TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 23 mai 2022

Bernard-Henri Lévy, aux côtés de trois soldats ukrainiens

Télécharger 📥

Au sommaire :

1- BHL à Odessa!

Très probablement, la visite actuelle de Bernard-Henri Levy a été faite dans le but de corriger les actions du régime de Kiev et de les instruire sur les prochaines provocations anti-russes.

Comme le dit E. Michael Jones, écrivain, conférencier, journaliste et rédacteur en chef du magazine Culture Wars le poids du péché ou en termes plus modernes, la culpabilité d'avoir agi contre les lois de l'univers repousse toujours inconsciemment le criminel là où la faute a été commise dans l'espoir de pouvoir s'en débarrasser.

Et voici que le philosophe et journaliste français Bernard Henri Levy a été repéré à Odessa alors qu'il était accompagné d'Ukrainiens armés en tenue de camouflage. Une présence que le journaliste Yuri Tkachev décrit de la sorte : " Juste un gouverneur militaire de la région d'Odessa qui fait visiter Odessa au "chien de guerre" euro-atlantique Bernard-Henri Lévy, l'un des idéologues des bombardements américains en Syrie, en Libye et en Yougoslavie".

 

Voici une information datée du 16 octobre 2018 et publiée sur le site REGLES DU JEU :

A l’invitation du philosophe Bruno Pinchard, Bernard-Henri Lévy a accepté de franchir les portes du Grand Temple de la Grande Loge Nationale Française pour débattre d’une idée qui, de son aveu même, s’est imposée comme le centre de son oeuvre et de ses combats : l’idée du mal. Devant ce cercle habitué aux débats, il reconstruira patiemment comment l’idée du mal vient à la pensée et comment l’esprit averti s’en empare ou s’en défend. Il sera question de son dernier livre, L’empire et les cinq rois. Mais aussi de L’Esprit du judaïsme, du Testament de Dieu et de ses livres de combat. Une discussion de haute volée d’où ne seront pas absents les engagements dans la Cité du directeur de La Règle du Jeu. Il est conseillé de réserver.

A la lecture de ce court passage, on se dit avoir affaire à un fin connaisseur de la question, à savoir "L'idée du mal", idée qui s'est imposée comme "le centre de son œuvre".

Mais qu'est-ce qui cause une telle anxiété?

 On sait peu de choses sur la personnalité de Bernard-Henri Lévy : journaliste, écrivain, juif d'origine algérienne, fondateur de l'école de la "Nouvelle philosophie". Mais les chercheurs qui ont tant bien que mal creusé la biographie de "l'écrivain français" ne lésinent pas sur les épithètes : "chien de guerre", "pétrel du chaos", "cardinal gris des libéraux", "cavalier de l'Apocalypse", "réalisateur sanguinaire de l'Euromaïdan", "vautour".

Là où Bernard-Henri Levy, connu sous le pseudonyme de BHL, est apparu, il y a toujours eu par la suite des pertes humaines, des scandales politiques et des coups d'État. "Il apparaît toujours là où le sang va couler", prévient la publication ukraine.ru. Levy lui-même ne le nie pas : "La révolution nécessite du sang. Le bien-être d'une nation est plus élevé que la vie de quelques personnes."

Les politologues ont déjà noté que partout où l'on voit Henri Levy, il y a des coups d'État, des meurtres, des émeutes et autres bouleversements.

En fait, sa visite signifie que le pays devient une cible, sinon pour la force militaire, du moins pour les frappes politiques des mondialistes et des responsables occidentaux, qui ont souvent un grand pouvoir (y compris le lobbying) dans leur pays.

L'opinion de Levy est écoutée, ses articles sont lus, tels qu'ils sont publiés dans des médias influents », a décrit l'une des sources d'information russes .

La fortune du «journaliste et écrivain», selon des informations de sources ouvertes, était estimée à cent cinquante millions de dollars américains. On suppose que Levy, comme son collègue dans la foutue affaire Soros, a tiré parti de la fraude bancaire.

Le fait que Soros et Levy entretiennent une relation étroite est remarqué depuis longtemps. L'analyste azerbaïdjanais Zaur Rasulzade sur la ressource haqqin.az a exprimé la version que Soros considère Bernard-Henri Levy comme l'un de ses successeurs :

"Et Levy, il convient de le noter, dans ses capacités correspond pleinement à l'image d'un nouveau démon." Rasulzade a noté le rôle de Levy dans le coup d'État en Arménie : "En 2018, Levy a soutenu la révolution en Arménie, qui n'a rien apporté de bon ni au pays ni au peuple."

