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Le sommet de la Palestine à Alger, début de l:'appui militaire de l'Algérie à Gaza?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune. ©Reuters

Il y a un air de panique total dans le royaume sioniste ! Après avoir assisté à l'effondrement du mythe "Émirats" sous les coups de drones et de missiles d'Ansarallah, les Émirats devenus le refuge suprême pour tous les colons sionistes fuyant les missiles de Gaza, en voici l'onde de choc qui atteint le Maghreb où Tel-Aviv croyait pouvoir s'offrir un second "Israël" au Sahara à l'aide de Rabat soumis. L'Algérie vient de recevoir un sommet inter Palestine en conviant cinq groupes palestiniens armés non seulement pour les réunir autour d'une même cause puisque depuis l'Epée de Qods, Gaza, la Cisjordanie, la Palestine historique font un tout indivisible mais pourquoi pas pour réorganiser à travers le Maghreb, et le Sahel voisin la lutte anti colonialiste. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé le soutien de son pays à la lutte du peuple palestinien pour « la restauration intégrale de ses droits bafoués ». 

Dans un discours à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, Tebboun a dit : « Aujourd'hui, nous partageons avec vous cette journée qui porte que la reconnaissance de l'injustice historique subie par le peuple palestinien inébranlable dans sa lutte légitime pour la restitution de ses droits bafoués. »

Il a appelé « la communauté internationale à assumer ses responsabilités historiques face à la persistance de l'occupation à défier la légitimité internationale et ses manœuvres pour imposer un fait accompli ».

Le président algérien a estimé que la communauté internationale devait faire davantage d'efforts pour contraindre les Nations unies, en particulier le Conseil de sécurité, à remplir leur devoir envers la défense du droit et de l'ordre international. « L'Algérie réaffirme une fois de plus qu'il n'y a pas de solution sans l'implication des Palestiniens eux-mêmes. Elle exprime son adhésion à l'initiative de paix arabe adoptée lors du Sommet arabe de Beyrouth, qui repose sur le principe du retrait total des terres arabes occupées en échange de la paix dans le cadre de la légitimité internationale et des résolutions du Conseil de sécurité, du droit international, en particulier des résolutions 242 et 338 », a-t-il indiqué avant d'appeler la communauté internationale à « corriger cette situation et y remédier en abandonnant la politique de deux poids deux mesures, et en assumant ses responsabilités historiques et juridiques, en faisant pression sur l'occupant israélien et en le poussant à se conformer pleinement à la légitimité internationale, afin d’éviter les répercussions directes de la situation actuelle sur l'instauration de la paix et de la sécurité aux deux niveaux régional et international ».

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Tebboune a souligné que l'Algérie restait fidèle à ses principes. A l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, il a exprimé une fois de plus son soutien aux initiatives sincères et aux efforts sérieux visant à ramener la paix au Moyen-Orient sur la base de la légitimité internationale. « L'Algérie espère que la situation humanitaire dans les territoires occupés sonnera la sonnette d'alarme pour que l'Organisation des Nations unies assume sa responsabilité afin de permettre au peuple palestinien d'exercer son droit légitime à récupérer sa terre et à établir leur État indépendant, avec pleine souveraineté sur les frontières du 4 juin 1967, avec la noble Qods comme capitale. »

Est-ce un simple discours ou un Casus belli total contre l'entité dans la mesure où le Sahara et la Palestine sont placé à la même enseigne? plus d'un analystes verront derrière cette allocution la volonté d'Alger d'envoyer armes et munitions à Gaza et ce dans le stricte objectif d'appuyer la lutte armée pour la libération de la Palestine.

D'ailleurs les signes de l'échec de la "normalisation " au Maghreb se multiplient : n'est -ce pas que l'Emirati Ben Zayed croyait pouvoir avoir le soutien des F-35 ADir si un jour la R2sistance s'en prenait à lui? Qu'a-t-il eu depuis hier ? un coup de file de Bennett le rassurant de son soutien en renseignement, ce qui devrait sonner aux oreilels du prince comme un injure.  Quel est le pressentiment de Tel Aviv au Maghreb plus d'un an après la normalisation?

 Eli Avidar, ministre israélien chargé de la Planification stratégique, a déclaré que les accords de normalisation signés entre Israël et des pays arabes, dont le Maroc, pourraient être annulés à tout moment puisqu’ils n’étaient pas fondés sur des « bases solides ».

Suite à une vague de critiques visant les accords de normalisation, signés récemment entre Israël et des pays arabes de la région, dont le Maroc, certains politiciens israéliens commencent à remettre en question la viabilité de ces accords, selon le site Web yabiladi. Dans ce droit fil, Eli Avidar s’est confié, il y a quelques jours, au journal Maariv en affirmant que ces accords avaient été signés sur des fondements « fragiles » et qu'ils pouvaient être annulés à tout moment. Les accords d’Abraham devraient avoir une base bilatérale stable. « S'ils sont fondés sur un cadeau des Etats-Unis, alors ils ne dureront pas longtemps », a-t-il réaffirmé. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV