Au deuxième jour de sa visite officielle à Moscou, le président de la République islamique, Ebrahim Raissi, a prononcé un discours devant la Douma, la chambre basse du Parlement russe.
Dans son discours, le président Raissi a indiqué que l'Iran visait une interaction maximale avec tous les pays du monde, en particulier ses voisins et alliés.
Il a qualifié les sanctions de "forme moderne de domination" et a appelé à une réponse collective pour contrer ces mesures. Faisant référence à l'accord multilatéral de 2015 sur le nucléaire iranien, également connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (JCPOA), Ebrahm Raissi a déclaré que Téhéran envisageait sérieusement de conclure un accord, si et seulement si les autres pays agissent concrètement pour que les sanctions soient levées, et ce de manière efficace et pratique.
Le chef du gouvernement iranien, qui est rentré vendredi matin d'une visite officielle de deux jours en Russie, a dressé devant les journalistes un tableau positif des réalisations enregistrées au cours de ce voyage :
"Les questions soulevées au cours de ce voyage s'inscrivaient dans le cadre de la réalisation des principaux objectifs de la politique étrangère de la République islamique d'Iran, à savoir une interaction maximale avec les pays du monde, notamment les voisins et alliés de l'Iran."
Notant qu'un accord fondamental a été conclu au cours de cet important voyage pour élargir et approfondir la coopération tous azimuts avec la partie russe à la lumière des relations "globales, stables et bénéfiques" entre les deux pays, le Président a ajouté : "Sans aucun doute, l'expansion des relations avec la Russie profitera à la sécurité et au bien-être des deux nations."
"L'expansion de la coopération bilatérale entre Téhéran et Moscou est certainement un soutien pour la sécurité régionale mais également sur le plan international", a insisté M. Raissi.
Le géopoliticien Luc Michel et le géopolitologue Bernard Cornut s'expriment sur le sujet.