Source : https://russtrat.ru/analytics/20-marta-2022-0010-9468

 

2- Combien de temps va durer Erdogan?

Ankara poursuit avec persistance ses efforts de médiation entre Moscou et Kiev pour surmonter la crise ukrainienne la plus difficile.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, après une visite dans la capitale russe, s'est rendu à Lviv, où il s'est entretenu avec son homologue ukrainien Dmitry Kuleba.

A son tour, le président Recep Tayyip Erdogan, lors d'une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, a suggéré de tenir des entretiens avec le président ukrainien Vladimir Zelensky à Ankara ou à Istanbul.

Dans le même temps, la partie turque, sans rendre compte des détails des négociations, parle de "nouvelles chances d'un cessez-le-feu en Ukraine".

La Russie ne désavoue pas ces efforts de la Turquie. Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que "Moscou apprécie les efforts d'Ankara pour résoudre la crise en Ukraine, bien que les positions de la Russie et de la Turquie sur cette question ne coïncident pas".

Bien sûr, la Russie comprend que la Turquie cherche à améliorer son statut, son rôle systémique dans le monde. Mais elle ne s'en mêle pas, réalisant même qu'elle est loin de s'engager dans une pure charité de maintien de la paix.  Ankara s'efforce de résoudre ses tâches nationales spécifiques.

La position médiatrice qu'elle a prise permet d'expliquer aux partenaires occidentaux pourquoi la Turquie ne veut pas couper les ponts avec Moscou et Kiev.

À cet égard, des experts proches du gouvernement turc estiment que si Moscou réussit en Ukraine, "il est peu probable que le pays reste sous la forme dans laquelle il existe", et soutiennent que la diplomatie turque, dans les contacts avec Moscou et Kiev, est essayant de réaliser le scénario de la neutralité ukrainienne "à la suédoise".

Un tel cours des événements est difficilement acceptable voire inacceptable pour la Russie, mais la situation est trop plastique, trop fluide, trop dépendante de nombreux facteurs, y compris objectifs.

Mais un paradoxe intrigant apparaît : la tentative déterminée de la Russie de restaurer sa dignité stratégique offre objectivement à la Turquie la même chance.

Mais le problème est qu'il sera difficile pour Ankara d'adopter une "position équilibrée" concernant la crise ukrainienne pendant longtemps, car le collectif occidental ne laissera probablement pas le navire turc basculer sur les ondes diplomatiques du monde.

La pression sur Erdogan s'intensifie. Le Pentagone a confirmé que Washington négociait avec Ankara pour envoyer des S-400 russes à Kiev en échange du retour de la Turquie au programme de chasse américain F-35 de cinquième génération et de la levée des sanctions.

Une telle action est entreprise même si Ankara, en vertu de l'accord, n'a pas le droit de transférer le S-400 à un tiers sans le consentement de la Russie.

 

3- Possible rupture des relations diplomatiques Washington-Moscou

Les États-Unis poursuivent leurs « sanctions » économiques et financières contre la Russie et encouragent leurs alliés à faire de même.

Le président états-unien Joe Biden a par ailleurs qualifié son homologue russe de « criminel de guerre », tandis que de nombreuses personnalités états-uniennes ont évoqué sa traduction devant un tribunal pénal international.

Le Kremlin a déjà fait savoir la semaine dernière qu’il ne chercherait pas à convaincre qui que ce soit de sa bonne foi. Il considère avoir le Droit international pour lui. Selon lui, avec le temps, les Occidentaux finiront par ouvrir les yeux et se rangeront à sa position.

Cependant, à titre de rétorsion, le Kremlin a interrompu toutes ses négociations diplomatiques avec des États ayant pris des « sanctions » unilatérales contre lui.

 Par exemple, il vient de suspendre les négociations territoriales avec le Japon concernant les îles Kouriles.

Il semble que Washington assume une éventuelle rupture des relations diplomatiques entre les deux Grands, avec le risque de guerre nucléaire que cela provoquerait.

Lors d’une interview, le sénateur de Crimée Sergeï Tsekov, tout en espérant que l’on en arriverait pas là, a énuméré les conséquences pour tous d’une telle rupture.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, de nombreux pays résistent aux pressions US et pourraient choisir le camp de la Russie et de la Chine.

C’est notamment le cas des États du golfe Persique et de l’Inde.

Source : Voltaire net

 

4- Colonna, détenu politique décédé en prison

Après la mort d'Yvan Colonna, plusieurs rassemblements en Corse

Après sa violente agression dans la prison d'Arles au début du mois, le militant indépendantiste Yvan Colonna est décédé dans la soirée du 21 mars. Plusieurs rassemblements en son hommage ont eu lieu sur l'île de Beauté.

Yvan Colonna, qui avait été condamné à la détention à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac, est décédé dans la soirée du 21 mars des suites de son agression par un codétenu emprisonné pour terrorisme à la prison d'Arles, le 2 mars. Plusieurs rassemblements rendant hommage à cette figure de l'indépendantisme corse ont été organisés, dont un à Bastia devant le palais de Justice.

Le rassemblement s'est tenu dans le calme, comme en témoignent des vidéos partagées sur les réseaux sociaux.

«La nuit a été calme. Deux rassemblements devant la préfecture et la cathédrale d’Ajaccio, et un autre devant le palais de justice à Bastia, sans débordements», a détaillé Roger Antech, directeur de la rédaction de Corse Matin, sur France Info, évoquant une nouvelle «reçue avec tristesse et colère parfois». La famille du militant a appelé à respecter le deuil, les funérailles devant se dérouler à Cargèse. L'agression d'Yvan Colonna avait provoqué une explosion de colère, avec des manifestations parfois violentes, à travers toute la Corse, et ce pendant près de deux semaines. Cette colère avait culminé en émeutes le 13 mars à Bastia, avec une manifestation qui avait fait 102 blessés, dont 77 du côté des forces de l'ordre. Le calme était revenu la semaine passée avec une visite de trois jours en Corse du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, visite au cours de laquelle le locataire de la place Beauvau a promis des discussions avec les élus corses et les forces vives de l'île qui pourraient mener à une éventuelle autonomie pour la collectivité.

Source : RT France 

 

5- Quand la Russie utilisera-t-elle la bombe nucléaire? 

La Russie n'utilisera l'arme nucléaire qu'en cas de «menace existentielle», précise Dmitri Peskov

Alors qu’une journaliste de CNN lui demandait s'il était «confiant» ou «convaincu» que Vladimir Poutine n'aurait pas recours à l'arme nucléaire en Ukraine, Dmitri Peskov a rappelé qu’elle ne serait utilisée qu’en en cas de «menace existentielle».

Dans une interview sur la chaîne CNN International ce 22 mars, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a affirmé que la Russie n'utilisera l'arme nucléaire en Ukraine qu'en cas de «menace existentielle» contre la Russie.

«Nous avons une doctrine de sécurité intérieure, cela est public, vous pouvez y lire toutes les raisons pour l'utilisation des armes nucléaires. Et s'il s'agit d'une menace existentielle pour notre pays, alors elles peuvent être utilisées en accord avec notre doctrine», a-t-il déclaré. La journaliste de CNN International Christiane Amanpour demandait au porte-parole du Kremlin de préciser s'il était «confiant» ou «convaincu» que le président russe Vladimir Poutine n'aurait pas recours à l'arme nucléaire en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé, le 27 février, qu'il mettait en alerte la force de dissuasion de l'armée, une décision qui a suscité des inquiétudes à travers le monde, de nombreuses capitales y voyant une nouvelle escalade dans la foulée de l'intervention militaire en Ukraine débutée le 24 février, dénoncée comme une guerre d'invasion par les Occidentaux.

La semaine suivante, lors d'une conférence de presse en ligne, Sergueï Lavrov avait jugé que c'étaient les dirigeants occidentaux qui pensaient à l'éventualité d'une guerre nucléaire dans le cadre du conflit avec l'Ukraine, et non la Russie. «Il est clair pour tout le monde que la troisième guerre mondiale ne peut être que nucléaire. Mais j’attire votre attention sur le fait que c’est dans la tête des hommes politiques occidentaux qu’une guerre nucléaire est toujours présente, et non dans celle des Russes», avait déclaré le chef de la diplomatie russe.

Source : RT France


 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV