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E-Press du 24 mai 2022

E-Press du 24 mai 2022

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Au sommaire :

1-La mission de la nouvelle unité spéciale du CGRI ?

L’Iran est de plus en plus préoccupé par les menaces potentielles pesant sur ses installations nucléaires et ses scientifiques, et prévoit de mettre en place une force de sécurité spéciale pour les protéger, ont rapporté cette semaine les médias de la République islamique.

La nouvelle unité sera placée sous le contrôle de l’unité de renseignement des Gardiens de la révolution islamique.

Baptisée « commandement de la défense des installations nucléaires », elle sera intégrée au renseignement iranien.

Son objectif sera de protéger les installations sensibles contre le sabotage et les hauts responsables liés au programme nucléaire contre les assassinats « par Israël et d’autres éléments hostiles », a-t-il été précisé.

De nombreux sabotages et assassinats non revendiqués ont visé des installations nucléaires et des scientifiques iraniens depuis 2010.

Le dernier incident de ce type remonte à novembre 2020, avec l’assassinat de celui qui était considéré comme le « père fondateur du nucléaire iranien », Mohsen Fakhrizadeh.

La République islamique accuse l’entité sioniste et ses services de renseignement d’être derrière chacun de ces actes.

Source : Al-Ahed News

2-Sanction anti-russe : le drame « iranien » continue pour Renault

Guerre en Ukraine. Rester ou quitter la Russie : le dilemme des entreprises françaises

Pour certaines entreprises françaises, comme Renault ou TotalEnergies, le marché russe est stratégique. Le quitter, c’est s’exposer à des pertes considérables.

Les sanctions, une arme à double tranchant

Ce mercredi 23 mars, devant le Parlement français, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir « la machine de guerre russe » et à quitter ce pays. Explicite, il a cité les noms de Renault, Auchan et Leroy Merlin. Ce dernier a répondu quelques heures plus tard qu’une fermeture serait considérée comme une « faillite préméditée », « ouvrant la voie à une expropriation qui renforcerait les moyens financiers de la Russie ».

« Ne jamais oublier que les sanctions sont une arme à double tranchant. Elles peuvent permettre à l’adversaire de sortir plus fort », rappelle Philippe Gréau. Ce consultant spécialiste de l’élevage accompagne des entreprises en Ukraine et en Russie depuis plusieurs années. « Quand la Russie a pris le contrôle de la Crimée, l’Europe a mis un embargo sur les exportations vers la Russie qui a décidé d’investir massivement dans son agriculture et la constitution d’élevages géants. Elle est sortie renforcée de ce bras de fer », rappelle-t-il.

Premier constat, les entreprises présentes en Russie lâchent du lest pour faire baisser la pression et préserver la réputation de leurs marques. C’est le cas de Nestlé.

Le groupe Yves Rocher (produits de beauté) s’en tient à une déclaration faite le 16 mars et n’a pas souhaité préciser sa politique. « Il est de notre devoir de prendre soin de nos 630 employés ainsi que des 2 500 collaborateurs de nos franchises qui travaillent en Russie et qui ne sont pas responsables de la situation actuelle. » Indiquant avoir suspendu « tout investissement et toute présence médiatique ». L’heure est à la prudence. Les mails restent le plus souvent sans réponse. Personne ne veut insulter l’avenir.

La Russie stratégique pour Renault et TotalEnergies

La Russie représente 5 % de la trésorerie de TotalEnergies. Avtovaz premier constructeur automobile russe contrôlé par Renault représentait l’an dernier la moitié du résultat opérationnel courant de la division automobile du groupe français. Plus cocasses, certains investisseurs siègent aux côtés d’oligarques sur la liste des sanctions.

« Partir, c’est redonner du capital aux Russes qui reprendront le contrôle de ces actifs », observe Philippe Gréau, qui cite le cas des 500 avions des compagnies russes Aeroflot et S7 Airlines. « Ils sont en location et ont été rapatriés en Russie. Les loueurs ont jusqu’au 28 mars pour les récupérer. Passée cette date, ils ne leur appartiendront plus. Sans compter que ces sanctions pourraient renforcer l’axe Russie Chine. »

Mais le vrai sujet reste celui de l’achat de gaz russe par les Européens. Car il contribue au financement de l’effort de guerre russe à hauteur de 285 millions de dollars par jour selon l’ONG Transport et environnement. Et personne ne veut prendre le risque de se priver de cette énergie à court terme.

Louis Renault aurait maudit ses usines ?

Cela s’est déjà produit en Iran lorsque l’usine Renault a dû fermer en Iran alors qu’elle était en passe de devenir la plaque tournante du marché automobile pour le Moyen-Orient dans le pays et comme chacun le sait, cette fermeture était due aux sanctions extraterritoriales américaines, s’ajoutant à la diplomatie polémique d’hommes politiques français prétendument libéraux qui n’ont pas réussi à s’émanciper du joug du couple sioniste américain dont le représentant en France est le président Emmanuel Macron.

Les sanctions américaines touchant de facto les couches les plus précaires de la société française se traduisant par des licenciements massifs injustes et injustifiables, et faisant tomber les entreprises françaises les unes après les autres aux mains des plus offrants américains et sionistes et ceux qui osent y résister sont accusées de collaborer avec les ennemis de la nation

Les usines fondées par Louis Renault sont emblématiques de cette histoire puisque son fondateur est mort en prison sans procès et fort heureusement avant de voir le fruit de ses efforts tomber entre les mains des opportunistes dits anti Vichy l'accusant d'être parti en Allemagne avant la deuxième guerre déclenchée par la meute parasite cachée sous la fourrure de brebis.

Entretien Renault-Hitler du 21 février 1935

Le 21 février 1935 sur son initiative, Louis Renault rencontre à Berlin Adolf Hitler pendant deux heures à la chancellerie du Reich, après une brève rencontre protocolaire sur le stand Renault au salon de l’automobile de Berlin.

À la fin des années 1990, après de minutieuses recherches dans les archives allemandes, le professeur Patrick Fridenson a retrouvé la trace du compte-rendu de l’entretien entre Louis Renault et Adolf Hitler daté du jeudi 21 février 1935 (1). Proposée par l’ambassadeur de France à Berlin, André François-Poncet, la rencontre eut lieu à la Chancellerie du Reich et dura sans doute deux heures.

C’est la seule fois que l’industriel eut une longue discussion avec le chancelier du Reich. Les deux autres rencontres ne durèrent en effet que quelques minutes, Hitler effectuant une visite protocolaire du stand Renault à l’occasion des salons de l’automobile de Berlin de février 1938 et février 1939. 

Cela me rappelle une histoire relatée par Rumi dans le deuxième livre de Masnavi Manavi (1945-1890) et j’essaie d’être bref, c’est l’histoire de l’émir qui voit un serpent entrer dans la bouche d’un homme endormi : un homme sage chevauchait à travers la prairie. Soudain, il a vu un homme dormir à l’ombre d’un arbre et a vu un serpent ramper dans sa bouche.

Alors l’homme se précipita vers l’homme endormi, mais il était trop tard. Rumi raconte cette histoire anecdotique en poésie : « un sage à cheval voit un serpent ramper dans la bouche d’un homme endormi, le cavalier le vit et se précipita pour l’arrêter, mais il était trop tard, le serpent était déjà entré dans l’estomac du dormeur. »

Voyant cette horrible scène, le chevalier décide de lui faire rendre le serpent en le forçant à manger des pommes pourries tombées sous un pommier après quoi le cavalier qui était un sage commence à battre l’ignorant, mais sans lui dire ce qu’il avait vu.

Le pauvre homme qui venait de se réveiller sous les coups répétés de l’émir se demandait pourquoi il lui faisait manger ces pommes crues et le battait avec un bâton. Le cavalier lui ordonnait impitoyablement de manger ces pommes pourries ou il serait encore plus puni !

Et l’homme dut manger autant que son estomac ne pouvait en supporter, et des pommes pourries commencèrent à sortir de sa bouche. C’est à ce moment précis que l’homme abattu dit : ô Homme, tu m’a l’air d’un noble. Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça ? Dieu, détruis cet homme toi-même et inflige-lui tes châtiments » :

Et dès que le dormeur a dit ces mots, le chevalier l’interrompt et dit : « Maintenant, il est temps de courir et vite à travers ce désert et jusqu’à ce que tu sois à bout de souffle.

» Alors le pauvre homme se mit à courir et le chevalier à cheval le fouettait chaque fois qu’il voulait s’arrêter.

Le malheureux tomba et retomba blessé dans le désert plein d’épines, mais il n’avait pas le choix, car le cavalier se tenait près de lui prêt à lui infliger des coups avec son bâton.

L’homme a couru jusqu’à s’essouffler et a eu des douleurs partout auxquelles s’est ajoutée la douleur des vomissements et tout à coup tout ce qu’il avait mangé est sorti de son estomac avec ce serpent.

Quand l’homme vit le serpent, il comprit toute l’histoire et se prosterna devant le sage cavalier.

Abasourdi, il leva la tête et posa la question suivante : « Ô sage cavalier, quel est ce mystère, pourquoi ne m’as-tu pas raconté l’histoire depuis le début pour que je sache de quoi il s’agissait afin que je puisse travailler avec toi volontiers et ne pas t’insulter autant ? »

Et le sage répondit : « Si je te disais que le serpent était dans ton estomac, tu serais mort de panique, car tu n’aurais eu ni la force ni l’endurance pour supporter le choc, c’est pourquoi je me suis comporté ainsi. »

La morale de cette histoire est de toujours être patient avec les « vieux sages ». 

Sources : Ouest-France

3-Des Patriot à 500 km des frontières russes

Systèmes Patriot supplémentaires déployés en Europe capables de lancer des frappes de missiles tactiques

L’OTAN a rapproché ses systèmes de missiles de 500 kilomètres des frontières russes.

Le déploiement sur le territoire de la Slovaquie des systèmes MIM-4 Patriot PAC-3, précédemment transférés par l’Allemagne et les Pays-Bas, n’est pas du tout lié à la prétendue couverture du territoire des pays européens, mais au déplacement des systèmes de missiles aussi près que possible de frontières russes. La raison en est que les systèmes MIM-4 Patriot PAC-3, en plus de remplir leur tâche principale d’interception de cibles aériennes, sont également capables de lancer des missiles de croisière tactiques.

À l’heure actuelle, on sait que les complexes arrivés en Slovaquie sont situés, au moins officiellement, sur la base aérienne de Sliac, cependant, compte tenu des données non officielles, les complexes peuvent également être placés dans la partie ouest de la Slovaquie, à environ 250 kilomètres plus près des frontières russes.

Les pays de l’OTAN tels que les Pays-Bas et l’Allemagne n’ont pas encore commenté leur décision de transférer leurs systèmes MIM-4 Patriot PAC-3 en Slovaquie, mais on a appris plus tôt que le ministère slovaque de la Défense avait l’intention de transférer en Ukraine une division de S- 300 systèmes de missiles antiaériens, sous réserve de livraisons pour armer le pays avec l’équivalent dans leur fiabilité et leur efficacité des systèmes de défense aérienne.

Source : Avia-pro

4-G20/Russie : premier revers US

L’Indonésie invite au prochain G20 la Russie, que les États-Unis envisagent d’en exclure

Les délégués se réunissent lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 à Jakarta, en Indonésie, le 17 février 2022.

L’ambassadrice de Russie en Indonésie a confirmé que Jakarta avait invité Vladimir Poutine au prochain sommet du G20 à Bali. Cette annonce survient alors que les États-Unis étudient une éventuelle exclusion de la Russie du forum intergouvernemental.

Comme le rapporte l’AFP, l’ambassadrice de Russie en Indonésie, Lioudmila Vorobieva, a indiqué que Vladimir Poutine pourrait participer au sommet du G20 qui doit se tenir en novembre dans le pays.

La diplomate a en tout cas confirmé que Jakarta avait invité le président russe au sommet des chefs d’État et de gouvernement prévu en novembre prochain à Bali.

Mais jusqu’à présent l’intention est qu’il vienne », a-t-elle indiqué à des journalistes le 23 mars. La diplomate a également fustigé les velléités occidentales d’exclure la Russie de plusieurs organisations internationales, une réaction « disproportionnée », selon elle. Moscou salue ainsi « la position ferme » de l’Indonésie quant à sa volonté d’inviter la Russie au prochain G20.

« Nous espérons vraiment que le gouvernement indonésien ne va pas céder à cette pression horrible qui est exercée, non pas seulement sur l’Indonésie, mais sur de nombreux pays dans le monde par les Occidentaux », a-t-elle affirmé avant de préciser que « l’expulsion de la Russie de ce type de forum n’aidera pas à résoudre les problèmes économiques. Au contraire, sans la Russie, ce sera difficile ».

Cette annonce survient alors que les États-Unis ont annoncé qu’ils avaient l’intention de prochainement consulter leurs alliés sur une possible exclusion de la Russie de certaines organisations internationales, dont le G20, qui regroupe les vingt plus grandes économies mondiales.

Le 22 mars, le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, avait évoqué une possible exclusion de la Russie de certaines instances internationales telles que le G20. Il a néanmoins précisé que Washington souhaitait d’abord consulter ses alliés.

« Sur la question du G20, je dirais simplement ceci : nous pensons que la Russie ne peut pas faire comme si de rien n’était dans les institutions internationales et dans la communauté internationale », a-t-il affirmé, des propos repris par l’AFP.

Le Kremlin dénonce la « pression diplomatique » américaine sur les autres membres du G20 Moscou a rapidement réagi aux propos du responsable américain. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a exposé lors d’une lors d’un point presse les manœuvres diplomatiques américaines. « Le fait que, en termes d’opposition globale à notre pays, les États-Unis exercent déjà une pression diplomatique [...] sur tous les pays est bien connu de tous », a-t-il déclaré. 

Le porte-parole du Kremlin a également souhaité rappeler que le G20 est « un format multipartite » où « différents points de vue » s’expriment. Malgré les pressions américaines, Dmitri Peskov se dit confiant dans la capacité de certains États à faire leur propre choix.

« Comme nous le voyons, un certain nombre d’États choisissent de s’en tenir à leur point de vue indépendant et souverain », a-t-il expliqué. Plusieurs responsables indonésiens interrogés par l’AFP ont indiqué que lors du sommet la question de l’intervention militaire russe en Ukraine sera au maximum écartée du programme des discussions. La Russie a déjà été suspendue indéfiniment du G8 après le rattachement par voie référendaire de la Crimée en 2014. Le groupe des plus grands pays industrialisés est revenu ensuite au format du G7.

Source : RT France

5-Gaz : Poutine fait exploser le dollar

Poutine exige que l’Union européenne paie son gaz en roubles. Certes, Washington a décrété un embargo sur le gaz et le pétrole russe. Mais ces derniers continuent de couler à flots vers l’Europe.

La croissance des prix du pétrole et du gaz s’est accélérée après la déclaration d’aujourd’hui du président de la Russie

Les prix de l’énergie en Europe et dans le monde ont de nouveau augmenté après la déclaration d’aujourd’hui du président russe, et la croissance s’est accélérée.

Comme Voennoye Obozreniye l’a déjà signalé, Vladimir Poutine a annoncé aujourd’hui une instruction de transférer les règlements mutuels avec les acheteurs de gaz russe en roubles.

Le chef de l’État a souligné que nous ne parlons que des pays qui figuraient auparavant sur la liste des pays hostiles. Parmi ceux-ci figurent les États-Unis, les pays de l’UE, le Japon, la Grande-Bretagne, la Suisse et un certain nombre d’autres.

Depuis la déclaration correspondante du président russe, le prix du gaz en Europe a augmenté de 250 dollars. Le matin du 23 mars, 1 000 mètres cubes de gaz sur place se négociaient à environ 1 100 $, mais maintenant le prix a dépassé 1 350 $. Bien sûr, ces chiffres sont loin du record des dix derniers jours de février, lorsque le gaz sur le marché européen s’échangeait à 3 500 $ ou plus. Néanmoins, les prix sont extrêmement élevés.

Dans ce contexte, la barre psychologique des 120 dollars le baril a été dépassée par les contrats à terme sur le pétrole Brent pour le mois de mai. Plus récemment, il est tombé en dessous de 100 $.

Le taux de change de la monnaie américaine a chuté de près de 4,5 roubles, passant sous les 100 roubles pour la première fois depuis le 24 février. À l’heure actuelle, il se négocie à environ 99,3 roubles pour un dollar.

Le taux de change de la monnaie européenne est tombé en dessous de 108 roubles. La chute n’est pas aussi importante que celle du dollar - moins d’un rouble. Les experts attribuent cela au fait que la décision du président de la Fédération de Russie frappe principalement le soi-disant pétrodollar, car désormais les pays figurant sur la liste des pays hostiles achetant du pétrole à la Russie devront soit refuser ces achats, soit ouvrir des comptes en roubles. La première option pour nombre de ces pays peut conduire à l’effondrement de l’économie à court terme.

Source : Topwar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV