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E-Press du 19 février 2022

Un homme traverse la route à la frontière à Medyka, dans le sud-est de la Pologne, le 15 février 2022.

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Au sommaire :

1- France : OMK prépare des attaques?

Un journaliste d'investigation affirme que le chef de la police albanaise Gledis Nano « est devenu fou » suite à un rapport envoyé à l'ambassade des États-Unis en Albanie selon lequel l'organisation anti-iranienne Mujahedin-Khalq (OMK) avait tenté de trafiquer plus de 400 de ses membres en France.

Le journaliste Olsi Jazexhi, historien albanais et militant social, a déclaré que l'ambassade des États-Unis faisait chanter la police à propos du rapport susmentionné.

Les médias albanais ont révélé jeudi que la police du pays avait alerté l'ambassade des États-Unis que des membres du groupe terroriste OMK étaient impliqués dans diverses activités criminelles en Europe, notamment la traite des êtres humains, avec des liens possibles avec le groupe terroriste Daech.

Gazeta Shqiptarja, l'un des médias qui a publié l’information, a retiré l'article plus tard dans la journée et a fait part d’une déclaration de la police affirmant que le rapport divulgué était un « faux document ».

« Le chef de la police albanaise Gledis Nano, qui a très probablement écrit le rapport à arobase @USEmbassyTirana, est devenu fou », a-t-il écrit sur Twitter, après avoir révélé que l'OMK avait forcé Gazeta Shqiptarja à supprimer l'article.

« La lettre a été envoyée à Gazeta Shqiptarja, probablement par un initié de la police. Le média a supprimé l'article mais ne nie pas son authenticité », a-t-il déclaré.

Les États-Unis se fixent sur l'Iran et la Turquie

Le journaliste albanais a également déclaré que Gledis Nano, le chef de la police albanaise, avait été promu à son poste par l'ambassade américaine à Tirana après avoir servi d'espion pour la police antiterroriste albanaise, où il a emprisonné des dizaines de musulmans albanais, expulsé l'ambassadeur iranien d'Albanie, et a servi loyalement les États-Unis et Israël au lieu de servir son gouvernement.

« Gledis Nano a reçu une formation aux États-Unis et en Israël. L'un des principaux objectifs politiques des États-Unis en Albanie au cours des dernières années a été d'y écraser la communauté musulmane et de restreindre ses liens avec le monde musulman, en particulier la Turquie et l'Iran », a-t-il déclaré.

L'Albanie héberge à la fois le MKO et le FETO, en référence à l'organisation terroriste Fetullah, le nom utilisé par le gouvernement turc pour désigner le mouvement Gulen.

Jazexhi a noté que la police albanaise n'a pas nié le fait que les principaux commandants de l'OMK ont été arrêtés pour trafic de drogue et trafic de réfugiés vers l'Europe.

« Même si la police d'État albanaise a déclaré leur [rapport] divulgué à @USEmbassyTirana comme étant faux, ils n'ont pas nié le fait que les principaux commandants appelés moudjahidines ont été arrêtés pour trafic de drogue et trafic de réfugiés vers l'Europe », a-t-il déclaré.

Source : Tasnim News

2- Ukraine : la médiation iranienne? 

Téhéran se dit prêt à assurer une médiation pour régler la crise en Ukraine, d’une manière pacifique, et a souhaité que les tensions soient apaisées sans ingérence d’un pays tiers.  

Lors d'une conversation téléphonique, jeudi 17 février, avec son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a espéré que la crise actuelle en Ukraine serait résolue par la voie diplomatique et le dialogue, sans ingérence étrangère.

Les deux diplomates ont également discuté des questions bilatérales ainsi que des développements internationaux majeurs.

Le chef de la diplomatie iranienne s'est dit satisfait d’une désescalade relative à la frontière entre l’Ukraine et la Russie. « Nous sommes pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la région », a-t-il souligné.

M. Amir-Abdollahian a souligné que la République islamique d’Iran était prête à prendre toutes les mesures nécessaires pour aider à résoudre la crise de manière pacifique.

3- Ukraine : bientôt la guerre Russie/OTAN?

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a félicité le 43ème anniversaire de la victoire de la Révolution islamique ainsi que le 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Ukraine : « Depuis lors, l’Iran et l’Ukraine entretiennent toujours de bonnes relations stables qu’aucune partie n’est arrivée jusqu’ici à brouiller. »

En appréciant les positions de principe de l’Iran envers la crise en Ukraine, Dmytro Kuleba a déclaré que Kiev ne cherchait jamais de guerre et qu’il était pour un règlement diplomatique et pacifique de la crise.

Il s’est ensuite dit satisfait du volume en croissance des échanges commerciaux entre les deux pays, souhaitant que cela augmente de plus en plus.

Lors d'une récente conversation téléphonique avec l'ambassadeur iranien à Kiev, Manoutchehr Moradi, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est tenu au courant de la situation des Iraniens, dont des étudiants, vivant en Ukraine et lui a fourni des conseils nécessaires à ce propos.

Source : Pars Today

3- Canada : la répression british

Convoi de la liberté au Canada : la police annonce lancer son opération dans les rues d'Ottawa

C'est une nouvelle étape dans le raidissement des autorités canadiennes face au « Convoi de la liberté », qui a investi Ottawa depuis près de trois semaines, la police canadienne a annoncé lancer une opération pour débloquer les rues de la ville.

La police canadienne a annoncé ce 18 février avoir lancé une opération d'envergure pour libérer les rues de la capitale Ottawa paralysée depuis bientôt trois semaines par des manifestants opposés aux mesures sanitaires.

Les policiers, qui se sont déployés en masse dans les rues de la capitale fédérale, ont commencé vendredi après 8h à procéder à des arrestations, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Dans un tweet, la police conseillait de nouveau « aux manifestants de partir immédiatement » et leur demandait de rester « pacifiques ».

La police a diffusé un message s'adressant directement à eux, précisant qu'elle tient à les aviser « qu’en vertu des lois provinciales et fédérales », les contrevenants s'exposent « à de graves sanctions », les enjoignant à quitter pacifiquement, avec leurs véhicules et leurs biens, « les sites de manifestations illégales ».

La police canadienne a annoncé avoir interpellé 70 manifestants dans cette opération. « A 15h, nous avons interpellé 70 personnes accusées de multiples infractions », a déclaré le chef par intérim de la police Steve Bell.

Il a ajouté que cette opération, qui se déroulait « comme prévu », prendrait « du temps ». La veille, pour la première fois, la police s'était déployée en masse dans le centre-ville et y avait érigé un périmètre de sécurité plaçant une centaine de barrages pour contrôler les entrées dans la zone.

Dans la soirée, elle a procédé à l'arrestation de deux meneurs du mouvement, qui comparaîtront devant la justice ce 18 février.

Tamara Lich, qui est à l'origine du Convoi de la liberté, est accusée d'avoir incité à « commettre une infraction ». Quant à Christopher Barber, il est accusé des mêmes faits, ainsi que d'avoir incité à désobéir à un ordre judiciaire et à entraver le travail de la police.

Minimisé au départ par les autorités, le mouvement de contestation canadien qui a débuté fin janvier est parti de chauffeurs routiers protestant contre l'obligation d'être vacciné pour passer la frontière entre le Canada et les Etats-Unis.

Mais les revendications se sont étendues à un refus de l'ensemble des mesures sanitaires et, pour de nombreux manifestants, à un rejet du gouvernement de Justin Trudeau. Ce dernier a dit jeudi que cette contestation n'avait plus rien de « pacifique ». Maxime Bernier, membre de l'opposition et chef du Parti populaire du Canada a dénoncé sur Twitter l'action de la police en ces termes : « On s’en souviendra comme l’un des jours les plus sombres de notre histoire et notre démocratie. »

Pour la première fois depuis le début de cette contestation qui se déroule sous les fenêtres du Parlement fédéral, ce dernier est resté fermé ce 18 février. « La séance d'aujourd'hui est annulée » pour des raisons de sécurité, a annoncé tôt Anthony Rota, le président de la Chambre des communes. Si vous êtes déjà au sein des bâtiments, veuillez demeurer à l'intérieur de l'édifice et attendre les instructions », a encore précisé Anthony Rota.

Les députés devaient débattre de l'adoption de la loi sur les mesures d'urgence de 7h à minuit. La chambre examine depuis le 17 février la mise en œuvre de la loi sur les mesures d'urgence invoquée lundi par Justin Trudeau pour mettre un terme aux blocages dénoncés par les autorités comme « illégaux », toujours en cours dans le pays. 

C'est seulement la deuxième fois que cette disposition est utilisée en temps de paix, la dernière fois remontant à la crise de 1970 quand Pierre Elliott Trudeau, le père de l'actuel Premier ministre, était au pouvoir. Elle est très contestée par l'opposition conservatrice.

Qualifiant la situation de « précaire », le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino a estimé jeudi que « les blocus illégaux aux frontières » avaient coûté des milliards de dollars à l'économie canadienne.

Le blocage d'axes frontaliers avec les Etats-Unis par les manifestants pendant plusieurs jours a notamment lourdement pesé et poussé Washington à intervenir auprès du gouvernement de Justin Trudeau. La ville d'Ottawa, la province de l'Ontario et le Canada dans son ensemble ont été placés en état d'urgence en raison de ce mouvement de contestation sans précédent.

Source : RT France 

4- Après Lougansk, la Pologne ?!

Le chef du Pentagone confirme la vente de 250 chars Abrams à la Pologne

Les États-Unis auraient qualifié l'Allemagne d'allié peu fiable au sein de l'OTAN pour deux raisons principales : premièrement, le gouvernement de coalition souverainiste allemand n'a pas encore cédé aux pressions des vendeurs de gaz de schiste américain : un gaz sale dont l'extraction comporte d'énormes risques, y compris géologiques et deuxièmement, parce que l'Allemagne a jusqu'à présent refusé de vendre des armes aux micro-monarques du golfe Persique dans la guerre par procuration des États-Unis contre les peuples de la région qui résistent bec et ongles à la balkanisation de leur pays.

En juillet 2021, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszcazk annonça l’acquisition prochaine de 250 chars de combat M1A2 SEPv3 Abrams auprès des États-Unis afin d’en équiper au moins quatre bataillons de deux brigades appartenant à la 18e Division mécanisée, récemment formée.

« Nous renforçons […] très rapidement les capacités de défense de la Pologne » et cette commande est une « réponse aux défis auxquels nous sommes confrontés en matière de sécurité internationale, notre tâche étant de dissuader un agresseur potentiel », fit valoir le ministre polonais. « Nous savons tous où se trouve cet agresseur et quelles menaces sont potentiellement possibles. C’est donc une réponse rapide et décisive à ces menaces », avait-il insisté, en se gardant de citer la Russie.

Le montant de cette commande était alors estimé à environ 23,3 milliards de zlotys [soit un peu de 5 milliards d’euros]. Et elle devait être financée par des crédits extra-budgétaires, sur la base d’une « résolution séparée du Conseil des ministres ».

Le choix de la Pologne ayant été annoncé, il restait alors à la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations de matériels militaires américains dans le cadre de la procédure dite de Foreign Military Sales [FMS] de recommander au Congrès d’autoriser une telle commande. Ce qui a été fait le 17 février, via la publication d’un avis.

Selon la DSCA, le montant de cette vente de 250 M1A2 SEPv3 Abrams est estimé à 6 milliards de dollars [soit 5,28 milliards d’euros et 23,96 milliards de zlotys]. Cela comprend notamment la fourniture de pièces de rechange, de munitions ainsi qu’un soutien logistique et la formation des militaires polonais.

Ce contrat potentiel « soutiendra la politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié de l’Otan qui est une force de stabilité politique et de progrès économique en Europe », fait valoir la DSCA. Et il « améliorera la capacité de la Pologne à faire face aux menaces actuelles et futures en lui fournissant une force crédible capable de dissuader [ses] adversaires et de participer aux opérations de l’Otan », a-t-elle insisté.

La diffusion de cet avis de la DSCA n’est qu’une formalité, un refus de cette vente par le Congrès étant improbable. D’ailleurs, pour le chef du Pentagone, Lloyd Austin, elle est déjà actée. « Nous espérons accroître notre interopérabilité grâce à l’acquisition par la Pologne de chars M1A2 Abrams, qui renforceront les efforts de dissuasion de l’Otan », a ainsi fait valoir M. Austin, via Twitter, après avoir rencontré M. Blaszcazk, à Varsovie, ce 17 février. En outre, il a souligné que cette dernière version de l’Abrams « fournira à la Pologne une capacité très avancée » et qu’il ne restait plus qu’à discuter des délais de livraison.

Pour rappel, produit par General Dynamics Land System [GDLS], le M1A2 SEPv3 est doté d’une protection renforcée, d’un système contre-IED CREW Duke V3, d’un dispositif d’armes télécommandées [CROWS pour Common remotely operated weapon system], d’une conduite de tir améliorée et d’une nouvelle architecture informatique. Seulement, sa masse [près de 70 tonnes] peut poser quelques problèmes… à commencer par sa consommation importante de carburant, laquelle pose la question du soutien logistique.

Source : Opex360

5- Ukraine : la guerre US a commencé

Les forces armées ukrainiennes ont mené toute la nuit des frappes d'artillerie lourde sur le territoire du Donbass contrôlé par les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk.

Les frappes ont été livrées non seulement avec l'utilisation de mortiers, mais également avec des pièces d'artillerie de gros calibre et, selon un certain nombre de sources, avec plusieurs systèmes de lance-roquettes.

Par ailleurs, les forces armées ukrainiennes ont mené des frappes contre des installations stratégiques dans le Donbass. Comme il ressort des données du projet WarGonzo, les lignes de chemin de fer et les autoroutes ont été gravement endommagées à la suite des grèves de l'APU.

Pendant le bombardement matinal de la RPD, un obus ukrainien a interrompu la ligne de chemin de fer de Donetsk à la Russie.

Au même moment, les Forces armées ukrainiennes bombardaient l'autoroute Donetsk-Gorlovka dans la région de Panteleymonovka. Plusieurs voitures passaient à côté de civils, elles ont été lacérées par des éclats d'obus. Mais les habitants du Donbass sont habitués, ils sont régulièrement sous le feu, personne n'a ralenti. Il y a eu une dizaine de blessés au total.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV