Israël plongera avant qu'une troisième Guerre mondiale n'éclate avec pour l'objectif de sauver la peau à un international sioniste condamné d'avance? Au fait tout a changé en Cisjordanie depuis la guerre de 11 jours à Gaza, et la zone est devenue un volcan dont les laves emportent l'entité. « Des signes laissent penser que la Cisjordanie s'est transformée en un volcan qui est sur le point d'exploser », affirme le chroniqueur d'Al Mayadeen.
"Malgré toutes les tentatives des cabinets israéliens successifs de gommer la question palestinienne et de marginaliser son influence sur la sécurité nationale israélienne, en particulier pendant la période de l'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la réalité sur le terrain confirme encore ce que dit le rapport de l'Institut israélien de la sécurité nationale. Le plan stratégique israélien pour 2022 affirmait que (la question palestinienne est le principal défi à la sécurité nationale israélienne), en particulier avec le mouvement de Résistance populaire qui anime la Cisjordanie après la bataille "'Epée de Qods" qui a uni les fronts palestiniens en un seul front de Résistance contre l'entité sioniste. Israël, à travers ses politiques sécuritaires, économiques, sociales et politiques, a éperdument cherché et cherche encore à stopper ce dynamisme, à détourner des masses en Cisjordanie pour les éloigner de la Résistance allant jusqu'à leur faire accepter l'idée de "paix économique", le succès n'est pas au rendez-vous les Palestiniens refusant de renoncer à leur cause et à se laisser transformer en un simple consommateur vivant à la recherche de ses exigences vitales, loin de toute signification nationale collective en tant que peuple en quête d'indépendance et de liberté. Ainsi, la conversion de la Cisjordanie en "Judée et Samarie" apparaît de plus en plus un rêve inaccessible.
Malgré toutes ces actions israéliennes, il y a des indications réelles et tangibles du côté israélien que la Cisjordanie est sur le cratère d'un volcan entré déjà en pré-éruption, face à la colonisation talmudique, au massacre israélien, aux tentatives d'annexion de la vallée de la Jordanie, aux attaques de colons, et autres pratiques d'occupation qui expulsent tout ce qui est palestinien en Cisjordanie. Israël et ses services de sécurité n'arrivent plus de resserrer leur emprise militaire et sécuritaire sur la Cisjordanie même s'ils utilisent ces trois piliers principaux :
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Le troisième est le système de coordination de la sécurité avec les services de sécurité de l'Autorité autonome palestinienne, à travers lequel Israël essaie de réduire ses charges sécuritaires, dans l'illusion que l'intérêt sécuritaire de l'Autorité autonome palestinienne est compatible avec la sécurité et la stabilité d'Israël en Cisjordanie.
Malgré toutes les tentatives de contrôle sécuritaire israélien sur la Cisjordanie, notamment avec la campagnes d'arrestations des Palestiniens l'ampleur de la crise israélienne et sa crainte croissante que la Cisjordanie ne se transforme en un nouveau front ouvert contre le régime occupant Qods sont très importantes, car les arrestations s'étendent désormais géographiquement du nord de la Cisjordanie à son sud, et ne sont plus politiquement limité à une affiliation organisationnelle spécifique. Les Israéliens ciblent presque toutes les couleurs du spectre politique palestinien, comme une indication réelle qu'il y a un état de résistance de masse qui se forme à l'intérieur de la Cisjordanie, qui pourrait s'intensifier à la lumière de l'augmentation de la répression israélienne contre les prisonniers palestiniens, alors qu’ils entamaient de la désobéissance et le rejet des lois carcérales, conduisant à la possibilité d'annoncer la grève de la faim au cours du mois prochain, contre l'administration pénitentiaire israélienne.
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Jusqu'à la fin du mois de janvier dernier, le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation avait atteint environ 4 500 personnes, dont 34 femmes, 180 mineurs et environ 500 détenus administratifs, selon les institutions concernées par les affaires des prisonniers. Plus de 80 % de détenus résident en Cisjordanie. Cette affaire alimente l'état d'agitation sécuritaire dans les zones de Cisjordanie, et un facteur en outre, d'augmenter les causes de la confrontation avec Israël et ses colons.
L'état de résistance populaire en Cisjordanie s'accompagne d'une augmentation de la résistance militaire contre le régime sioniste et ses colons, et cela s'est traduit par le nombre croissant de tirs sur les postes de contrôle et de garde israéliens dans les colonies de peuplement. La fusillade contre les forces d'occupation dans les villes et villages palestiniens a également directement affecté la liberté d'action de l'armée sioniste dans les régions de Cisjordanie, en particulier dans le nord et le camp de Jénine.
Ces conditions obligent le régime sioniste à intervenir directement sur le plan militaire et sécuritaire en renforçant ses forces dans toute la Cisjordanie et en accompagnant les opérations militaires dans les zones contrôlées par l'Autorité autonome palestinienne Pendant ce temps, le niveau de la coordination sécuritaire de l'Autorité autonome palestinienne avec le régime sioniste s'est réduit à néant et un conflit se forme, de sorte que les Sionistes d'une part ont besoin d'une coordination sécuritaire avec Ramallah et d'autre part, ils ne veulent pas voir que cette organisation en tant qu'allié, perde sa popularité parmi les Palestiniens. Quelque chose a donc définitivement changé en Cisjordanie. Quoi au juste? ce que l'auteur qualifie de phénomène "Ceaușescu " du nom de l'ex président roumain assassiné en 89 par l'Occident.
"Ce président avait un plan de plan visant à préparer le territoire et l’économie nationale à la défense, plusieurs grandes villes de Roumanie avaient été secrètement préparées comme des « forteresses de lutte et de défense », leur réseau de canaux, de routes, de stations de métro et de tunnels étant aménagé pour servir de noyaux de résistance armée. Le réseau souterrain de tunnels des « forteresses de lutte et de défense » avait été spécialement créé par des spécialistes en géologie à la mine de Petrila selon un plan de l’Armée et de la Sécurité et comprenait des sorties secrètes, qui menaient directement à l’intérieur des sièges politico-administratifs, des objectifs industriels, des écoles, des musées, des casernes militaires, des sièges de la Milice et de la Sécurité, etc. Ces bâtiments civils servaient à l’origine à frapper les colonnes militaires étrangères qui envahiraient un jour le pays. Plus tard, l’agresseur étranger, une fois dans ces villes, s’installait dans ces quartiers généraux, utilisant leur infrastructure pour créer sa propre direction d’occupation. Les noyaux de résistance armée avaient pour mission de les faire sauter ou de pénétrer à l’intérieur pour neutraliser les dirigeants de l’occupation militaire. C'est ainsi que procèdent les Cisjordaniens. Toute la Cisjordanie étant transformée en une base militaire que gèrent des cellules de Résistance et ce, sur modèle de Gaza.