Au sommaire :
1- Ukraine : la Russie en déconfiture ?!
Voici un extrait d'un article de Boris Gennadievich Karpov publié sur RT à propos des objectifs militaires russes en Ukraine :
"A lire les articles quotidiens des médias occidentaux, on imagine que les forces russes font du surplace, voire reculent, n’ont plus ni munitions ni essence, et c’est pour cela que la situation « est figée ». On lit également que, suite à la déclaration d’un haut-gradé disant que la Russie allait se « concentrer » sur le Donbass, les médias occidentaux disent que « la Russie cherche à sortir de son enlisement ». On lit aussi que l’armée russe est désorganisée, démoralisée, que le « bordel » règne dans ses rangs, etc.
Depuis le début de l’intervention russe, Vladimir Poutine a été clair : Il n’est pas question d’occuper l’Ukraine. La tâche est la démilitarisation, qui passe par la dénazification de l’Ukraine. Il a également précisé que la Russie n’a rien contre le peuple d’Ukraine, et que la première raison de l’intervention est le massacre qui dure depuis 8 ans, des populations du Donbass.
C’est pour cela que d’une part la Russie fait preuve d’une extrême retenue en ne ciblant que les objectifs militaires ukrainiens, alors que les Ukrainiens eux bombardent régulièrement les villes du Donbass. Il se trouve que bien souvent les militaires ukrainiens s’abritent au cœur des villes. Si une batterie ukrainienne tire sur nos hélicos depuis une cour d’immeuble à Mariupol (c’est arrivé), il est parfaitement clair qu’une frappe sera faite dans cette cour d’immeuble. Qui sont donc à blâmer ?! Des vrais soldats, de vrais hommes, n’ont pas à s’abriter derrière des civils !
Des agents du Renseignement militaire russe opèrent en Ukraine, certains au sein d’unités de reconnaissance, d’autres en étant infiltrés au sein des villes. Et de nombreux citoyens ukrainiens nous aident également pour localiser et désigner les objectifs militaires à nos forces qui peuvent alors les frapper très précisément.
La démilitarisation passe par la destruction systématique des infrastructures militaires, et c’est ce que nous faisons à l’aide de frappes très précises.
La dénazification passe par l’élimination physique des responsables des unités extrémistes, et c’est ce que nous faisons.
La tactique russe est l’encerclement des villes, l’ouverture de « couloirs » pour les réfugiés qui seront acheminés où ils le souhaitent. On note ici que c’est souvent l’armée ukrainienne qui s’oppose par les armes au départ des civils, ils préfèrent les garder comme « boucliers humains ».
Voyez que Zelenski pleurniche jour après jour pour demander plus d’armes, plus de matériel lourd à l’OTAN. Si l’armée russe était dans la déroute décrite par la propagande occidentale, pensez-vous qu’il aurait besoin de ça ? Zelenski tente désespérément d’entraîner l’OTAN dans la guerre en imaginant pouvoir ainsi sauver non pas les Ukrainiens, mais son gouvernement de mafieux ! Si l’OTAN entre en guerre, même une ambassade américaine ne sera pas à l’abri d’un missile.
Si les médias occidentaux se gargarisent de leurs certitudes que la Russie est en déconfiture, les hauts responsables militaires américains eux ont semble-t-il bien compris la situation et savent que la Russie est bien loin d’utiliser toutes ses possibilités."
Profitons-en pour citer une sagesse de l'Imam Ali (as) dans le troisième sermon de "Nahj al-Balaghah" (arabe : نهج البلاغة ; Voie de l'éloquence), dans le seul but de tenter de distinguer la position du véritable islam de celle exploitée à tort et à travers par les opportunistes de tous les temps depuis son avènement : "Si Dieu n'avait pas fait promettre aux savants de ne point rester silencieux face aux oppresseurs et à la faim des opprimés, j'aurais préféré jeter la corde du chameau du califat sur sa bosse et je l'aurais laissé partir. J'aurais abreuvé le califat avec sa première gamelle et alors, vous verriez que votre monde vaut, à mes yeux, encore moins que l'eau qui coule du nez d’une chèvre."
2- Les Européens vendus à l'oncle Sam
Le président du Conseil européen, Charles Michel, recevant le président des États-Unis, Joe Biden, dans le contexte de la crise ukrainienne, a confirmé avoir trouvé un accord sur le transfert des données personnelles des internautes européens aux USA.
L’accord précédent avait été invalidé, en juillet 2020, par la Cour de Justice de l’Union européenne parce qu’il ne protégeait pas les internautes européens des violations de leur vie privée par les multinationales états-uniennes. Il ne semble pas que les États-Unis aient reculé en quoi que ce soit. L’Union européenne aurait simplement baissé ses exigences.
Le juriste autrichien Max Schrems, qui avait obtenu l’annulation de l’accord Safe Harbor en 2015 puis celui du Privacy Shield en 2020, a annoncé qu’il saisirait à nouveau la Justice de l’Union.
A la guerre comme à la guerre, dit le proverbe, et le Sleepy Joe Biden et ses conseillers néo-cons cherchent comme à leur habitude à tirer le meilleur parti des conflits qu'ils initient eux-mêmes. Donc pas de plan B pour l'instant pour les irresponsables néo-cons atlantistes en phase finale de décrépitude, mais une question reste encore ouverte : comment se fait-il que les diplômés hautement qualifiés de l'ENA soient si manipulables au point de se laisser berner par ces vendeurs de rêve de la doctrine "America First" sauf qu'ils font partie des adorateurs du veau d'or ayant quelque chose en commun avec les veaux.
3- Le militarisme américain coûte cher à la France !
A l'approche des élections présidentielles, la France a tout intérêt à balayer devant sa porte plutôt que d'essayer de jouer le sauveur du monde et si la France est vraiment décidée à se repentir de son passé peu recommandable, elle devrait d'abord commencer ce grand nettoyage en décolonisant la France de présence de parasites sionistes puis en effaçant de la mémoire collective, notamment en Afrique, les exactions commises durant les années de colonisation, laissant place aux services rendus et désintéressés par le groupe Wagner.
Comme d'habitude dans ces cas, nous n'ajoutons pas une seule virgule aux commentaires d'Opex360 : Allemagne, Belgique, Espagne, Estonie, Italie, Pologne… En réaction à l’invasion de l’Est de l’Ukraine par la Russie, ces pays [et d’autres] ont en commun d’avoir tous annoncé des hausses significatives de leurs dépenses militaires pour les porter – parfois -au-delà des 2% de leur PIB au plus vite. « Nécessité fait loi », dit-on…
Avec un budget de la Défense annoncé à 40,9 milliards d’euros en 2022, la France se tient pour le moment à l’écart de ce mouvement, campagne présidentielle oblige…
Parmi les principaux candidats, ayant ressorti le programme qui était le sien il y a cinq ans, Emmanuel Macron entend porter les dépenses militaires à 50 milliards d’euros d’ici 2025. Un objectif peu ou prou partagé par Marine Le Pen, dont le programme parle de doter les armées d’une enveloppe de 55 milliards d’euros à l’horizon 2027.
Plus ambitieux, Éric Zemmour propose d’augmenter le budget de la Défense jusqu’à 70 milliards d’euros en 2030, afin de financer un effort particulier pour la Marine nationale [20 frégates, 8 sous-marins nucléaires d’attaque et 2 porte-avions] et l’aviation de combat [avec un format à 300 avions de chasse].
La candidate des Républicains, Valérie Pécresse, va encore plus loin en estimant qu’un investissement d’un montant supérieur à 100 milliards d’euros sera nécessaire pour une « défense souveraine », reposant « à la fois sur une vision de long-terme et sur un effort capacitaire à court-terme permettant de réarmer et de ré-équiper nos forces armées ». Enfin, Jean-Luc Mélenchon n’avance aucun chiffre, si ce n’est que la Loi de programmation militaire qu’il proposera ne sera « pas déterminée a priori par un simple objectif financier [2 % du produit intérieur brut] » mais qu’elle « sera fondée sur une analyse fine des besoins et un projet clairement articulé ».
En attendant le verdict des urnes, le ministère des Armées sera mis à contribution pour financer une partie du « plan résilience », que le Premier ministre, Jean Castex, a dévoilé le 12 mars.
Celui-ci, d’un montant de 5,95 milliards d’euros, vise à amortir le choc économique provoqué par l'opération militaire russe en Ukraine, via notamment une remise sur les carburants de l’ordre de 15 à 18 centimes par litre [pour trois milliards] et des aides « ciblées » aux entreprises et aux activités [agriculture, pêche, transports, BTP] mises en difficulté en raison de la hausse du coût de l’énergie, pour 1,5 milliard d’euros. Enfin, une enveloppe de 400 millions d’euros servira à l’accueil des réfugiés ukrainiens [dont 100’000 sont attendus].
Étant donné que les travaux du Parlement sont suspendus en raison des élections à venir, le gouvernement a pris un « décret d’avance », lequel permet l’ouverture de crédits en cas d’urgence [dans la limite de 1% de ceux ouverts en loi de finances initiale, ndlr], à la condition qu’ils soient gagées par des recettes supplémentaires [dans le meilleur des cas] ou des annulations de crédit.
Tous les ministères étant mis à contribution, celui des Armées devra se passer de 346 millions d’euros. Ce qui peut sembler surprenant au regard du contexte international et des annonces faites par de nombreux pays européens au sujet de leurs dépenses militaires. De quoi y voir un mauvais signal…
Cela étant, pour le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, il n’a pas matière à polémiquer. « Ces crédits seront rendus lors de la prochaine loi de finances rectificative, prévue en juillet prochain » et cette « annulation n’impacte pas les investissements prévus […] puisque nous n’aurions pas pu dépenser cet argent avant novembre 2022 », a-t-il expliqué. « Nous le récupérerons en juillet 2022 », a-t-il insisté.
« En résumé, cet ajustement budgétaire est : en raison de l’urgence de la situation liée à la guerre en Ukraine, temporaire et sans impact sur nos opérations et nos investissements », a conclu M. Grandjean.
Cependant, nul ne connaît la couleur de la future majorité qui siégera à l’Assemblée nationale à partir de juillet prochain… Et ce sera un autre gouvernement qui sera aux manettes. Que décidera-t-il ?
Par ailleurs, il ne faudrait pas non plus que le prix des carburants se maintiennent à des prix aussi élevés pendant trop longtemps. Ce cas de figure est prévu par l’article 5 de la LPM 2019-25. « En cas de hausse du prix constaté des carburants opérationnels, la mission ‘Défense’ bénéficiera de mesures financières de gestion et, si la hausse est durable, des crédits supplémentaires seront ouverts en construction budgétaire, pour couvrir les volumes nécessaires à la préparation et à l’activité opérationnelle des forces », précise-t-il.
Source : Opex360
4- Russie: la Chine accuse les USA
Le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé à Washington de s’abstenir de nuire aux intérêts chinois à la suite de l’imposition de sanctions à Moscou.
Concernant les sanctions occidentales imposées à la Russie depuis son opération militaire en Ukraine, le communiqué estime que « les sanctions contre Moscou causent des dommages aux mouvements commerciaux entre la Chine et la Russie ».
Selon le texte, « les sanctions ne résolvent pas les problèmes, mais créent une escalade des crises, notamment dans les domaines de l’énergie, de la sécurité alimentaire et d’autres secteurs. »
Le ministère chinois a souligné que plus de 140 des 190 États membres de l'ONU n'avaient pas adhéré aux sanctions unilatérales contre la Russie. « Cela signifie que la plupart des pays du monde adoptent une position prudente et responsable sur cette question », a-t-il déclaré.
« J’espère que les parties concernées feront preuve de sang-froid, concentreront leurs efforts sur le progrès des négociations et ne chercheront pas à durcir les sanctions », a conclu le ministère chinois.
Il y a quelques jours, la Chine a exhorté les États-Unis à lever tous les droits de douane imposés sur ses exportations, appelant au renforcement des relations commerciales et économiques bilatérales entre les deux pays.
Source : Médias divers
5- Russie : l'obstination du G7
Le G7, qui regroupe les principales puissances économiques mondiales, a rejeté lundi le règlement en roubles de leurs achats de gaz et de pétrole exigé par la Russie et un député russe réplique que cela aboutira à la suspension de l’approvisionnement.
« Ce n’est pas acceptable et nous demandons aux entreprises concernées de ne pas se conformer à la demande du président russe Poutine », a déclaré le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck aux journalistes à Berlin, à l’issue d’une réunion par vidéoconférence avec ses homologues du G7.
« Tous les ministres ont pleinement convenu qu’il s’agit d’une démarche unilatérale et d’une violation manifeste des contrats existants », a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine avait donné ordre à son gouvernement, la semaine dernière, pour que les livraisons d’énergie aux « pays inamicaux », c’est-à-dire aux nations qui l’ont frappé de sanctions à la suite de sa guerre contre l’Ukraine, soient payées en roubles russes.
« Le refus du G7 de payer le gaz russe en roubles aboutira à l’arrêt de l’approvisionnement sans aucun doute », a déclaré Ivan Abramov , député membre de la commission des politiques économiques du conseil de la fédération du parlement russe, selon les agences russes.
Source : Médias divers