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E-Press du 17 avril 2022

Azovstal, l'aciérie Metinvest devenue le dernier bastion des mercenaires anti-russes

 

1-Embargo anti russe: l'UE contre Le Pen?

L'UE retarde-t-elle son projet d'embargo sur le pétrole russe afin de ne pas favoriser Le Pen ?

L'Union européenne se préparerait à des négociations sur la cessation d'achat de pétrole à la Russie. Or, d'après le New York Times, les dirigeants européens différeraient celles-ci pour ne pas influencer la présidentielle française.

Selon le New York Times et l'AFP notamment, l'Union européenne (UE) envisage de cesser ses achats de pétrole à la Russie, afin de sanctionner celle-ci pour l'opération militaire qu'elle mène en Ukraine depuis fin février. Les négociations officielles sur une telle mesure ainsi que sa mise en place devraient toutefois prendre du temps. Les deux médias évoquent des motifs différents à ces délais. Selon plusieurs sources européennes citées par l'AFP, un embargo sur le pétrole russe reste une mesure « complexe » qui va prendre « plusieurs mois ».

« L’adoption de mesures sur le pétrole impose de déboucler les contrats existants, de trouver des alternatives et d'éviter leur contournement. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Il faudra au moins plusieurs mois », a expliqué un responsable européen impliqué dans les discussions, selon l'AFP.

« La Commission réfléchit aux options », a-t-il également indiqué à l'agence de presse, précisant que se trouvait parmi ces options le versement des paiements sur un compte bloqué. Le New York Times rapporte de son côté qu'un élément politique rentrerait en compte dans le calendrier.

« Les responsables [européens] préparent une interdiction progressive des importations de pétrole russe, mais la mesure ne sera lancée qu'après le second tour des élections françaises, au plus tôt ». Selon le quotidien américain en effet, cette mesure punitive contre la Russie est depuis longtemps repoussée en raison de l'impact qu'elle pourrait avoir sur les prix de l'énergie dans les pays importateurs et, partant, de sa capacité à perturber la vie politique de ces sociétés.

La présidentielle française, en particulier, est évoquée par le NYT : « L’embargo de l'UE sera soumis à la négociation au plus tôt après le dernier tour de l'élection [présidentielle] française, le 24 avril, afin de s'assurer que l'impact sur les prix à la pompe n'alimente pas la candidate populiste Marine Le Pen et ne nuise pas aux chances de réélection du président Emmanuel Macron, ont déclaré des responsables », écrit le journal américain.

Le timing, selon la même source, serait d'autant plus important que la Russie préparerait une « nouvelle offensive dans l'est de l’Ukraine » – reprenant des craintes exprimées par les autorités ukrainiennes ces derniers temps. La rivale d'Emmanuel Macron a réagi, sur Twitter, aux allégations du New York Times au sujet de la campagne française – qui n'ont pas été confirmées pour le moment par un autre média.

« Selon le [New York Times], "les négociations sur l’embargo de pétrole russe commenceront après le second tour de l’élection présidentielle, afin que la hausse des prix ne pénalise pas Emmanuel Macron." Quelle manipulation contre les Français ! Quel cynisme envers le peuple ukrainien ! », a tweeté Marine Le Pen.

L'Union européenne, à l'instar notamment des Etats-Unis, a multiplié depuis le lancement de l'offensive russe en Ukraine les sanctions antirusses, visant des secteurs économiques mais également des individus. Le 8 avril, l'UE a décidé de cesser ses achats de charbon à la Russie, de fermer ses ports aux navires russes et d'interdire l'exportation de nombreux biens et technologies. De nouvelles sanctions ont été évoquées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 11 avril, selon l'AFP.

L'efficacité de ces sanctions est toutefois limitée par des contournements via des pays comme la Chine et l'Inde, et les Européens ont fait comprendre à ces deux pays qu'il sera « difficile pour l'UE d'accepter des partenaires qui sapent les sanctions », selon les précisions à l'AFP d'un diplomate européen.

Un embargo sur le pétrole russe serait, en tout état de cause, une mesure d'importance : la Russie exporte deux tiers de son pétrole dans l’UE. En 2021, elle a fourni 30% du brut et 15% des produits pétroliers achetés par l'UE. Anticipant une baisse des livraisons d'énergies russes vers l'Ouest, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré le 14 avril vouloir réorienter les exportations dans ce secteur de l'Europe vers l'Asie.

Source : RT France

2-Azovstal, l'enfer des mercenaires surtout britanniques

Quel autre complot tente le duo américano-britannique en participant de plus en plus au théâtre russo-ukrainien et en ignorant les avertissements nucléaires de Poutine concernant le franchissement de ses lignes rouges ?

Après le Brexit, qui a précipité l'effondrement du château de sable de l'UE, Sa Majesté semble avoir injecté du sang neuf et s'émerveille à l'idée de revivre l'expérience d'un lointain passé colonialiste révolu, quitte à sombrer avec l'Europe comme ce fut le cas avec les atlantistes. qui, selon Platon, sont plongés dans les profondeurs de l'océan Atlantique pour leur arrogance.

Mais reste encore une question sans réponse : les dirigeants de l'UE à cause de leur athéisme ont-ils perdu toutes leurs capacités cognitives ou étaient-ils dus au départ des sous-hommes blancs contrôlés par l'idole sioniste.

Que va faire Poutine de ces mercenaires britanniques qui voyagent incognito, Les combattants britanniques qui ont guerroyé en Irak puis en Syrie aux côtés des YPG kurdes n’ont pas eu beaucoup de chance en Europe orientale. Ils sont présentés comme des mercenaires et même des volontaires.

Ils se battent à Marioupol et à Kharkov, mènent des actions de sabotage un peu partout et conseillent les forces d’Azov, d’Aidar et de Praviy Sektor en matière de lutte asymétrique en milieu urbain.

Et Ils ne sont pas seuls.  Beaucoup de détenteurs de passeports américains se trouvent parmi eux.  Beaucoup sont morts. D’autres ont été capturés. Quelques-uns commencent à apparaître sur des photographies et des vidéos. Tous   affirment qu’ils se sont retrouvés en Ukraine par pur hasard et qu’ils n’assuraient que des rôles logistiques mineurs.

Presque tous affirment ne vouloir que rentrer chez eux. Ils ne sont pas considérés comme faisant partie de forces régulières et n’ont donc pas le statut officiel de prisonniers de guerre.

À gauche sur la photo: Aiden Aslin présenté comme mercenaire britannique, une couverture commode pour déguiser l’action clandestine sur le territoire d’un pays avec lequel il n’y a officiellement pas d’état de guerre. Un autre britannique qui ne figure sur cette photo est apparu en détention.

Avril 2022: les “jours heureux” (Happy Days) de la gâchette facile d’Aslin sont terminés. Sa rencontre avec la crosse d’un fusil Kalachnikov lui a laissé une trace à droite sur le front…

Depuis 2001, la montée en puissance des compagnies militaires privées fut une tendance forte, le plus souvent encouragée par des gouvernements dans le cadre de stratégies d’hégémonie et d’influence.

C’est également un business gravitant autour de la fabrique de la guerre. Ces sociétés ont un point commun: elles sont profondément liées aux gouvernements, aux groupes d’intérêt et à la dépense publique. Elles permettent aussi de camoufler l’action clandestine et de la nier si les choses ne se passent pas comme prévu.

Outre les Canadiens, les Américains, les Néerlandais, les Polonais et les Danois, presque l’ensemble des effectifs des SAS sont en Ukraine. Ils en ont rêvé. Ils sont bien servis. Ils se battent contre les Russes par l’entremise des Ukrainiens. Ce n’est pas facile. Azovstal est devenu l’enfer.

Source : Source: Insolentiae via réseau international

3-Poutine réoriente les productions russes de gaz et pétrole vers l’Asie

Dans la mesure où nos relations avec la Russie de Vladimir Poutine ne sont pas franchement au beau fixe, il ne faut pas s’étonner que le président russe explique qu’il va « partir du principe que les livraisons vers l’Ouest vont baisser » ! ecrit Charles Scannât sur le site réseau international avant d’ajouter cette remarque

C’est presque une évidence et l’enfoncement de portes ouvertes.

« Vladimir Poutine a appelé jeudi 14 avril à réorienter les exportations énergétiques russes de l’Europe vers l’Asie, du fait de la crise provoquée par son offensive en Ukraine, accusant les Européens de « déstabiliser le marché » en voulant se passer d’hydrocarbures russes. »

« On va partir du principe qu’à l’avenir les livraisons vers l’Ouest vont baisser », a dit le président russe lors d’une réunion gouvernementale consacrée au secteur de l’énergie dans le contexte des sanctions internationales.

Il faut donc « réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l’Est qui croissent rapidement », a-t-il ajouté. « Les pays européens parlent constamment de se passer des approvisionnements russes et en faisant cela ils déstabilisent le marché et font monter les prix », a accusé le président russe.

« Les tentatives des pays occidentaux d’évincer les fournisseurs russes, de remplacer nos ressources énergétiques par des approvisionnements alternatifs, affecteront inévitablement l’ensemble de l’économie mondiale », a mis en garde Vladimir Poutine, assurant que « les conséquences d’une telle démarche peuvent devenir très douloureuses, et d’abord pour les initiateurs d’une telle politique ».

Pendant ce temps la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué qu’elle proposerait l’objectif d’une indépendance de l’UE envers les énergies fossiles russes d’ici à 2027 !

Mais c’est bien que la Cruella de la grosse commission veuille l’indépendance d’ici 2027, parce que mon petit doigt me dit que lorsque Poutine vendra son gaz à l’Asie et qu’il aura réorienté ses flux, les livraisons pourraient ne plus arriver en Europe largement avant 2027 et dès éventuellement l’hiver prochain, 2022/2023 qui pourrait laisser de très mauvais souvenirs à nos populations occidentales, termine ainsi Charles Scannât.

Source : reseauinternational.net

4-Europe : de rares voix de la raison?

Invitée à la télé pour parler de la crise en Ukraine, Mme Ségolène Royal va déconstruire en direct le Média Mensonge et donner une leçon monumentale que les présentateurs ne seront pas prêts d’oublier de sitôt…

5- La Roumanie liquide son armée de l'air

Par sécurité, la Roumanie retire du service ses avions Mig-21 LanceR et accélère l’achat de F-16 d’occasion

Le 2 mars, le capitaine Costinel Iosif Niţă perdait la vie aux commandes de l’un des 28 avions de combat MiG-21 LanceR de la Forțele Aeriene Române – FAR]. Si les causes de ce drame n’ont pas encore été rendue publiques, le ministère roumain de la Défense a annoncé, le 15 avril, que cette flotte de ses appareils, héritage de la période soviétique, serait désormais clouée au sol définitivement et à cause d’un « taux considérablement élevé d’accidents ».

Malgré leur ancienneté, les MiG-21 LanceR de la FAR pouvaient encore rendre quelques services étant donné qu’ils avaient été modernisés par Elbit Systems et Aerostar au tournant des années 2000 afin de les mettre au standard de l’Otan. Et l’annonce de leur retrait anticipé survient alors que les tensions sont vives sur le flanc oriental de l’Alliance, en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Désormais, les capacités de l’aviation de combat roumaine reposeront donc sur les 17 chasseurs-bombardiers F-16 de seconde main ayant appartenu précédemment à la force aérienne portugaise.

Aussi, et même si elle peut compter sur l’appui de l’Otan pour protéger son espace aérien, il s’agit désormais pour Roumanie d’accélérer l’acquisition de 32 F-16 d’occasion supplémentaires auprès de la Norvège [qui est en train de progressivement les remplacer par des F-35A, ndlr], afin de pouvoir constituer trois escadrons. Le projet de loi relatif à cet achat sera soumis au Parlement « dès que possible », a précisé le ministère roumain de la Défense.

Ce dernier a par ailleurs précisé que les F-16 resteront en service pendant au moins dix ans et qu’ils constitueront une « capacité de transition vers des avions de cinquième génération F-35 ».

Pour rappel, le 4 février, le président roumain, Klaus Iohannis, avait fait part de l’intention de Bucarest de se procurer des F-35A. « La poursuite des efforts stratégiques de la Roumanie pour garantir l’intégrité territoriale et la sécurité de ses citoyens, ainsi que pour apporter un soutien aux États alliés et partenaires, conformément à ses engagements internationaux, est une priorité de la politique étrangère et de sécurité de notre pays », avait-il assuré.

Selon les chiffres de l’Otan, le budget militaire de la Roumanie s’est élevé à 4,45 milliards d’euros en 2021 [soit près de 2% du PIB]. Ce montant a doublé par rapport à celui de 2015 [et donc depuis l’annexion de la Crimée par la Russie]. Et ce n’est probablement pas fini puisque le président Klaus a annoncé, en mars, que Bucarest augmenterait encore ses dépenses de défense jusqu’à 2,5% du PIB dès 2023.

Source : Opex 360

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV