Analyses de la rédaction :
N’est-ce pas que Rabat devra être le plus attentionné du monde maghrébin à ce qui se passe en ce moment en Ukraine ? Depuis quelques heures l’Ukraine pays dont le président-comédien est un sioniste de souche avec tout ce que cela implique en termes de lien et d’influence israéliens dans le sort que subit le pays en ce moment même, est le théâtre d’une offensive d’envergure russe : huit missiles balistiques tactiques ont visé Kiev et d’autres grandes villes du pays et les sources militaires russes évoquent la destruction en à peine 40 minutes de la flotte navale ukrainienne sous le coups des missiles de l’armée russe. À Kharkov les agences liées à la Défense russe font état de l’arrivée des parachutistes biélorusses et le Sioniste Zelinsky qui a tout fait pour que son pays soit en 72 heures d’abord amputé de deux de ses provinces, puis entré en guerre contre un adversaire mille fois plus puissant que lui en est toujours à frapper à la porte des USA, de l’OTAN, de la Turquie et d’Israël pour qu’ils volent à son secours. Et pourtant le Sioniste Zlinsky a ses arsenaux bourrés de Harop israéliens de Bayraktar turc et on estime à 5 000 tonnes la quantité d’armes occidentale, israélienne turques et otaniennes trafiquées ou vendues à l’Ukraine. N’est-ce pas édifiante comme leçon pour un Rabat qui vient d’accueillir sur son sol le ministre sioniste de l’Économie avec en toile de cette annonce selon quoi le Maroc et Israël veulent quadrupler leurs échanges commerciaux ? Un Rabat qui en plus d’un an de normalisation a cumulé plus de déboires que de succès ? Le Maroc que l’axe US-Israël provoque sans cesse contre l’Algérie, est-il sûr de s’engager sur un terrain solide ?
Kiev, le 24 février
« Le niveau d’échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, qui s’élève aujourd’hui à 130 millions de dollars par an, n’est pas suffisant, il faut très rapidement arriver à 500 millions de dollars par an, et même aller au-delà », a déclaré la ministre israélienne Orna Barbivai à la presse suite à la signature d’un accord de coopération économique et commercial avec le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce. L’accord prévoit en effet des discussions pour la création de zones industrielles au Maroc, la coopération entre le secteur privé des deux pays et l’échange d’expertise et tout ceci ajouté à un « fort potentiel d’investissement » dans le secteur numérique, l’agroalimentaire, l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’industrie pharmaceutique.
l'Ukraine, le 24 février
Curieusement ce sont ces mêmes secteurs que l’Ukraine a le plus de coopération avec l’entité car, on s’en doute, il s’agit de domaines stratégiques, liées à la sécurité de tout État, et l’entité sioniste n’investit jamais nulle part à moins de pouvoir en profiter dans le sens de ses propres intérêts. Or on sait que les intérêts sionistes, une entité factice faite par et pour la guerre consiste à semer le trouble là où passe. Des coopérations aéronautiques ou numériques Israël-Maroc reviennent à ouvrir les portes de ces secteurs stratégiques à ceux-là même qui ont joué un rôle axial dans le déclenchement de cette guerre Ukraine/Russie où deux peuples frères, de la même essence que sont les Russes et les Ukrainiens en sont venus à s’entre-déchirer pour le bon plaisir du clan US-Israël-OTAN. Aussi le ministre marocain de l’Économie ne devrait guère afficher une si grande joie ou annoncer les investissements à venir car ces « investissements sionistes, foncièrement empoisonnés, ramènent tension, crise, guerre avec eux. À preuve, cette information peu médiatisée et rapportée par Yabaladi :
l'Ukraine, le 24 février
La coopération militaire entre le Maroc et Israël se renforce. Israël Aerospace Industries (IAI), la société publique présidée depuis fin novembre par Amir Peretz, fournira aux Forces armées royales le système de défense anti-aérienne et antimissile Barak MX… Le contrat s'élèverait à 500 millions de dollars (près de 4,7 milliards de dirhams). La même source souligne que le PDG d’Israel Aerospace Industries, Boaz Levy, a pris le relais à l’occasion d’un déplacement secret au royaume. Il avait alors présenté à ses interlocuteurs marocains les capacités de ce système de défense anti-aérienne et conclu l’accord avec les FAR. Le nouveau président d’IAI, Amir Pertez, a également apporté sa pierre à l’édifice. Pour rappel, le Maroc a déjà acquis le système de défense israélien anti-drones «Skylock Dome» et commandé pour 22 millions de dollars auprès de la compagnie publique «Israeli Aerospace Industries» (IAI) un lot de drones israéliens, de type Harop, appelés également avions sans pilotes kamikazes. »
IAI israélien hacké
Et dire que cette semaine, fes manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du Maroc pour protester contre la hausse des prix, hausse imposée par ces contrats colossaux qui pèsent sur les finances marocaines : « Dans la capitale Rabat, des dizaines de manifestants ont dénoncé le coût élevé des produits de base. Des dizaines de personnes se sont également rassemblées à Casablanca et à Tanger, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. La sécheresse a porté préjudice à l'économie du pays et les Marocains ressentent également le poids des prix élevés du carburant. Quelque 3,8 milliards de dirhams (plus de 400 millions de dollars) sont nécessaires pour les seules subventions à la farine en 2022, selon un responsable du ministère de l'Économie. »
La sécheresse ou un régime marocain littéralement ligoté dans un méga piège qui s’appelle la normalisation et qui lui grignote chaque jour un peu plus de sa souveraineté ?
Source: PressTV
- Algérie : le gouvernement annonce l'ouverture d'une ligne maritime avec le Qatar
L'Algérie veut réduire la dépendance de son économie vis-à-vis des hydrocarbures. Le pays renforce ses partenariats commerciaux avec d'autres Etats, afin de se créer de nouveaux débouchés pour ses exportations non pétrolières.
Au cours d’une visite d’État entamée le 19 février dernier à Doha, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé que l’Algérie va ouvrir une ligne maritime qui reliera ses ports à ceux du Qatar. Cette liaison sera réalisée avant la fin de l’année 2022.
L'Algérie cherche depuis quelques années à diversifier ses sources de revenus et réduire sa dépendance vis-à-vis des recettes pétrolières. Le pays qui est aussi un gros producteur de gaz, de fer et de vin entre autres, entend tirer au maximum parti de ces secteurs.
Récemment, le gouvernement a aussi annoncé la réouverture des liaisons maritimes entre l'Algérie et la Mauritanie, puis avec la Libye. Le ministre algérien en charge des Transports, Aïssa Bekkai, a également indiqué que la ligne Alger-Nouakchott serait fonctionnelle à partir du 24 février 2022.
L'opérationnalisation de ces différentes liaisons offre à l'Algérie des débouchés supplémentaires pour intensifier ses échanges commerciaux avec le reste du monde.
- Algérie : Sonatrach engage Sinopec pour installer un nouveau réservoir de stockage de GNL à Skikda
En juillet 2021, la production de l’usine de GNL de Skikda avait repris, après près d’un mois et demi d’arrêt lié à des problèmes techniques.
En Algérie, la société pétrolière publique Sonatrach a annoncé, le jeudi 17 février, qu’elle a signé avec le groupe chinois Sinopec, un contrat de 177,7 millions de dollars pour construire, d’ici 40 mois, un réservoir de stockage de GNL sur la plateforme de production de GNL de Skikda.
Selon les précisions fournies par la société, l’accord implique la réalisation par Sinopec, d’un réservoir de stockage d’une capacité de 150 000 mètres cubes et le démantèlement de deux autres réservoirs existants sur place.
En outre, l’accord prévoit la livraison et le raccordement des équipements de la future installation au système de chargement de GNL de la nouvelle jetée de Skikda. Il s’agit d’un projet en cours d’exécution dans le cadre des travaux d’extension des capacités du complexe gazier. L’objectif étant de faciliter les déplacements des navires de GNL dédiés à l’exportation.
À terme, Sonatrach ambitionne d’augmenter aussi bien ses capacités de stockage que d’exportation de GNL. Un objectif en lien avec sa volonté de renforcer son leadership régional en matière de production de GNL.
Le complexe gazier de Skikda est situé dans l’est Algérien sur un site de 92 ha. Il est alimenté par du gaz en provenance du champ de Hassi R’mel.
Source : Agenceecofin
- Désaccord sur le Mali : le président mauritanien Ould Ghazouani snobe Emmanuel Macron
Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a préféré décliner l’invitation du chef de l’État français Emmanuel Macron pour le mini-sommet sur le Sahel organisé à Paris.
Ould Ghazouani a préféré se rendre à Bruxelles pour prendre part au sommet Union Européenne-Union Africaine. Une manière, selon des sources bien informées à Nouakchott, de signifier au locataire de l’Élysée le mécontentement des autorités mauritaniennes quant à la gestion du dossier malien par la France.
Emmanuel Macron, qui a annoncé ce jeudi 17 février, a ordonné le retrait des troupes françaises du Mali et donc la fin des opérations Barkhane et Takuba dans ce pays. En plus, c’est aujourd’hui la Russie qui devient l’acteur principal au Mali. Un nouveau joueur que les dirigeants mauritaniens ne connaissent pas très bien et dont ils se méfient énormément.
C’est donc normal, selon les sources de Maghreb-intelligence que le président Ould Ghazouani n’envoie que son ministre des Affaires étrangères pour le représenter à Paris. « Les Mauritaniens, pourtant très actifs dans la lutte contre le terrorisme, pensent qu’ils n’ont pas été traités par les Français comme des partenaires à part entière. Cela les a mis en colère », nous affirme un ancien diplomate français qui connaît bien le pays.
Source : Bamada.net