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E-Press du 12 avril 2022

Soutien de Vladimir Poutine, Ramzan Kadyrov a envoyé 10000 hommes en Ukraine. ©AFP

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1-Venezuela : Une croissance de 20 % en 2022

La banque d’investissement suisse Credit Suisse estime que le produit intérieur brut (PIB) du Venezuela, l’un des pays les plus sanctionnés au monde, aura une croissance de 20 % en 2022, un rebond qui serait stimulé par une augmentation de la production de pétrole.

L’institution modifie sa projection sur l’économie vénézuélienne pour laquelle elle avait prévu initialement une croissance de 4,5 % pour cette année.

De plus, dans les nouvelles estimations, on prévoit une expansion du PIB vénézuélien de 8 % en 2023, 3 % au-dessus de ce qui avait été prévu auparavant.

« Ce ne sont pas des erreurs de frappe ! Si nous sommes précis, cela pourrait finir par être parmi les croissances les plus solides au niveau mondial pendant ces années », a écrit l’économiste de Credit Suisse Alberto Rojas.

L’économiste explique que ces chiffres de haute croissance ne devraient pas surprendre « après que l’économie vénézuélienne ait touché le fond en 2020 ».

Une mesure pour revenir sur la dollarisation ? Qu’y a-t-il derrière le nouvel impôt sur les devises au Venezuela ?

Dans son rapport, le Credit Suisse signale aussi que la collecte d’impôts au Venezuela en termes de dollars pour cette année pourrait atteindre plus de 40 %, les importations pourraient croître de plus de 15 % et le pays pourrait enregistrer un excédent d’environ 4 000 000 000 de dollars dans les comptes courants.

D’autre part, la banque d’investissement suisse a réduit son estimation sur l’inflation générale annuelle du Venezuela qui attendrait 70 % à la fin de cette année. Auparavant, elle avait estimé que cette inflation serait de 150 %.

Pendant ces dernières années, le Venezuela a vécu une hyper infraction incontrôlable, renforcée, en grande partie, par l’imposition du blocus financier et des mesures coercitives des États-Unis contre l’industrie pétrolière vénézuélienne.

Selon le Credit Suisse, la situation actuelle entre la Russie et l’Ukraine pourrait conduire à une « recomposition » dans la fourniture mondiale de pétrole, ce que soutiennent les mouvements destinés à trouver une solution à la crise vénézuélienne. De même, ils disent que le contexte est prêt pour que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, « trouve des points communs » avec les États-Unis.

Source : Resumen Latinoamericano

2-La Suède adhère à l’OTAN ?

La ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde lors d’une conférence de presse après une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN à Bruxelles, le 24 janvier 2022.

Les sociaux-démocrates au pouvoir en Suède ont annoncé l’ouverture d’un débat interne sur la situation stratégique du pays et la possibilité d’une adhésion à l’OTAN, désormais envisagée après l’opération militaire russe en Ukraine.

Ce 11 avril, la Première ministre suédoise et dirigeante du parti social-démocrate suédois des travailleurs (SAP) Magdalena Andersson a annoncé l’ouverture d’un débat à tous les membres du parti sur la situation stratégique du pays et le choix de ses alliances, notamment militaires. Ce sera « une discussion plus large que la question d’un oui ou d’un non à l’adhésion à l’OTAN », a affirmé dans un communiqué le numéro 2 des sociaux-démocrates, Tobias Baudin.

Ce « dialogue sur la politique de sécurité » devrait s’achever avant l’été, selon lui. Magdalena Andersson avait affirmé fin mars « ne pas exclure » une candidature à l’alliance militaire occidentale, après avoir pourtant exprimé dans un premier temps sa préférence de voir la Suède rester hors des alliances militaires.

Historiquement opposé à une adhésion à l’OTAN, le parti social-démocrate suédois a revalidé une motion en ce sens lors de son dernier Congrès. Néanmoins Magdalena Andersson s’est dite prête à faire changer la ligne, à cinq mois d’élections où la question s’annonce centrale.

L’adhésion à l’OTAN, un sujet de campagne, un revirement du premier parti suédois serait historique et ouvrirait la voie à une adhésion suédoise à l’OTAN, au moment où la Finlande voisine s’apprête à prendre d’ici l’été sa décision. Comme son voisin finlandais, la Suède n’est pas membre de l’OTAN et est officiellement non alignée militairement, même si elle est partenaire de l’alliance atlantique et qu’elle a abandonné sa ligne de neutralité stricte après la fin de la guerre froide. Sa candidature à l’OTAN, impensable politiquement il y a encore deux mois, est devenue possible, voire probable en ce qui concerne Helsinki.

Le soutien à une adhésion a presque doublé après le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine, bondissant à près de 50 % en Suède et 60 % en Finlande. La part des avis défavorables a, elle, baissé autour de 20 à 30 %.

La question s’annonce comme un des grands thèmes de la campagne pour les prochaines élections législatives en Suède, le 11 septembre. Le conservateur Ulf Kristersson, à la tête de l’opposition de droite, a annoncé son intention de déposer une candidature d’adhésion s’il obtient une majorité au Parlement.

Et l’extrême droite des Démocrates de Suède (SD), troisième parti des élections de 2018, s’est-elle aussi ouverte à l’idée d’une adhésion, après y avoir été opposée. Une réunion interne de la direction de SD a été convoquée ce 11 avril sur la question. Fin février, la diplomatie russe avait émis une mise en garde claire à la Suède et à la Finlande quant à une éventuelle adhésion à l’alliance militaire atlantique.

La porte-parole de la diplomatie russe avait ainsi expliqué : « Tous les pays membres de l’OSCE [Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe], dans leur qualité nationale – y compris la Finlande et la Suède – ont confirmé le principe selon lequel la sécurité d’un État ne doit pas dépendre de celle des autres pays. Il est clair que l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN qui est tout d’abord, comme vous le comprenez bien, un bloc militaire aurait de graves répercussions politico-militaires auxquelles notre pays serait obligé de répondre. »

Source : RT France

3-L’armée chinoise à Belgrade

Six avions de transport de l’armée de l’air de l’Armée populaire de libération ont atterri à Belgrade

six avions de transport de l’armée de l’air de l’APL ont atterri vendredi soir à Belgrade, apparaissant dans l’espace aérien européen depuis la Turquie

Les sites de suivi du trafic aérien du vendredi soir aviation, a rapporté que des avions de transport militaire Y-20 de l’armée de l’air de l’Armée populaire de libération ont été aperçus dans l’espace aérien turc.

Il s’est avéré plus tard qu’ils se dirigeaient vers la Serbie, où ils ont atterri à l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade. Selon des informations, un total de six cargos chinois des transports sont arrivés en Serbie, d’abord quatre, puis deux autres.

L’apparition de six avions de transport militaire chinois au-dessus de l’Europe a immédiatement provoqué, sinon la panique, du moins la vigilance, car personne ne comprenait pourquoi et vers où ils se dirigeaient, et ce nettement dans le contexte de l’opération militaire russe menée en Ukraine.

Et la question la plus importante était de savoir ce que transportaient exactement les avions de l’APL. Toutes sortes de propositions ont été faites, jusqu’au fait que Pékin transfère des troupes chinoises en Serbie pour protéger les gisements de lithium, et même des troupes russes pour frapper l’Europe de l’intérieur de l’Europe.

En fait, l’aviation de transport militaire de l’APL a livré à la Serbie le système de missiles antiaériens FK-2020 acheté en 3, qui est une version d’exportation du système chinois de défense aérienne à moyenne portée de la dernière génération HQ-22. Le complexe a été présenté pour la première fois lors d’une exposition à Zhuhai en 2016. Le système de défense aérienne HQ-22 remplace les systèmes de défense aérienne obsolètes HQ-2 de l’APL. Au total, les Serbes ont acheté trois batteries FK-3. La Serbie serait devenue le premier acheteur connu du système chinois de défense aérienne FK-3.

Contrairement au système de base HQ-22, qui a un rayon de dommage allant jusqu’à 150 ou 170 km et une hauteur de dommage de 50 m à 27 km, la version d’exportation du FK-3 a une zone de destruction allant jusqu’à 100 km de portée, les paramètres d’altitude des dommages sont les mêmes.

Source : Top War

4-Les Rafale en Serbie

Le président serbe confirme la volonté de Belgrade d’acquérir 12 avions Rafale.

La semaine passée, il a été rapporté que la Serbie négociait l’achat de six à douze avions Rafale auprès de Dassault Aviation. Ce qui n’avait rien de surprenant dans la mesure où, quelques mois plus tôt, l’état-major des forces aériennes serbes avait recommandé l’achat du chasseur multirôles français. Et, selon La Tribune, une offre aurait même été remise à Belgrade début mars.

Le 9 avril, et alors qu’il venait d’assister à des manœuvres militaires, le président serbe, Aleksandar Vucic, a confirmé l’intention de Belgrade de se procurer au moins douze Rafale.

« Nous négocions l’achat de 12 Rafale neufs depuis un an maintenant », a en effet affirmé M. Vucic, selon le journal Politika. Et d’ajouter : « Nous négocions aussi avec un autre pays pour l’achat de 12 autres Rafale d’occasion ».

Cette dernière annonce a de quoi surprendre étant donné que l’on voit quelle autre force aérienne pourrait céder ses Rafale… Cependant, ce 11 avril, le président serbe a clarifié son propos dans un entretien donné à l’agence Reuters. « Nous envisageons […] d’acheter 12 autres avions d’occasion [occidentaux] d’un autre pays », a-t-il dit, sans livrer plus de détails.

Quoi qu’il en soit, s’agissant des Rafale, M. Vučić a confié que leur achat était dans l’intérêt de la Serbie. « Nous cherchons la meilleure façon de leurs payer sans mettre en péril nos finances publiques », a-t-il confié à Reuters.

Jusqu’à un passé récent, la Serbie comptait sur la Russie pour équiper en partie ses forces armées. Mais c’est de moins en moins vrai… Ainsi, ces dernières années, elle a commandé des drones CH-92A et des systèmes de défense aérienne FK-3 auprès de la Chine, ainsi que neuf hélicoptères H145M produits par Airbus Helicopters. « Nous n’avons pas de préjugés idéologiques en ce qui concerne l’achat d’armes », avait ainsi assuré Nenad Miloradovic, vice-ministre serbe de la Défense, en 2018.

En outre, candidate à l’adhésion à l’Union européenne [UE], la Serbie semble prendre ses distances avec la Russie, comme en témoigne son vote en faveur d’une résolution des Nations unies demandant à Moscou de retirer « immédiatement » ses troupes d’Ukraine, le 2 mars dernier. « Le texte ne mentionne aucune sanction, mais il est certainement essentiel de notre part de condamner l’effondrement de l’intégrité territoriale de tout État membre de l’ONU », avait alors justifié M. Vučić. Cela étant, l’opinion publique serbe n’est pas forcément sur cette ligne…

Par ailleurs, le président serbe a également indiqué, le 9 avril, que l’achat de drones tactiques Bayraktar TB-2 auprès de la Turquie était également envisagé. « Il y a deux jours, lors d’une rencontre avec le président [turc] Erdogan, j’ai dit que nous voulions acheter des Bayrakatar [TB2]. Il m’a promis que nous pourrions les obtenir », a-t-il relaté.

5-La promesse de Kadirov !

Kadyrov : Nous libérerons d’abord le Donbass, puis prendrons Kiev.

Une offensive des forces russes est à prévoir non seulement sur le port assiégé de Marioupol, mais aussi sur Kiev et d’autres villes ukrainiennes, a affirmé ce lundi matin le président de la Tchétchénie, entité de la Fédération de Russie.

« Il y aura une offensive (…) non seulement sur Marioupol, mais aussi sur d’autres lieux, villes et villages », a annoncé Ramzan Kadyrov dans une vidéo publiée sur sa chaîne Telegram.

« Lougansk et Donetsk (Donbass) - nous les libérerons complètement en premier lieu… et ensuite nous prendrons Kiev et toutes les autres villes », a averti Ramzan Kadyrov.

« Je vous assure : on ne lâchera pied », a-t-il martelé.

Jeudi dernier, un porte-parole des forces de la République populaire de Donetsk a annoncé la fin des principaux combats dans le centre de la ville de Marioupol, ajoutant que les combats se sont déplacés vers le port de la ville.

Ultime bataille dans le port de Marioupol

Entre-temps, l’armée ukrainienne a dit lundi se préparer à « une ultime bataille » dans le port de Marioupol, dans le sud-est du pays, assiégé par l’armée russe depuis plus de 40 jours.

« Aujourd’hui sera probablement l’ultime bataille, car nos munitions s’épuisent. (…) Ce sera la mort pour certains d’entre nous et la captivité pour les autres », a écrit sur Facebook la 36e brigade de la marine nationale, qui fait partie des forces armées ukrainiennes.

Pour rappel, la Russie a lancé le 24 février dernier son opération militaire en Ukraine. Celle-ci vise, selon le président russe Vladimir Poutine, à « démilitariser » et « dénazifier » l’Ukraine, ainsi qu’à secourir les Républiques populaires autoproclamées du Donbass (reconnues par Moscou) dont les populations seraient menacées de « génocide ».

Elle est dénoncée comme une guerre d’invasion par les Occidentaux qui ont multiplié les sanctions contre des entités et personnes russes ces dernières semaines.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV