Suite à l’escalade des opérations martyres des Palestiniens à Qods, les cercles sionistes ont mis en garde contre la détérioration de la situation dans toute la Palestine et le déclenchement de l’opération l’Épée de Qods II.
Compte tenu de la détérioration de la situation dans la ville de Qods, en Cisjordanie et dans les territoires occupés de 1948, les milieux sionistes portent à croire que l’abcès de Palestine, dont la source est la sauvagerie des sionistes sera crevé à nouveau dans un proche avenir, d’où la panique d’Israël qui a ordonné à tous ses cercles sécuritaires et politiques d’être pleinement préparées.
Le journal israélien Haaretz a rapporté le 7 mars que la police israélienne et les services de sécurité intérieure Shin Bet se préparent à la possibilité d’une escalade des tensions dans les territoires palestiniens au cours des trois prochains mois, en particulier à l’approche du Ramadan et de l’anniversaire de la bataille de l’Épée de Qods éclatée en mai 2021.
« La police et les services de sécurité du Shin Bet considèrent les trois prochains mois comme ayant un potentiel extrêmement explosif de violence entre les Palestiniens et l’armée israélienne », rapporte le journal faisant état des évaluations injustes des milieux sionistes selon lesquelles si la zone de conflit est limitée à Qods, cela n’aggravera pas la situation sécuritaire dans d’autres zones de la Palestine occupée.
« Étant donné que des prédictions similaires se sont révélées erronées en mai dernier, les affrontements en cours dans la ville de Qods pourraient atteindre la bande de Gaza », a annoncé le journal.
Le journal a fait état d’un calendrier plein d’événements commençant par le Jour de la Terre fêté par les sionistes le 30 mars, suivi du mois de Ramadan début avril réservé pour les Palestiniens.
« L’augmentation simultanée du nombre de Palestiniens et de sionistes dans la mosquée al-Aqsa dans les dates mentionnées pourrait entraîner l’escalade d’affrontement entre les deux parties non seulement à Qods, mais à d’autres zones de la Palestine occupée d’autant plus que les Palestiniens commémoreront le début de l’opération de l’Épée de Qods éclatée le 10 mai », indique le journal.
Le journal israélien Haaretz a poursuivi que l’armée israélienne était désormais déployée dans les trois principaux centres de Qods, à savoir le quartier de Cheikh Jarrah, la mosquée Al-Aqsa et la zone de Bab al-Amoud où les actions provocatrices de la police du régime sioniste contre les Palestiniens se poursuivent.
Le journal sioniste Haaretz a en outre souligné qu’après Qods, l’attention de l’armée israélienne s’est portée sur les régions d’Al-Naqab et d’Al-Lid dans les territoires occupés en 1948 parce que ces deux zones sont aussi une grande menace en termes d’explosion de la situation en Palestine occupée.
Alors que le régime sioniste poursuit son agression contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, les cercles du régime craignent que cette agression continue ne conduise au début d’un nouveau cycle de tensions dans la bande de Gaza.
Un haut responsable sioniste anonyme a déclaré que le Premier ministre israélien Naftali Bennett était paniqué par la possibilité de l’escalade de la tension dans la bande de Gaza notant que l’implication dans une guerre, bien que parfois inévitable, elle ne devrait pas se produire à la suite de provocations politiques.
Plusieurs groupes et personnalités palestiniens ont mis en garde au cours des deux dernières semaines contre l’escalade de l’agression du régime sioniste contre le quartier de Cheikh Jarrah et ses habitants et le complot israélien visant à judaïser la ville de Qods.
Khalid Abu Arafa, l’ancien ministre d’État aux Affaires de Qods a tiré profit de l’absence d’attention de la communauté internationale sur la cause palestinienne portée actuellement sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine visant à intensifier son agression contre les Palestiniens.
