Au sommaire :
1-L’Allemagne se plie
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé mardi suspendre l’autorisation du gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, après la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de provinces ukrainiennes pro-russes.
« Sans cette certification, Nord Stream 2 ne peut pas être mis en service », a déclaré Olaf Scholz lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre irlandais Micheal Martin, ajoutant que le dossier allait être « réexaminé » par le gouvernement allemand. « Nous ne pourrons pas accepter la reconnaissance (des provinces pro-russes), c’est pourquoi il est si important de réagir maintenant et rapidement », a-t-il fait valoir.
Tout juste achevé en novembre, mais jamais encore mis en service, Nord Stream 2 est depuis le début du projet au cœur de batailles géopolitique et économique. Nord Stream 2 relie les deux pays via un tube de 1230 kilomètres sous la mer Baltique d’une capacité de 55 milliards de m3 de gaz par an, sur le même parcours que son jumeau Nord Stream 1, opérationnel depuis 2012. Contournant l’Ukraine, le tracé va augmenter les possibilités de livraison de gaz russe à l’Europe.
Le pétrole frôle les 100 dollars, suite aux tensions en Ukraine
Les cours du pétrole s’envolaient mardi, embrasés par la décision du président russe de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens, le prix du Brent frôlant la barre symbolique des 100 dollars le baril.
Vers 11 h 10 à Paris, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 3,77 % à 98,97 dollars, après avoir atteint 99,50 dollars le baril quelques minutes plus tôt. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars grimpait de 4,86 % à 95,50 dollars. Les deux références de l’or noir enregistraient ainsi de nouveaux records depuis 7 ans.
Source : Al-Ahed
2-Ukraine/Russie : le feu nucléaire ?
L’Ukraine aimerait avoir l’arme nucléaire, a laissé entendre son Président. Des propos peu crédibles, mais une stratégie de pression qui augmente considérablement le niveau des tensions en Europe, estiment plusieurs experts au micro de Sputnik.
Le Président ukrainien Zelensky a ouvertement évoqué une possible acquisition de l’arme nucléaire par Kiev. Le 19 février, le chef d’État a déclaré qu’il voulait convoquer une rencontre des pays signataires du mémorandum de Budapest de 1994. Par cet accord, l’Ukraine avait renoncé à son arsenal nucléaire hérité de l’URSS, en échange des garanties de sécurité de Moscou, Londres et Washington. Si cette réunion ne pouvait se tenir, Kiev serait ainsi en droit de considérer que le mémorandum ne fonctionne pas, a affirmé le dirigeant ukrainien.
Une position qui amènerait mécaniquement à la sortie du traité de non-prolifération (TNP) et à la possibilité pour Kiev d’acquérir l’arme nucléaire. Sur le papier, la sortie est d’autant plus aisée que le mémorandum en question est non-contraignant : aucune condition ou sanction n’a été prévue pour irrespect de l’un ou plusieurs des points du document. Le cinquième et dernier article précise seulement que les États signataires s’engagent à se « consulter au cas où surviendrait une question concernant l’un ou l’autre des engagements » précités.
Les propos de Zelensky "ne feront qu’aggraver les tensions"
Alors que les tensions entre Kiev et Moscou s’intensifient, Zelensky estime donc avoir besoin du feu nucléaire. Pour autant, le géopolitologue Roland Lombardi estime que l’hypothèse d’une Ukraine nucléaire est peu crédible. « C’est du bluff », affirme-t-il. « Ces propos s’inscrivent dans des logiques de pression sur la crise en cours. Je ne pense pas que cela soit fondé. »
« Pour moi, ce n’est rien de plus qu’un coup de pression. Il sait très bien qu’il y aurait des répercussions drastiques, aussi bien de la part de ses alliés que de ses adversaires », précise le chercheur.
Même son de cloche du côté de Volkan Özdemir, politologue turc et responsable de la plateforme « Asie-Turquie-Europe ». La déclaration de Zelensky « ne fera qu’aggraver les tensions », explique-t-il à Sputnik. Selon lui, cela fait partie de provocations et de la guerre d’information que Kiev essaye de mener, non sans l’aval de Washington.
Cependant, Moscou prend ces menaces au sérieux. « Nous savons également que des déclarations ont déjà été faites selon lesquelles l’Ukraine a l’intention de développer ses propres armes nucléaires, et ce n’est pas une vaine bravade », a prévenu Vladimir Poutine dans son adresse à la nation du 21 février. « Nous ne pouvons pas laisser ce danger réel sans réaction », a encore indiqué l’hôte du Kremlin. « Surtout, je le répète, que les bienfaiteurs occidentaux peuvent aider à l’émergence de telles armes en Ukraine afin de créer une nouvelle menace pour notre pays. »
" Cela ne sécuriserait personne »
Ainsi, selon le politologue turc, la déclaration de Volodymyr Zelensky sur le mémorandum de Budapest pourrait bien « faire partie de la stratégie américaine de provocation et d’escalade ».
« Il est naïf de penser qu’un pays comme l’Ukraine, qui est désormais entièrement sous contrôle occidental, a l’intention de prendre seul les mesures mentionnées par M. Zelensky », explique-t-il.
Question timing, « ce n’est clairement pas le moment », observe de son côté Roland Lombardi, avant d’ajouter : « Cela ne sécuriserait personne. » L’Ukraine est signataire du traité de non-prolifération (TNP), rappelle Roland Lombardi. « Il est grave d’en sortir. Quelle serait la position des États-Unis, qui prônent la non-prolifération, quand leur protégé sort du TNP pour s’armer ? Tout cela n’est pas réaliste », pointe le chercheur.
De surcroît, cette quête de l’arme nucléaire condamnerait « l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN ». Or, l’Ukraine s’efforce actuellement de ne pas renoncer à une possible adhésion à l’alliance militaire atlantiste. Au grand dam de la paix en Europe de l’Est.
Calcul électoraliste ?
Une analyse partagée au micro de Sputnik par Vasfi Sel, secrétaire général du Fonds de développement de la Crimée, qui y voit en plus un calcul de politique intérieure du chef d’État ukrainien. « Zelensky entraîne son pays vers l’abîme au nom de ses propres intérêts », considère-t-il qualifiant la déclaration du président ukrainien de « purement politicienne ».
Le chef de l’État ukrainien « a perdu pas mal de voix aux élections locales », tandis que le parti de l’ex-Président Petro Porochenko « a amélioré son résultat ». Ainsi, « Zelensky a fait cette déclaration uniquement pour satisfaire ses propres ambitions de pouvoir », tacle-t-il.
Mais Kiev n’est pas le seul dans la région à avoir un appétit nucléaire. Le 17 février, dans le contexte de cette crise ukrainienne, le Président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a affirmé que la Biélorussie serait prête, « si nécessaire, à accueillir des armes supernucléaires en cas de menaces de la part de pays inamicaux », sous-entendant ici l’Ukraine. Ces armes ne seraient toutefois pas biélorusses, mais russes, et seraient déployées dans le cadre d’accords existants entre Minsk et Moscou, a-t-il expliqué. Ainsi, un référendum prévu le 27 février sur la Constitution biélorusse pourrait-il revenir sur le statut dénucléarisé du territoire.
Une ambiance pour le moins explosive en Europe de l’Est.
Source : Sputnik
3-Sa Majesté arnaque la France !
En 2020, en conclusion d’une mission « flash » de la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, les députés Jean-Jacques Ferrara et Jean-Pierre Cubertafon estimèrent qu’il était alors temps « d’acter que la France ne disposera pas d’une telle capacité de manière patrimoniale ». Et d’ajouter : « L’acquisition de tels appareils ne semble pas soutenable en raison du coût d’acquisition, de mise en œuvre et d’entretien ».
Cela étant, la messe n’est pas encore dite… Ainsi, dans leur très copieux rapport sur la préparation des forces françaises à la haute intensité, les députés Patricia Mirallès et Jean-Louis Thiériot affirment avoir eu vent que « les Britanniques pourraient louer ou vendre leurs flottes d’hélicoptères de transport Chinook à la France ». Malheureusement, les deux rapporteurs n’ont pas donné plus de précision sur un tel projet.
Reste que la Royal Air Force [RAF] se séparera, d’ici trois à quatre ans, d’une petite partie de ses CH-47 Chinook, en particulier les plus anciens. En effet, en mai 2021, Londres a confirmé la commandé 14 h-47, une nouvelle variante de l’hélicoptère proposé par Boeing, pour environ 1,4 milliard de livres sterling.
« Éprouvé à maintes reprises lors d’opérations au Royaume-Uni et à l’étranger au cours des 40 dernières années, le Chinook continue d’être une capacité essentielle pour la défense britannique. Cette annonce assure les opérations des Chinook pour les décennies à venir et est représentative de notre engagement à moderniser les capacités tout en maintenant l’interopérabilité avec des alliés clés », fit alors valoir l’Air Vice-Marshal Nigel Colman, le commandant de la force conjointe d’hélicoptères.
Reste à voir s’il serait pertinent ou pas de reprendre les anciens CH-47 Chinook britanniques, avec tout ce que cela implique en matière de maintien en condition opérationnelle [MCO], sachant que ces appareils ont accumulé les heures de vol et qu’il faudra à un moment traiter leurs obsolescences. En outre, il faudra former les équipages et les techniciens… Bref, il faudra veiller à ce que l’utilisation soit « soutenable ». Lors de l’examen du rapport en commission, M. Thiériot a demandé si l’on devait s’y intéresser. En tout cas, a-t-il dit, « c’est une question à se poser ».
Source : Opex360
4-France : suite et fin ?!
L’État France (et les autres pays européens également en espérant qu’ils en prennent conscience) doit petit à petit disparaître pour être intégré dans une Europe des régions à l’image des États-Unis et de l’Allemagne, à la différence que l’autorité supérieure de chacune d’entre elles sera soumise au diktat de l’oligarchie financière. En France le processus avance en catimini sans publicité, à coups de lois, décrets et autres arrêtés discrètement promulgués, mais l’esprit du programme reste présent. Citons en exemple la nouvelle « Communauté européenne d’Alsace » créée en janvier 20212.
Dans quel dessein ? Satisfaire la volonté de création d’une union de régions européennes dépendantes d’un pouvoir centralisé à Bruxelles lui-même soumis aux ordres de la finance anglo-saxonne. Une avancée menée discrètement pour éviter un éveil brutal des nationalismes et un rejet absolu.
La disparition de la classe moyenne est programmée par son appauvrissement et une acceptation inconditionnelle de la part des autorités d’une immigration anarchique volontairement incontrôlée lorsqu’elle n’est pas soutenue par de l’argent public. Souvenons-nous de ces villes et régions qui ont distribué l’argent du contribuable à certaines ONG soi-disant « salvatrices » de migrants en perdition en Méditerranée, mais qui en réalité vont les accueillir à la limite des eaux territoriales libyennes.
Une immigration qui coûte des milliards d’euros au contribuable. Pour quelles véritables raisons ? Un « Grand Remplacement ? Probablement non, mais un “Grand Mélange” plutôt.
Associée une gestion centralisée de ces futures entités régionales, comme le montre le pouvoir toujours plus important capté par la Commission européenne existante, l’objectif est de canaliser le pouvoir décisionnel vers la caste financière pour lui permettre de dicter plans et programmes pour maximiser ses profits.
La démocratie s’efface en faisant perdre au Parlement, dernier bastion de démocratie, son pouvoir de contrôle et de régulation. La dernière preuve en date est la constitution de HERA3 destinée à gérer les problèmes de santé hors contrôle possible des parlementaires européens. Va-t-on assister à de futures obligations vaccinales décidées unanimement par des fonctionnaires technocrates lors de la prochaine pandémie ? Plus aucun parlementaire ne pourra contrôler les contrats et autres éléments techniques liés à de telles opérations.
L’Être humain doit devenir un simple outil au service de Dieu
La “pandémie” COVID 19 a été un excellent moyen pour entreprendre la mise en œuvre d’une première phase d’emprise psychologique sur les populations. Les conditions imposées par les politiques se substituant au corps médical et notamment aux médecins de ville ont sapé la confiance des citoyens et nombre d’entre eux ont cédé à la peur inculquée par des discours anxiogènes, des ordres et des contre-ordres, des consignes sans fondements scientifiques, mais présentés comme impératifs pour leur salut. La puissance, le pouvoir d’une autorité sur certains esprits a conduit nombre de Français à accepter de devenir les cobayes de Big Pharma sans se poser de questions quant aux lendemains.
Source : Réseau international
5-L’Ukraine implosée, la riposte de l’OTAN ?
En réponse à la reconnaissance par la Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk (RPD et RPL), l’OTAN se prépare à s’emparer de la Transnistrie.
Près de 500 000 civils dans la République moldave pridnestrovienne (PMR) et environ 3 000 Casques bleus russes pourraient être attaqués par l’OTAN.
À l’heure actuelle, on sait que d’importantes forces de l’OTAN sont concentrées près des frontières de la république non reconnue.
Les tensions ont augmenté après que la Russie a reconnu la souveraineté des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
L’Europe craint que la situation dans la République moldave pridnestrovienne ne devienne incontrôlable. À cet égard, la conquête de la Transnistrie est considérée comme une priorité, d’autant plus que la Russie n’y a pas accès rapidement.
Depuis le début de cette année, la situation près des frontières de la République moldave pridnestrovienne non reconnue s’est sérieusement aggravée. Des tentatives ont été faites pour organiser un blocus de la PMR, et relativement récemment, les journalistes du projet WarGonzo ont déjà rendu compte de la concentration des troupes de l’OTAN près des frontières de la PMR.
Les réseaux sociaux ont noté le mouvement non seulement du matériel de l’armée moldave, mais aussi de l’artillerie à canon, ce qui est déjà beaucoup plus alarmant. Cela s’est produit juste à côté de la frontière de la Transnistrie et de la zone de sécurité, définie par des accords internationaux, où de telles armes ne devraient en principe ne pas apparaître.
Le matériel a également été déplacé dans la zone du terrain d’entraînement militaire de Bulboaca, où des spécialistes de l’OTAN ont déjà été repérés plus d’une fois.
Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, les forces spéciales de l’OTAN ont pénétré dans la zone de sécurité près de Dubossary à des fins de reconnaissance et ont même tenté d’enlever un garde-frontière.
Source : Avia-pro