance sur son propre gouvernement.

Ce qui est peut-être plus choquant encore, c’est le fait que c’est NBC News qui rapporte cette information – ce qui n’est pas de bon augure pour un président qui compte beaucoup sur les médias grand public pour nettoyer ses erreurs avec du gaslighting et des trous de mémoire.

Au cas où vous vous poseriez la question, le mot officiel de la Maison-Blanche est comique dans sa brièveté :

« Ce ne sont pas des gaffes », a déclaré une personne proche de la Maison-Blanche. « Il le fait de manière très délibérée. »

Alors que le monde se dirige vers une troisième guerre mondiale, devrions-nous être rassurés ?

Source : Aube Digitale

3-Gaz russe : la fronde allemande !

Coup de théâtre : l’Allemagne défie l’Union européenne et annonce qu’elle continuera à acheter du gaz russe

L’Allemagne, première puissance économique européenne, vient de prendre le contre-pied de ses voisins européens en refusant catégoriquement un embargo sur le gaz.

Les sanctions infligées à la Russie risquent-elles de se retourner contre l’Occident ? En tout cas, un mois et demi après le début du conflit en Ukraine, la question se pose. Car, les dirigeants européens restent toujours très divisés sur l’embargo sur le gaz russe imposé par Washington.

Il y a une semaine, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, avait ouvertement défié l’Union européenne en menaçant de payer son gaz russe en roubles. Une semaine plus tard, c’est au tour d’un géant européen de refuser catégoriquement de tourner le dos à Moscou.

Ce géant en question n’est autre que l’Allemagne. Ce pays, première puissance économique de l’Union dont plus de 55 % du gaz provient de la Russie, a dit niet à ses partenaires européens qui ont préféré suivre les traces de Biden en sanctionnant sévèrement Vladimir Poutine.

C’est du moins ce que nous a appris l’agence de presse Reuters. En effet, d’après cette source qui cite un porte-parole du gouvernement allemand, Berlin refuse catégoriquement un embargo sur le gaz et pétrole russe pour le moment, mais refuse, tout de même, de payer ses achats de gaz russe en roubles, comme l’exige désormais Vladimir Poutine.

L’Allemagne aurait d’ailleurs intérêt à refuser catégoriquement un embargo sur le gaz russe. Car, d’après les informations fournies par la chaîne CNN qui cite 5 instituts allemands spécialisés en économie, Berlin perdrait près de 240 milliards de dollars au cas où il n’aurait plus accès au gaz russe.

Source : Échelle de Jacob

4-Redditions en masse à Marioupol. Le sacrifice suprême voulu par Zelenski et ses sponsors n’aura pas lieu

Zelenski avait ordonné à tous les combattants bloqués dans Marioupol de se battre jusqu’à la mort. Non pas pour des raisons militaires ou diplomatiques, mais seulement pour prolonger le plus possible la guerre dans son pays dans le but d’éreinter l’armée russe, comme le lui ont ordonné ses maîtres anglo-américains. Zelenski sera-t-il jugé un jour pour avoir ordonné d’abattre tous ceux qui voulaient se rendre ? Après la guerre, il faudra que ce soient les Russes qui s’en chargent, car en Occident, il en serait plutôt félicité.

Heureusement, cet ordre de suicide collectif gratuit n’a pas été suivi. Depuis quelques jours, ils se rendent par petit groupe et, ce dimanche, ils sont plus de 700 à déposer les armes. Paradoxalement, tous ces soldats, jeunes pour la majeure partie d’entre eux, attirent plus d’empathie que de la colère ou du ressentiment dans les réseaux sociaux russes. Il semble en effet que tout le monde a conscience que les véritables tireurs de ficelles responsables de ce merdier sont ailleurs qu’à Marioupol.

Quoi qu’il en soit, cette reddition est une catastrophe pour l’OTAN, non pas parce que ses proxies ont perdu une bataille majeure, mais surtout parce que, tout d’abord, il y a parmi les prisonniers beaucoup de combattants provenant des pays membres de l’Organisation, pour ne pas dire plus, et ensuite, la capture de centaines de prisonniers démolit complètement la légende que les médias occidentaux cherchent à forger, selon laquelle les braves soldats ukrainiens, face aux soldats russes, préfèrent se battre jusqu’à la mort plutôt que de se rendre ou négocier.

Source : Réseau international

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SOURCE: FRENCH PRESS TV