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E-Press du 15 février 2022

Une vue générale montre des camions lors d’une manifestation de camionneurs contre les règles de santé en cas de pandémie et le gouvernement Trudeau, devant le Parlement du Canada à Ottawa le 12 février 2022.

Au sommaire :

1-Canada : la dictature ! 

Canada. Justin Trudeau dresse les Canadiens contre les Truckers

-Si quelqu’un t’a fait du mal, ne cherche pas à te venger. Va t’asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. »Lao-Tze"

Le gouvernement canadien a décidé d’adopter des mesures drastiques pour faire respecter la loi et surveiller les plateformes de financement participatif pour le financement du terrorisme

Le Premier ministre stagiaire canadien Justin Trudeau, qui se retrouve pieds et poings liés par les lobbies sionistes envahissants et qui ont permis son ascension politique rapide, a décidé de leur rendre la pareille en prenant des mesures sérieuses pour faire comprendre aux participants du convoi de la liberté l’importance de respecter l’Ordre de l’Établissement, et ce, notamment en recourant à l’usage abusif du pouvoir que le peuple canadien lui a confié, des sanctions telles que la suspension des subventions aux camionneurs et l’immersion de tout le pays dans l’état d’urgence. Le Canada est-il devenu le tout dernier atelier des États-Unis d’Amérique et un lieu de synthèse des nouveaux paradigmes des grands oligarques ?

Jugeant que les récentes manifestations qui ont entraîné le blocage de certains passages frontaliers du pays et la paralysie de certaines parties de la capitale nuisent à l’économie et à la réputation du Canada en tant que « partenaire commercial crédible », le Premier ministre canadien Justin Trudeau envisage d’activer des pouvoirs d’urgence que le gouvernement canadien a rarement utilisés, y compris la suspension des subventions, et ce prétendument pour mettre fin au mouvement des grévistes.

Selon Reuters, les manifestations du « Freedom Convoy » initiées par les camionneurs canadiens contre la vaccination obligatoire ou la quarantaine liée à la pandémie du Covid-19 ont conduit les gens à s’opposer aux politiques de Trudeau sur tout et en tout, des restrictions allant jusqu’à la taxe sur le carbone.

« Les fermetures de routes nuisent à notre économie et mettent en danger la sécurité publique », a déclaré Trudeau lors d’une conférence de presse mardi matin. « Nous ne pouvons pas et nous ne permettrons pas que des activités illégales et dangereuses se poursuivent. », a-t-il dit. « Malgré tous leurs efforts, il est maintenant clair que la capacité des forces de l’ordre à appliquer efficacement la loi est sérieusement remise en question », a déclaré le Premier ministre canadien.

Selon Reuters, la loi d’urgence, adoptée en 1988, permet au gouvernement fédéral du Canada d’enfreindre les lois des États et d’autoriser des mesures provisoires spéciales pour assurer la sécurité en cas d’urgence nationale.

Selon le rapport, l’une des attaques que le gouvernement Trudeau entend mener contre les camionneurs qui manifestent consiste à geler leurs comptes bancaires et à confisquer leurs camions et leurs remorques.

Trudeau a déclaré que les mesures seraient ciblées « géographiquement et uniquement » là où elles sont nécessaires » et auraient également des « contraintes de temps ».

Le Parlement canadien doit approuver l’utilisation des mesures d’urgence dans les sept jours à venir et a également le pouvoir de les abroger.

Source : Fars News

2-Guerre anti-russe : la contribution allemande

Actuellement, en Lituanie, l’Allemagne est le seul pays membre de l’Union européenne [UE] à être la « nation-cadre » de l’un des quatre bataillons multinationaux déployés dans les États baltes et la Pologne au titre de la présence avancée rehaussée de l’OTAN.

Ce bataillon multinational dirigé par la Bundeswehr [forces armées allemandes, ndlr] bénéficie de contributions notamment fournies par les Pays-Bas, la Norvège, la République tchèque et la Belgique. Il comprend un composant blindé relativement important, reposant sur les chars de combat Leopard 2. Le cas échéant, il lui reviendrait d’assurer la protection de l’étroit passage de Suwalki, lequel est le seul accès terrestre des pays baltes au reste de l’UE et de l’OTAN.

La semaine passée, Berlin a annoncé son intention de renforcer ce bataillon avec l’envoi de 350 militaires supplémentaires. C’est un « signal clair de détermination à nos alliés », avait commenté Christine Lambrecht, la ministre allemande de la Défense.

Mais le plus important n’est pas le nombre de soldats envoyés en renforts… mais les capacités qu’ils mettront en œuvre. Et, visiblement, l’état-major allemand a décidé de mettre l’accent dans les domaines de l’artillerie, de la reconnaissance et du combat NRBC [nucléaire, radiologique, biologique et chimique].

En effet, alors que le chancelier allemand, Olaf Scholz, s’est envolé vers Kiev, avant de se rendre à Moscou, pour tenter de trouver une solution diplomatique aux tensions russo-ukrainiennes, les premiers renforts de la Bundeswehr sont arrivés en Lituanie, ce 14 février.

Le ministère allemand de la Défense n’a pas donné la composition exacte des nouvelles capacités concernées. Toutefois, selon les photographies qu’il a publiées, il est question de canons automoteurs blindés Panzerhaubitze 2000 [PzH 2000] de 155 mm L/52, d’une portée maximale de 30 km [avec des obus classiques] ou de 52 km [avec des munitions propulsées].

Au combat, de tels engins affichent une masse de 55 tonnes. La presse d’outre-Rhin avance qu’au moins six exemplaires seront déployés en Lituanie.

« Pour moi, en tant que commandant, il est toujours bon d’obtenir des capacités et des forces supplémentaires […] afin d’être prêt pour tout ce qui pourrait arriver », a commenté le colonel allemand Daniel Andrae, ce 14 février. Et de souligner que ces renforts envoyés en Lituanie par la Bundeswehr n’ont eu que « quelques jours de préavis » pour se préparer. Aussi, a-t-il dit, « c’est le signal fort que l’Allemagne est capable de renforcer immédiatement le groupement tactique ».

« La décision de l’Allemagne d’envoyer davantage de troupes en Lituanie est nécessaire et opportune. Elle démontre la solidarité, l’unité et les engagements de défense collective de l’OTAN », a fait valoir le ministre lituanien de la Défense.

Source : Opex360

3-Chars dans les rues de Paris

Le président du Salvador a relayé des images de blindés de la gendarmerie française à Paris pendant les manifestations du 12 février. « Imaginez si c’était au Salvador », a-t-il écrit, en se demandant comment la France réagirait en pareil cas.

Les images de blindés déployés dans les rues de Paris pour bloquer les manifestants du Convoi de la liberté le 12 février ont poussé le président du Salvador Nayib Bukele à ironiser : « C’est Paris, aujourd’hui. Imaginez si c’était au Salvador… Que diraient la France, l’Union européenne et la “communauté internationale” ? Honnêtement », a écrit le chef d’État de 40 ans sur Twitter.

Sur les images du journaliste Clément Lanot relayées par le président du pays d’Amérique centrale, on peut voir des blindés de la gendarmerie en position sur l’avenue des Champs-Élysées, à Paris, dans la soirée du 12 février, après plusieurs heures de tensions avec les manifestants du Convoi de la liberté, qui rassemblent des opposants au passe vaccinal sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa.

Au cours de cette journée de manifestations à Paris, les forces de l’ordre ont procédé à 97 interpellations et 513 verbalisations, selon un bilan communiqué par la préfecture de police, qui a ajouté qu’elle maintenait son dispositif ce 13 février afin d’« empêcher les blocages aux portes de Paris ».

Source : RT France

4-« On a promis aux Russes »

L’ancien chef de la diplomatie française explique avoir participé aux discussions auxquelles se réfère aujourd’hui la Russie quand elle évoque des promesses occidentales de non-élargissement de l’OTAN, faites à l’URSS à la fin de la Guerre froide.

Depuis plusieurs semaines, des chancelleries occidentales reprochent à Moscou de « masser ses troupes » dans le sud-ouest de la Russie, en s’appuyant sur l’hypothèse, brandie avec insistance par l’administration américaine, selon laquelle l’armée russe serait sur le point d’envahir l’Ukraine. L’allégation a d’ailleurs récemment provoqué une vive réaction de l’exécutif ukrainien, qui a reproché à Washington d’être à l’origine d’une panique malvenue.

Démentant catégoriquement le projet d’invasion qui lui est imputé, Moscou a de son côté assuré à plusieurs reprises que les activités militaires menées sur son territoire étaient conformes au droit international et avaient pour principal objectif de garantir la sécurité de la Russie face à la politique d’élargissement de l’OTAN en direction de ses frontières. Ce point préoccupe particulièrement la partie russe, qui perçoit l’accumulation des troupes de l’Alliance en Europe de l’Est comme une trahison des promesses occidentales faites à l’URSS à la fin de la Guerre froide.

Cependant, les promesses sur lesquelles se base aujourd’hui la Russie sont fortement remises en question au sein du paysage politico-médiatique occidental, où elles sont parfois présentées comme un « mythe » ou encore comme une « contrevérité historique ».

Promesses occidentales, mais encore ?

À l’occasion d’un entretien publié le 13 février sur le site Les Crises, l’ancien chef de la diplomatie française Roland Dumas est revenu sur le sujet, rappelant avoir lui-même participé aux discussions auxquelles se réfère la Russie.

Alors ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas a en effet participé en 1990 aux tractations en amont du traité de Moscou, qui portaient en premier lieu sur la réunification de l’Allemagne, et au cours desquelles ont également été abordées les considérations générales visant à mettre un terme définitif à la Guerre froide.

« On voulait surtout éviter un retour de la Guerre froide », témoigne aujourd’hui l’ancien haut diplomate, selon lequel il a aussi été question du désarmement à trois niveaux.

Il raconte que la délégation de l’URSS avait à l’époque soumis deux requêtes majeures auprès de ses alliés occidentaux : l’une portait sur l’entretien des monuments à la gloire de l’armée soviétique après le départ de ses troupes ; l’autre portait sur un engagement occidental sur le fait qu’« il n’y ait pas de déplacement des troupes de l’OTAN dans les régions du pacte soviétique qui [devaient] être désarmées ».

« Cette discussion a eu lieu, d’abord parce que les Russes l’ont demandée [et] parce que nous l’avons soutenue : moi le premier, les Américains aussi, et les Allemands évidemment », explique alors l’ancien haut diplomate.

« Je me souviens très bien de la scène [James] Baker [alors secrétaire d’État américain] est intervenu après moi en disant : “Même si M. Dumas ne l’avait pas demandé, moi, je l’aurais demandé” », relate-t-il encore en référence à l’engagement occidental d’un non-élargissement de l’OTAN vers l’est.

Mais c’est le contraire qui a eu lieu. Entre 1990 et 2022, 12 pays qui faisaient partie du Pacte de Varsovie ou de l’Union soviétique ou d’autres pays de l’Est ont intégré l’OTAN.

Le site Les Crises expose les dates les plus importantes concernant l’Ukraine : elles illustrent comment le fait accompli s’est glissé et a été imposé.

Et en 2008, l’OTAN fait la promesse à l’Ukraine et à la Géorgie qu’elles rejoindraient l’organisation. Mais face au désaccord entre George Bush d’une part, favorable à une adhésion, et d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, très réticents, aucune date n’a été avancée.

En 2014, il y a eu le coup d’État du Maidan, qui a évincé le président pro russe et apporté au pouvoir la clique des pro-occidentaux, à leur tête Petro Porochenko. Cette année même, l’Ukraine abandonne son statut de pays non-aligné.

En 2019, ce pays inscrit dans sa Constitution sa volonté d’adhérer à l’UE et à l’OTAN. C’est l’année où Volodymyr Zelensky succède à Porochenko. En 2020, l’OTAN lui accorde le statut de partenaire « nouvelles opportunités ».

En 2021, les choses vont en s’accélérant : le président ukrainien a indiqué en février que sa première question à Joe Biden concernerait l’adhésion de son pays à l’OTAN. En juin, il lui demande de lui répondre par « oui » ou « non » pour l’adhésion de l’Ukraine. En septembre de la même année, il rencontre Biden, et lui a demandé d’accélérer l’adhésion de l’Ukraine.

Le mois suivant, la Russie indique qu’elle estime que la taille de l’armement militaire de l’Ukraine opéré par l’OTAN menace sa sécurité, même si l’Ukraine n’est pas encore membre de l’OTAN.

En novembre, elle commence à déplacer certains de ses soldats près de la frontière russo-ukrainienne. C’était un message clair, encore plus clairement exprimé le 18 novembre 2021 : pour Poutine, l’Occident prend les lignes rouges de la Russie bien trop à la légère.

Le 7 décembre 2021, il a demandé à Biden des garanties sur le non-élargissement de l’OTAN. Deux jours plus tard, ce dernier refuse de les lui accorder. Le 16 décembre 2021, le président ukrainien est reçu à l’OTAN. Et dans la foulée de ce sommet, l’OTAN et l’UE menacent la Russie.

Selon le site Les Crises, cette crise montre l’incompétence de la diplomatie occidentale, empêtrée dans une promesse faite à la légère il y a 15 ans à l’Ukraine. Une décision que les pays membres, en particulier la France et l’Allemagne, comprennent bien qu’ils ne peuvent la concrétiser, car cela déclenchera une gigantesque crise avec la Russie.

« Mais, en réalité, la solution à la crise est très simple, et le Président Macron pourrait même l’appliquer seul : indiquer que la France met son veto à toute extension de l’OTAN, à commencer par l’Ukraine et la Géorgie. Et mettre en place pour eux un statut d’État neutre, coopérant avec tous ses voisins, statut qui les protégera finalement bien mieux, puisqu’on image très mal les États-Unis mettre en péril leur existence pour des problèmes frontaliers de l’autre côté de la Planète », en conclut Les Crises.

RT rapporte que fin 2021, en pleine poussée de crise diplomatique autour de l’épineux dossier ukrainien, le dernier président soviétique Gorbatchev avait critiqué avec virulence la politique atlantiste qui s’est depuis intensifiée.

« Ça leur est monté à la tête, l’arrogance, l’autosatisfaction, ils se sont proclamés vainqueurs de la Guerre froide alors qu’on avait ensemble sauvé le monde de la confrontation […] Comment peut-on espérer des relations d’équité avec les États-Unis, avec l’Occident, dans cette situation ? » Selon lui, le camp occidental voulait « bâtir un nouvel empire » et « c’est là qu’est née l’idée de l’élargissement de l’OTAN ».

Les Russes estiment avoir été arnaqués. Quand bien même la promesse n’a été faite qu’oralement. Reste à savoir pourquoi elle n’a pas été faite à l’écrit.

Source : Al Manar

5-La Russie ouvrira le feu

Deux jours après avoir annoncé avoir chassé un sous-marin américain de ses eaux territoriales dans l’Océan pacifique, Moscou a menacé d’ouvrir le feu sur les navires et les sous-marins étrangers qui pénètrent illégalement dans ses eaux territoriales, a rapporté l’agence de presse Interfax.

« Une telle décision ne sera prise qu’au plus haut niveau », a ajouté un haut responsable militaire russe cité par l’agence.

Le 12 février dernier, Moscou a affirmé que sa flotte navale a chassé un sous-marin américain dans ses eaux territoriales de l’océan Pacifique. Ce que Washington a démenti.

Selon les nouveaux détails fournis par les médias russes sur cet incident, les marins de la frégate « Maréchal Chapochnikov » ont utilisé la station d’eau Polynom pour suivre le sous-marin nucléaire américain de classe Virginia. Celui-ci avait été identifié grâce à un suivi hydroacoustique moderne, lorsqu’il s’est approché des côtes russes à une distance de plus de 12 000 marins, violant la frontière d’État dans la région des îles Kouriles.

Selon le site Internet russe RG, le but du sous-marin aurait été d’espionner les navires de la flotte du Pacifique qui menaient des exercices sur place.

Après la découverte du sous-marin, la frégate « Maréchal Chapochnikov » a activé les installations d’avertissement de bombardement en profondeur et la station sonar Polinum.

Les experts militaires estiment selon le site que le sous-marin américain qui était censé entendre l’activité du navire anti-sous-marin russe l’a laissé s’approcher et ne s’est pas immédiatement enfui pour l’éviter. Après sa découverte, le sous-marin a utilisé un simulateur de mouvement pour s’échapper des eaux territoriales russes.

Le mois passé, le ministère russe de la Défense avait annoncé que la marine russe mènerait une série d’exercices massifs au cours des mois de janvier et février, dans toutes les zones comprises sous la responsabilité des flottes russes. Il avait précisé qu’environ 10 000 soldats, 140 navires de guerre et navires de soutien, plus de 60 avions et 1 000 unités d’équipement militaire allaient participer aux exercices.

Source : Al-Manar

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SOURCE: FRENCH PRESS TV