Analyses de la rédaction :
-Algérie : l’armée réceptionne son premier avion "Super Hercules" américain
Des mauvaises langues disent que le premier d’un lot de quatre Hercules C 130J commandés en 2021 par l’Algérie qui vient d’en faire l’acquisition, Hercules qui reste on en convient un super avion de transport militaire radarisé qui n’a pas de paire russe ou européen si on en croit https://www.avionslegendaires.net/, site d’aviation pro US, puisque « l’Antonov An-70 ukrainien n’a pas exactement été une réussite technologique et commerciale. Et que même s’Il reste l’Airbus DS A400M Atlas européen, celui-ci demeure hors de portée de la plus part des bourses africaines en raison de son prix unitaire trop élevé », et bien ces mauvaise langue disent que cette commande renvoie un peu aux «retouches » que Biden a apporté il y a un mois au projet de finance 2022 du Pentagone et qui incluent entre autre chose la « signature pour l’année fiscale 2022 de la Loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) », qui « prévoit notamment de limiter les aides et le financement militaire octroyés au Maroc si le Royaume ne s’engage pas à "rechercher une solution politique mutuellement acceptable au Sahara occidental", a annoncé la Maison Blanche. ». Ces mauvaises langues n’y voient certes aucun convenaient mais elles sont méfiants . Pourquoi ? et bien pour la simple et bonne raison que cette marche arrière américaine à) l’Algérie dans le dossier trop chaud du Sahara, ce n’est pas une décision mais bel et bien une contrainte : cette stratégie superbement intelligente d’Alger qui a consisté à se nouer d’alliance avec les voisins sahéliens, à fermer toutes les débouchées à commencer par son espace aériens sur les forces d’occupation occidentale, à aider le Mali à en faire autant, c’est cette stratégie à l’origine de cette marche arrière et non pas un vrai changement de vision américain à l’égard d’Algérie. Et ce d’autant plus que Washington continue à mener exactement comme dans le cas de l’Ukraine un double jeu. Le premier Hercule C 130J américain est arrivé en Algérie sur fond d’information comme quoi le Maroc poussé par le duo US/Israël est sur le point de construire une base navale à Dakhla. Pour qui et pourquoi ? Pour aider les pays africains amis et y accueillir l’Us Navy et la marine israélienne. C’est une tâche qui prendra certes, nous dit Rabat sept ans mais le projet est largement suffisant pour justifier d’ors et déjà un renforcement de la présence militaire US/Israël dans la zone. Or cette zone on le sait c’est un terminal qui permet le contournement des sanctions imposées par l’US aux pays « récalcitrants » dont le Mali vient d’en faire partie. Une base navale US/Israël n’est certes pas destinée à arranger les choses dans le sens souhaités par l’axe pro Palestine en Méditerranée. Mais il y a plus : A lire son texte la loi NDAA parait trop relatif : « les fonds rendus disponibles au titre de cette loi ne doivent être utilisés par le secrétaire à la Défense pour soutenir la participation des forces marocaines dans les exercices multilatérales organisés par le Pentagone, sauf si le secrétaire à la Défense constate, en consultation avec le chef de la diplomatie américaine, que le Maroc s'est engagé dans la recherche d’une solution politique au Sahara occidental. »
Peut-on être sûr que le chef de la Diplomatie et de la Défense US resteront-ils toujours dans la ligne pour l’heure adoptée par Biden ? La réponse reste ouverte surtout quand on se rappelle qu’en février 2014, c’est-à-dire il y a à peur près 8 ans, ce fut un Hercules de l'armée de l'air algérienne reliant la ville de Tamanrasset à celle de Constantine, qui s’est écrasé sur le mont Fortas dans la Wilaya d'Oum El Bouaghi aux environs de 11h00 (TU), et qui a causé la mort de 77 personnes tous des militaires ou des familles de militaires. A l’époque l’enquête a conclut à un incident causé par , les conditions météorologiques très critiques ainsi que par les chutes de neige . Mais peu d’analystes y ont cru, en tempête de neige, aucun vol surtout celui des militaires n’étant permis. Mais c’était une autre époque. Et l’Algérie ne disait pas tout pour éviter de froisser l’axe atlantiste. Les choses ont depuis bien changé…
-Consensus algéro-égyptien sur la crise libyenne
Les présidents Abdelmadjid Tebboune et Abdel Fattah El-Sissi ont évoqué l’évolution de la crise libyenne, soulignant que la solution à la crise vécue par ce pays frère doit être la Libye par consensus entre son peuple d’une manière qui garantisse l’unité et la souveraineté de la Libye. .
Tebboune et Sissi ont appelé à la sortie de toutes les forces étrangères, mercenaires et combattants étrangers du territoire libyen, et ont souligné l’importance de tenir les élections présidentielles et parlementaires libyennes d’une manière qui permette au peuple libyen frère d’exprimer son libre arbitre et d’atteindre son objectif. espoirs légitimes.
Ils ont souligné l’importance de soutenir les efforts pour parvenir à la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara à la lumière des conditions de sécurité actuelles, d’une manière qui empêche l’expansion des activités des groupes terroristes et extrémistes dans cette région, et assure l’assistance des pays sahélo-sahariens pour surmonter les défis auxquels ils sont confrontés, notamment l’intensification des formations dispensées à leurs cadres dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Source: Algerie-focus
-Maroc-Espagne : Joe Biden inflige un nouveau camouflet à Pedro Sanchez
Joe Biden a une nouvelle fois ignoré Pedro Sanchez. Le président des Etats-Unis a exclu le chef du gouvernement de la liste de ses invités européens pour analyser la menace russe sur l’Ukraine. Un nouveau camouflet pour Sanchez qui cherche le soutien de Washington et de l'OTAN dans son différent avec le Maroc.
Le président des Etats-Unis a exclu le chef du gouvernement espagnol d’une réunion consacrée à l’examen des derniers développements de la crise russo-ukrainienne. La Maison blanche indique, dans un communiqué, que Joe Biden a convié à la rencontre, organisée hier soir par visioconférence, «la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel, le président Emmanuel Macron de France, le chancelier Olaf Scholz d'Allemagne, le Premier ministre Mario Draghi d'Italie, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, le président Andrzej Duda de Pologne, et le Premier ministre Boris Johnson du Royaume-Uni».
Un sérieux revers pour le socialiste qui cherche à se rapprocher des Etats-Unis et glaner les appuis des Vingt-sept et de l’OTAN dans son bras de fer contre le Maroc. La semaine dernière, la presse ibérique a estimé que les entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, et son homologue américain, Antony Blinken, allaient largement bénéficier à l’Espagne dans ses différends avec le Maroc.
Source: Yabiladi
-Des réformes structurelles sont nécessaires pour mettre la Tunisie sur la voie de la croissance durable, plaide la Banque mondiale
Des réformes structurelles décisives et une amélioration du climat des affaires sont essentielles pour mettre l’économie tunisienne sur une voie plus durable, créer des emplois pour la population croissante des jeunes et mieux gérer le fardeau de la dette du pays, selon l’édition hiver 2021 de l’Observatoire économique de la Tunisie de la Banque mondiale.
Intitulé « Réformes économiques pour sortir de la crise » « Economic Reforms to Navigate out of the Crisis »), le rapport évoque une lente reprise économique à partir du COVID-19, avec une croissance prévue de 3% en 2021. Cette reprise sera freinée par la hausse du chômage, qui est passé de 15,1 % à 18,4 % au troisième trimestre de 2021, touchant plus durement les jeunes et les habitants des régions occidentales.
Le rapport souligne que la faiblesse de la reprise exerce une pression sur les finances publiques tunisiennes, déjà mises à rude épreuve, avec un déficit budgétaire toujours élevé de 7,6 % en 2021, malgré une légère contraction par rapport aux 9,4 % de 2020. Le déficit budgétaire devrait diminuer progressivement pour atteindre 5 % à 7 % du PIB en 2022-23, soutenu par la baisse des dépenses liées à la santé et à condition que la trajectoire modérément positive des dépenses et des recettes soit maintenue. Toutefois, la dette publique croissante de la Tunisie sera difficile à financer sans réformes décisives des finances publiques et de l’économie, note le rapport.
Source: Africanmanager
-La Chine annule une partie de la dette de la Mauritanie
Un protocole d'accord en vertu duquel la Chine annule une partie de la dette de la Mauritanie, a été signé mardi, entre les deux pays.
Le protocole d'accord a été signé dans la capitale, Nouakchott, par le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane et l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Mauritanie, Li Baijun, selon un communiqué du ministère des Affaires économiques.
En vertu de ce protocole d'accord la Chine annule un montant total de 160 millions de yuans (25,3 millions de dollars) de la dette mauritanienne.
En effet, le ministre mauritanien a salué ce geste de solidarité, qui intervient dans des circonstances particulières imposées par la pandémie de Covid-19.
Mamoudou Kane a précisé qu'une précédente exonération de 52,29 millions de yuans (8,26 millions de dollars) avait été décidée, en octobre dernier. Cependant, aucune donnée n'est disponible sur le montant de la dette chinoise due par la Mauritanie, selon le même communiqué.
Selon des données officielles, 31% de la population de la Mauritanie, qui compte 4 millions d'habitants, vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Dans un rapport publié en août dernier, la Banque mondiale a souligné que la politique financière du gouvernement mauritanien devrait maintenir la dette du pays sur une voie stable, ce qui contribuerait à accroître les ressources pour soutenir les familles les plus pauvres.
Le rapport de la Banque mondiale classe la Mauritanie parmi les pays les moins avancés. Ce pays du Maghreb se classe 160ème sur 189 pays, selon le classement général basé sur l'indice de développement humain.
*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni
Source: Agence Anadolu